Hassan Munas, un ex militaire, revient dans sa ville natale pour aider sa sœur et son père aux prises avec un mafieux local qui terrorise toute la région.
Avis de NasserJones :
Je suis très étonné par le manque de retour sur ce film, sorti déjà il y a deux ans. C’est simple, à part Jonathan Asia qui en a parlé sur sa chaine Youtube, je n’en ai eu aucun écho. Non pas que le film soit très bon, il ne l’est clairement pas, mais il présente quand même de bons arguments pour les amateurs de film de baston, pas vraiment gâtés ces dernières années.
Le film se passe en Malaisie ce qui lui donne un petit côté exotique. La Malaisie étant un pays voisin, presque jumeau, de l’Indonésie, ils partagent tous les deux la même culture musulmane, ont des langues qui se ressemblent beaucoup et le même art martial ancestral, le penchak silat. Donc pas étonnant de voir arriver ce film de baston dans le style silat qui comme Headshot et Night Come for Us tente de surfer sur le succès des deux The Raid. Les plus curieux d’entre vous qui aiment fouiller dans les recoins de Netflix ont peut-être déjà vu Paskal, un petit film d’action militaire malais fort sympathique. Et bien il s’agit du même réalisateur. Il y a d’ailleurs une petite vague de films d’actions made in Malaisie qui a surgit ces dernières. Pour l’instant de ce que j’en ai vu, il n’y a pas grand-chose d’extraordinaire, mais on sent de l’envie. Pour revenir à Wira, c’est un film qui frôle très souvent le plagiat pur et simple. On retrouve Yayan Ruhian aux chorégraphies, l’éternel Mad Dog de The Raid 1 et il y joue aussi le rôle d’un homme de main froid et sans pitié qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son personnage de Mad Dog. Wira ne brille vraiment pas par son originalité avec ses combats parfois recopiés plan par plan sur ceux d’Iko Uwais et son scénario prétexte qui avance en mode téléguidé.
Néanmoins, le film est généreux et rythmé, on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer. Les combats à mains nues, aux couteaux, à la barre de fer, à un contre cinquante s’enchainent et finalement c’est pour ça qu’on est venu. Ils ne sont pas trop mal filmés, souvent assez longs et on à même droit à 2 fights qui sortent un peu du lot (j’ai bien dit « un peu »), un dans un bus vraiment énergique et le combat final au coteau entre le héros et sa sœur opposés à Yayan Ruhian (là aussi ça ressemble beaucoup au combat final de The Raid 1). Les deux héros du film justement sont assez bons au niveau martial, rapides, techniques et très athlétiques. Le héros, en plus d’être très à l’aise en Penchak, a une vrai carrure d’athlète et est très crédible dans son rôle d’ancien militaire, et l’actrice Fify Azmi qui joue le rôle de sa sœur n’est pas en reste.
| LES PLUS | LES MOINS |
| ♥ Du rythme et beaucoup de combats ♥ Un duo d’acteurs très bons physiquement |
⊗ Un scénario très con écrit par un CM2 ⊗ Très pompé sur les The Raid |
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| Wira est un bon petit film de baston dans le style Penchak silat qui, certes, ne vole pas très haut, mais qui accomplit parfaitement sa mission de divertissement musclé. | |
LE SAVIEZ VOUS ?
• Wira se déroule dans le même univers que Paskal (2018, par le même réalisateur). Bien que Hairul Azreen joue dans les deux films, ce ne sont pas les mêmes personnages.
Titre : Wira
Année : 2019
Durée : 1h47
Origine : Malaisie
Genre : Baston / Penchak silat
Réalisateur : Adrien Teh
Scénario : Anwari Ashraf, Adrian Teh
Acteurs : Hairul Aizreen, Dain Iskandar Said, Fify Azmi, Ismi Melinda, Hilal Azman, Yayan Ruhian, Henley Hii, Josiah Hogan, Azri Sabri, Zizan Razak, Jack Lim
