Direct-To-Video en Avance Rapide

Le vidéoclub, c’était des tonnes de films inconnus aux jaquettes intrigantes. D’un rayon à un autre des films de genre, loin du main stream, nous faisaient de l’œil. Les direct-to-vidéo chinois perpétuent cette esprit de la recherche du bon petit film. Et si le cinéma chinois pour le web n’a de cinéma que le nom et qu’il use d’astuces pour s’en donner l’allure , grâce aux progrès technologiques et en mutualisant costumes et décors, il est généreux et sincère. Il s’agit avant tout de téléfilms faits avec des moyens artisanaux pour perpétuité les genres populaires autrefois à Hong Kong et qui ont bercé notre cinéphilie.
Le plus souvent mis gratuitement en ligne sur youtube ( dans des qualités d’images et de son souvent pas terribles comme certaines VHS du vidéoclub), vous comprendrez devant le spectacle fun qu’ils offrent que ces films seront apprécié ici avec bienveillance. D’autant qu’il est inutile de rembobiner et de rapporter la cassette avant 19h.

Bonne exploration. Avance rapide !


Vous trouverez donc ci-dessous un tableau avec tous les avis de Michel Cocteau. Vous pouvez les trier par ordre alphabétique, et même par note qu’il leur a donné, en cliquant sur les titres des colonnes. Il sera mis à jour régulièrement avec les nouvelles chroniques en haut du tableau


Note et affiche

Avis à chaud


Note : 05/10

Back to Nowhere (2019)

Une épéiste veut punir son condisciple qui a transgressé.

Wuxia esthétique inspiré du film historique coréen mais vite rattrapé par son budget et qui délivre le minimum niveau action. Le film ne tient pas sur la distance. Sympathique quand même.


Note : 04/10

Lich Hand to Destroy Flowers (2020)

L'appétit du démon lich s'abat sur les fées du pays des fleurs dont il se nourrit.

De la fantasy romance kitsch sur fond vert. L'imaginaire peut séduire. Le film me semble moins abouti que Paper beauty dont il partage l'esthétique.


Note : 06/10

Enormous Legendary Fish (2020)

Une jeune femme est sacrifiée par son village pour apaiser l'océan.

Adaptation de 2h kitsch mais réussie d'un conte du recueil Strange Tales of Liao Zhai (painted skin, fox love, the mermaid). De la fantasy-romance-aventure sympathique.


Note : 04/10

The Flying Guillotine (2019)

Le gouverneur mandate un garde (peu bavard) pour enquêter sur des meurtres.

Le film est influencé par The Four de Gordon Chan. Une recherche esthétique intéressante (un travail sur les couleurs). Après une séquence d'ouverture intéressante, le film va dérouler platement son histoire (principalement une intrigue de palais) avant de se rappeler qu'il est un wuxia. Mais c'est surtout du Detective Dee déguisé. Jolis décors.


Note : 04/10

Brotherhood of the blades (2019)

Les gardes enquêtent sur une conspiration.

Vaine tentative pour relancer la franchise pour le dtv. Si les partis pris esthétiques et narratifs sont respectés, le film est fade par rapport à ces aînés ; les combats sont laborieux.


Note : 01/10

Conquering the Demons of Ghost Samurai War (2018)

Intrigue de mauvais goût.

Humour burlesque et idiot autour d'une enquête sur des revenants. Y a aussi une geisha et des samouraïs... je crois. Nullité sans fond.


Note : 05/10

Hermit's Sword (2020)

Un vagabond affronte le clan des poignards pour secourir une aveugle.

Un bon petit wuxia avec de piètres combats, qui tarde à démarrer (105 mn). Il prend le temps de développer ses personnages et de questionner le jianghu.


Note : 01/10

Immortal of Mr. Gong (2020)

La sœur de l'usurpateur du trône rencontre un mystérieux épéiste.

Guo Jian-Yong qui fut action director sur So Close, Red Cliff et Twins Effect 2 (sic) livre ici un wuxia d'aventure avec de bons combats. Mais le cast très jeune manque vraiment de charisme et l'histoire est étalée sur 1h40. Techniquement c'est convaincant avec une belle photographie mais le récit terriblement poussif. L’ensemble est à fuir.


Note : 03/10

Liu Shan Men Zhi Yan Zhou Ba Yan (2021)

Les vols se multiplient dans la capitale.

Une nouvelle adaptation du "Ancient investigation office" sous la dynastie Ming qui fut mis à l'honneur dans le drama legend of Liushan Men (2016). Un film tranquille mais sans réelle dramaturgie. L'assemblage sans logique du récit et son aspect volontairement décousu ainsi que l'absence d'enjeu avec une écriture inhabituelle peuvent séduire. Objectivement ce n'est pas un bon film mais l'aspect tranche de vie ordinaire bien retranscrite lui confère du charme.


Note : 05/10

Nameless Heroes (2023)

Le kuomintang a capturé green snake, un espion communiste.

De l'espionnage / action qui adapte le roman "the spies around Mao Renfeng". Le scenario manque de nuances et reste générique. Mais belle reconstitution historique et belle production. Un produit respectable de la sniper exploitation.


Note : 03/10

Speed Fight (2024)

Une jeune femme génétiquement modifiées fighte le mal pour sauver sa mère.

La photographie et les cgi sont vilaines. Ça a l'air d'être la suite d'un film que je n’ai pas vu. Pas bio et un peu idiot mais il y a de bonnes scènes d'action.


Note : 03/10

Sword E Flag (2024)

Un épéiste s'éprend sans le savoir d'une spectre tandis qu'il chassait de puissants démons hors d'une ville sur ordre de son maître. Ce qui ne ravit pas sa condisciple.

Un patchwork malhabile de poncifs de la ghost romance wu xia pour plaire au plus grand nombre. Chaque séquence prise indépendamment est sympathique. Mais l'ensemble, noyé sous des balades liquoreuses envahissantes a du mal à constituer un film.


Note : 03/10

Celestial Track Of Peng Lai / The Wizard of Penglai (2020)

Le serpent blanc veut sauver son amoureux d'un sorcier jaloux.

Petite production honnête mais qui n'arrive pas à se démarquer. De l'artisanat soigné mais un rendu trop télévisuel et une romance artificielle.


Note : 10/10

Biography of Meng Po (2024)

Un homme cherche son épouse défunte dans l'au-delà et pour s'y rendre, il doit boire la soupe de l'oubli.

Une fantasy romance par-delà la mort, une belle histoire puissante et bien narrée avec une imagerie fantastique spectaculaire et renouvelée.


Note : 08/10

The Wild Blade of Strangers (2024)

Le frère du roi bouleverse la succession au trône en assassinant le prince héritier. Un groupe de loyalistes entre en résistance.

Un wu xia historique richement budgétisé ; La photographie est magnifique et la reconstitution très convaincante. The Wild Blade of Strangers est encore une preuve éclatante de la bonne santé du cinéma chinois et marque un bond qualitatif pour dépasser le direct-to-video et être simplement un très bon film de cinéma.


Note : 06/10

Hero Wu Song (2019)

Wu song a des plaisirs simples dans la vie ; il aime boire de l'alcool et se taper contre des bandits de grand chemin... Et ce n’est pas une peine de prison qui va l'empêcher d'en profiter.

Un solide kung fu pian néoclassique dans la filiation de la Shaw Brothers; qui adapte fidèlement le héros du roman Water Margin y compris dans ses travers. Belle réalisation épicurienne qui aime filmer la nourriture et les actrices. De bon combats format dtv.


Note : 08/10

Snipers (2022)

L'histoire vraie de Zhang Taofang, un tireur d'élite chinois combattant les soldats américains pendant la guerre de Corée.

Réalisé par Zhang Yimou et sa fille. Possiblement un film cinéma. Un excellent film dramatique. Il dépeint l'affrontement entre des snipers au coeur de l'hiver. Le film est prenant. La différence d'équipement des 2 camps sert le récit. Les personnages sont attachants. Et y a des scènes de légende.


Note : 08/10

The Curse of Turandot (2021)

Une princesse maudite et l'héritier d'un royaume détruit réunis par le destin du "ta gueule c'est magique".

Une belle production qui a reçu le prix du pire film 2021 en Chine. Ç'est méchant ! Ce conte de fée gentillet sans excès numérique est bon et l'action correcte. Sophie Marceau est toute mimi en princesse.


Note : 05/10

The Town of the Evil (2019)

Enfant, le protagoniste a délivré un démon qui a éradiqué sa famille. Devenu charlatant exorciste il devra se confronter à son passé.

De la "ghost comedy" vaudeville idiote et fauché dans la lignée des productions Film Workshop.


Note : 03/10

Lose control (2018)

Une équipe du swat contre des narcotrafiquants.

Un film de commando qui fait fuir de prime abord car idiot, fauché et peu crédible mais les téméraires resteront pour son récit nanar simplet prétexte à action. Petite durée qui passe vite. Honnête.


Note : 06/10

Deadly sniper/ Lethal Sniper (2019)

Pendant la guerre sino-japonaise, un soldat chinois est injustement incarcéré. Sa libération est conditionnée à la réussite d'une mission à haut risque : abattre un gradé ennemi. Il sera en binôme avec une officier chargée de sa surveillance.

Pauvre en action, ce téléfilm est très solide, bien interprété avec une bonne ambiance. Un bon petit film avec un mélange réussi (sniper et espionnage).


Note : 03/10

Xuan Tian Feng Yun (2020)

Querelle de clans d'épéistes..

Un scénario à la Chor Yuen qui après un début hésitant (car pénalisé par des changements de tonalité) donne au final un wuxia divertissant mais quelconque. Les combats sont trop légers pour porter le film. J'ai cependant bien apprécié pour son inspiration wuxia cantonnais seventies assumé.


Note : 03/10

The Fire Phoenix (2021)

Le phénix s'incarne en une belle jeune femme pour récupérer l'essence d'un oiseau volé par un puissant monarque.

Trop d'excès numérique. Un budget limité et une intrigue à peine esquissée. C'est mignon mais ça ne casse pas 3 pattes à un phénix. J'essaierai de le revoir.


Note : 03/10

Yasha my Deepest Love (2024)

La promise d'un guerrier kunlun est enlevée par des démons le jour de ses noces. Retenue en enfer, l'évasion va être difficile.

Le mythe d’Orphée version wuxia avec de bien vilaines cgi. Intriguant mais peu convaincant.


Note : 05/10

Blade of Flame (2021)

Un villageois est embarqué dans une lutte entre immortels pour une épée magique.

Un wuxia numérique équilibré grâce à une réalisation aérée qui valorise ses décors naturels. L'intrigue shonen est rythmée avec des combats typés jeu vidéo. Sympa. Le film s'appelle aussi The Legend of Immortal Sword Cultivation.


Note : 06/10

Chivalrous Forever (2020)

Remake de Come Drink With Me. Une honnête épéiste reçoit une mission de la part d'un noble corrompu.

Un téléfilm en forme de lettre d'amour à king hu et au wuxia classique et qui s'en sort bien avec un budget dérisoire grâce à une approche naturaliste et une volonté farouche de faire une suite à Come Drink with me.


Note : 05/10

The Blades Girls (2017)

L'empereur place sa confiance dans sa garde féminine pour assurer sa sécurité.

Du wuxia oldschool soigné sans excès avec un joli casting. Les combats minimalistes sont corrects. Bonne intrigue. Honnête. Belle photographie. Un bon petit téléfilm. Les flashbacks sur la formation de ces jeunes orphelines en redoutables guerrières participent au charme du film.


Note : 03/10

Detective Dee and the Dragon of Fire (2023)

Des morts inexpliqués à la cour, un dragon qui crache du feu et un mystérieux guerrier en armure. Devant une telle pagaille l'impératrice appelle Di Renjie.

L'intrigue est alambiquée. La production est jolie. Pas de vrai enjeu ou de suspense, l'histoire est trop bancale pour ça. Pas de combats vraiment épiques ni de drame émouvant. Juste un film de commande plutôt honnête et rythmé grâce à une courte durée (85 mn) et quelques sympathiques péripéties prétexte à action.


Note : 02/10

Blue Moon (2020)

Le retour à une vie « normale » pour 3 héros qui ont vaincu un puissant démon.

Plus navet que nanar, le film est volontairement très étrange dans tous ses aspects. Il doit s'agir d'un film promotionnel pour la sortie du jeu mobile éponyme dont le scénario relève des mêmes ficelles que les histoires de retour dans le temps des webtoons de fantasy.


Note : 09/10

Damocles (2020)

Le bourreau du roi essaie de gérer sa culpabilité en changeant de vie.

Le réalisateur de The Hidden Fox signe un film de sabre historique bien aiguisé. C'est très bon et ça ressemble un peu à Brotherhood of the blades (2014).


Note : 02/10

Soul Master League of Gods (2020)

La démon renarde s'échappe de sa prison.

Une fantasy numérique fauchée à l'étrange étalonnage de l'image. Le film ne démérite pas mais son ton potache peine à intéresser malgré quelques scènes réussies d'action et d'humour.


Note : 05/10

The Legend of Yang Jian (2018)

Un homme souffrant d'amnésie, va défendre un village des brigands.

Budget limité, Presque aucune cgi par rapport aux normes du genre et petite durée. Le film a une bonne tenue façon péplum italien fauché. C'est pauvre en action mais l'histoire inspiré de Spartacus est bien. Pour conclure le récit il faut regarder The Legend of Chi Lei (2018)


Note : 08/10

Cross the Battlefield (2023)

Un père désapprouve son fils qui veut devenir proplayer d'e-sport sur un jeu façon Counter Strike. Un accident électrique survient ...

Une comédie de science-fiction attachante sur le dialogue entre les générations. C'est bien interprété. Les phases in game sont remplacés par des séquences de gunfight IRL absolument géniales. Le film est vraiment réussi.


Note : 06/10

Di Renjie's magical moth (2020)

Les meurtres s'accumulent à la cour sous le coup d'hallucinations. Le détective Dee doit résoudre cette crise.

Un honnête téléfilm avec une histoire sympathique orientée drame et combats et des acteurs solides. Plus wuxia historique qu'enquête. L'un des meilleurs épisodes de cette licence pour le dtv. Les personnages sont charismatiques. Le film est référencé parfois sous le titre Di Renjie: Phantom Moth.


Note : 07/10

Wild Swords (2020)

Des hommes de main sont chargés de convoyer un otage dont l'identité est cachée. Le début des galères.

Wild swords est un choc esthètique et narratif car il fusionne le chambara et le film de sabre chinois avec une approche naturaliste et shakespearienne. Forcément on pense à Akira Ķurosawa mais également au global wuxia chinois des années 2000. Le rythme est posé.


Note : 05/10

Sniper (2020)

Des mercenaires doivent libérer des otages humanitaires en Afrique.

Sorti sous le nom de Sniper Tiger Unit. Du pur cinéma d'exploitation pour ce film d'action pétaradant. Fusillade et baston pour ce dtv qui ne démérite pas. Générique mais divertissant. Ça se regarde sans déplaisir.


Note : 05/10

Luban Thaumaturgy (2022)

Une enquête sur un monstre aquatique qui fait régner la peur à la cour impériale.

Du wuxia plein de mécanismes steampunk et d'automates tueurs. Manque de budget pour mettre le tout en scène mais il y a des séquences réussies. Et pour lier le tout une enquête façon detective dee. Le film est réussi. Les effets spéciaux sont bien intégrés au récit grâce à une réalisation fonctionnelle et appliquée. Avec une bonne photographie et une petite durée (70 mn), c'est un film recommandable si vous supportaient encore les clones de Die Renji.


Note : 07/10

The Story of Yuan Tiangang (2024)

Aprés le massacre de son clan, un orphelin découvre qu'il est immortel. Devenu tueur à gages et devin, il semble errer sans but. Un héros, cynique et étranger aux passions humains, qui n'est peut-être pas si indifférent aux soucis des mortels.

Le récit est prenant. Le film est de facture convenable. Son ton introspectif qui s'appuie sur une excellente voix off et sa structure différente des normes du web chinese cinéma rendent le tout mémorable malgré des défauts et peu d'action.


Note : 06/10

Westbound Inn (2022)

De dangereux bandits échouent en plein tempête de sable dans une auberge. La cohabitation va être difficile.

Variation de New Dragon Inn qui donne un bon wuxia au budget serré bien caché par du huis clos, hommage évident à The Hateful Eight. Bonne histoire. Le film souffre de défauts mais avec sa courte durée de 73mn, je lui pardonne beaucoup. Bonne ambiance western et acteurs convaincants.


Note : 03/10

The Sniper (2021)

Qin WeiZhou est un déchiffreur de code qui résiste à l'occupant japonais. Tombé aux mains de l'ennemi, Il pourra compter sur des snipers chinois pour l'aider.

Un solide film de guerre bien équilibré mais un peu mou. Le film est astucieux pour cacher ses limitations de budget.


Note : 06/10

Demon Hunter (2020)

Un exorciste épargne sa partenaire qui a été possédée par un démon. En punition son maître lui confère le pouvoir de discerner le mal et l'ostracise.

Ce film de Wang Kai avec Raquel Xu et un excellent Ashton Chen a une bonne intrigue bien menée (95 mn). Mention speciale pour la performance de Waise Lee qui cabotine avec délice en méchant au début du film. L'atmosphère est réussie grâce à des cadrages maitrisés et l'absence d'humour. Niveau production c'est moyen mais ça suffit. L'action est très correcte. Bien joué. Il faut voir Monster Hunter (2021) pour connaître la fin du récit.


Note : 04/10

Hou Yi (2021)

La légende de l'archer céleste Hou Yi remonte à l'antiquité chinoise. Elle est aussi dense que celle d'héraclès. Le film nous conte le début quand il va assumer son destin héroïque et sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme Chang’e.

C'est de la sword and sorcery convenable qui copie quelques scènes de The Fellowship of the Ring de Jackson. Ça contribue à rendre le film sympathique. Formellement peu de moyens pour beaucoup d'ambitions. C'est emballé avec soin surtout avec un effort sur les décors. La réalisation est fonctionnelle. L'action est le point faible du métrage. Il n’y a pas grand-chose. La romance est un peu artificielle. Niveau antagonistes, y a l'œil de Sauron et une fort jolie Saruman. Un film qui m'a fait découvrir une légende que j'espère voir adaptée dans un film à gros budget.


Note : 07/10

White Snake (2021)

L’amour contrarié entre une femme, incarnation du serpent blanc, et d’un lettré candide.

La légende du serpent blanc en mode baston exorciste.
Le genre de film que Tsui Hark aurait pu faire il y a 30 ans. Beau, inventif, dynamique, spectaculaire... Le haut du panier des dtv chinois. Excellente porte d'entrée sur le « web chinese cinema ».


Note : 04/10

Legend of Herring (2022)

Témoins de la cruauté des hommes entre eux, les esprits en sont attristés. Un valeureux chasseur de démosn agira comme médiateur dans la difficile cohabitation des esprits avec les hommes.

Un film sur l'incompréhension entre les personnages. Le récit est un peu poussif sans être mauvais. Quelques belles image mais rien de mémorable. Dispensable. Les acteurs sont investis. le film interroge sur les préjugés et la tolérance. Cette réflexion ne permet pas au film de sortir du produit très générique mais d’exploitation.


Note : 04/10

Legend of Snake 1 et 2 (2021)

Un serpent blanc veut devenir un homme. Une femme frappée de malédiction veut en guérir. Leur rencontre était écrite.

De la fantasy romance shôjo pour ce joli diptyque rythmé avec de l'action et des personnages variés. 2h50 au total. Les combats sont sympathiques et les effets spéciaux numériques servent bien le récit. La production reste trop télévisuelle. Pour résumer, c'est réussi mais faut être le public cible sinon vous allez grincer des dents.


Note : 02/10

Nine Braid Fox (2021)

Un cruel eunuque s'est emparé du pouvoir et s'il veut pouvoir se reproduire, il doit tuer le renard à 9 queues.

Si vous survivez au 25 premières minutes de comédie bien lourde alors vous aurez un divertissement correct avec un humour étrange et beaucoup trop de cruauté pour une comédie.


Note : 06/10

Lady of the Dynasty (2015)

Li LongJi, empereur de la dynastie Tang, tombe amoureux de la femme de son 18ème fils sous l'oeil curieux d'un ambassadeur byzantin.

Cette version Dtv du film de 2015 est amputée de 30 minutes par rapport à la version cinéma. Mais cela reste une belle fresque historique autant sensuelle que cruelle.


Note : 04/10

No Way to Escape / The Speed Warrior (2021)

Un policier essaie de sauver un homme d'affaire aux mains de la pègre. En représailles, la pègre séquestre la copine du policier.

Un polar d'action de série B. Sur 78 mn il fait beaucoup dont un peu de gunfight appliqués, du mélodrame, de la course poursuite et une enquête bien menée. Bons acteurs. Mais ça reste moyen de gamme.


Note : 03/10

The Magic Lotus Lantern (2021)

Une épeiste s'infiltre dans le palais céleste pour s'emparer de la lanterne magique et sème le chaos. Le garde yang jian en est tenu responsable.

A ne pas confondre avec 2 films de 2020 intitulé Lotus Magic. Une comédie où un immortel découvre la vie des humains.
Un petit téléfilm qui se regarde tranquillement. Pas vraiment d'action ni de fantasy wuxia. Juste un petit conte avec quelques excès de fonds verts. Heureusement la durée est courte (72 mn).


Note : 07/10

The Whirlwind of Sword and Fairy (2022)

Un mage noir promet de revenir accomplir sa vengeance. Le grand maître forge avant de mourir 2 épées pour donner une chance à ses successeurs.

Ce film possède plein d'idées de combat inspirés des animés manga et qui malgré des contraintes de budget et d'effets spéciaux donnent un spectacle drôle, parfois épique, et souvent attachant. Les combats sont nombreux, fluides et fun. Le rythme est sympathique. Les personnages intéressants. Retrouver Raquel Xu (Thief Heroine) dans cette comédie wuxia de fantasy adaptée d'un jeu vidéo est un plaisir.


Note : 05/10

Bangkok Storm (2023)

Un boxeur dans des combats truqués refuse de se coucher. Voilà qui mécontente la pègre.

A 51ans, Fan Sui-Wong se donne dans ce film très inspiré de ce que faisait Tony Jaa. Et notre vétéran délivre une bonne prestation martiale. Mais la réalisation est à la traine dans les combats et ne valorise pas les chorégraphies. L'action est surdécoupée et les ralenties alourdissent l'ensemble. Il manquait un réalisateur pour tenir une pépite d'action. En l'état, c’est un film laborieux.


Note : 05/10

Unparalleled Yanshi: Gracious Master of Emei (2018)

Er huan, en gagnant le tournoi de l'école Emei , remporte l'épée convoitée du clan et de la jalousie de certaines de ses condisciples.

Un wuxia féminin avec une intrigue vénéneuse façon Chor Yuen. La protagoniste est supplantée en charisme par le reste du cast. Le protagoniste lui est fade. Le mind game et les faux-semblants sont savoureux. La direction artistique s'inspire du Hero de Zhang Yimou. La photographie est propre. Le récit avance laborieusement. Bonne production. Réalisation fonctionnelle.


Note : 06/10

Tale of Phantom A Love Story / Encounter with Fate (2023)

Un érudit s’éprend d’une femme fantôme.

Un remake de « a chinese ghost story » sans budget mais avec un bon sens de la composition et du cadre. Le casting est impeccable (la dynamique entre les actrices est un point fort). Un bon petit film qui reste en deçà des autres remakes mais qui ne démérite pas et arrive, avec des variations sur le cadrage et les drapés, à faire aussi bien que certaines des scènes iconiques de l’original. Durée: 85 mn.


Note : 06/10

Dragon Hunter 1 / Dragon Spell (2020)

Un chasseur de démons perd ses pouvoirs en protégeant un village d'hommes-poissons. Heureusement, il aura des équipiers quand viendra une terrible menace.

Le 1er film de la trilogie Dragon Hunter de Dai Xi-Fan. Un début en douceur mais réussi avec quelques très bonnes scènes. La petite durée (1h17) est appréciable. De la bonne fantasy pour un très bon triptyque.


Note : 07/10

Legend of the Naga Pearls (2017)

Des personnages aux motivations diverses sont contraints de s’allier pour voler des pierres de pouvoirs aux mains d’un régime totalitaire.

C’est un film cinéma. La licence multimédia de fantasy Novoland est très appréciée en Chine. Cette itération est un grand film d’aventure avec une forte part de numérique et constitue l’entrée la plus orientée action et donc accessible pour le béotien. C’est fun, spectaculaire et respectueux du spectateur pour peu qu’il adhère à la direction artistique.


Note : 06/10

Guard the Pass of Han (2020)

Un cruel général vient se livrer à des crimes dans un village au frontière du désert… Divers personnages n’ont d’autre choix que de rejoindre la résistance en dépit de lourds sacrifices.

La « désert exploitation » donne toujours de bons films. Guard The Pass of Han le prouve encore.


Note : 05/10

Best Mechanism Great Master / Weird Technician (2020)

Une belle épéiste contacte une jeune machiniste pour résoudre les mécanismes qui mène à un trésor très convoité.

Dispensable et générique mais l’histoire est correcte. Les idées visuelles pullulent pour ce wuxia qui sort de l’ordinaire avec sa touche Steampunk. Les combats sont cool. La romance esquissée entre les deux protagonistes est mignonne. Le film est sympathique mais souffre d’une structure narrative un peu bancale.


Note : 06/10

Magic Mechanism Masters / Mohist Mechanism (2021)

Le descendant d’une lignée éteinte (le clan légendaire des machinistes) veut délivrer la femme qu’il aime d’un labyrinthe plein de pièges mortels.

Charmant et généreux, ce wuxia steampunk souffre d'un scénario confus. La séquence d'ouverture est l'une des meilleures d’un dtv. Beaucoup d'originalité pour un divertissement satisfaisant. Belle influence du manga Naruto.


Note : 03/10

Taoist Master Zhang et Taoist Master Zhang 2 (2020/2021)

Un maître exorciste part avec son disciple dans une aventure pleine de dangers pour répondre à l’appel d’un ami. Le second film narre une nouvelle aventure.

C'est vraiment pas bon. Le second film passe mieux. Plus court moins ampoulé avec de meilleurs combats mais ça reste médiocre. Le cinéma chinois pour le web offre de bien meilleures alternatives.


Note : 06/10

The Taichi Master (2022)

Un maître part en expédition punitive pour libérer le royaume du mal qui le ronge et pour l’amour d’une femme avec laquelle il entretient une relation équivoque.

La pléthore de combats donne lieu à une bonne séance de cinéma bien que l’ensemble reste oubliable. L’héritage Tsui Hark transpire dans les meilleurs passages de ce film. A noter le design des méchants qui semblent tirés d’une oav du studio Madhouse. Un film très recommandable.


Note : 08/10

The Final Master (2015)

Un maître de wing chun voit son couple fragilisé par la toxicité du monde des arts martiaux et son désir de prouver la supériorité de sa discipline.

Il s’agit d’un film cinéma. Un film atypique et ampoulé qui questionne la transmission, des arts martiaux mais également dans le cinéma. Bien que les combats ne soient pas le sujet du film, ils sont présents et de qualité.
Un film étrange qui arrive à captiver mais qui peine à enthousiasmer.
Le film est prétexte à l'exploration des dynamiques au sein d'un couple, de sa naissance à sa mort, une chronique d’un divorce. Singulier.


Note : 07/10

New Kung Fu Cult Master 1 et New Kung Fu Cult Master 2 (2022)

Nouvelle adaptation d'un classique littéraire. Le parcours d’un jeune homme au lignage prestigieux dont les parents ont été victimes de la malignité du monde des arts martiaux. Son seul désir est d’y ramener la paix.

Nul doute que le budget a été reparti entre les 2 films. L’histoire est expédiée et les personnages sont réduits à des archétypes. Le spectacle que propose ce 1er film est satisfaisant. La seconde partie en rappelant les enjeux narratifs et en renouant avec sa trame romanesque constitue un bien meilleur film même si les fans d'action vont rester sur leur faim. L'ensemble constitue un spectacle très recommandable.


Note : 05/10

Wild Ghost (2023)

La chasse au trésor pour récupérer 3 cristaux de jade porteurs d’un pouvoir fantastique.

Un film d’aventure en carton-pâte qui arrive à faire la synthèse d'éléments disparates (50 ans d'idées prises dans les films d'aventures d'Hollywood) pour forger sa propre identité. À réserver aux ceintures noires du film chinois pour le web.


Note : 08/10

A Chinese Fairy Tale (2011)

Remake de Wilson Yip de « A Chinese Ghost Story » pour le cinéma.

La photographie du film est superbe. L'histoire convenue a été un peu complexifiée par un triangle amoureux. Les scènes d'actions et les sfx sont excellents. Un très bon film en se gardant de toute comparaison.


Note : 03/10

The Ghost Outlaws (2021)

La brigade anti-narcotique compte sur leur policier infiltré pour arrêter le cartel de la drogue « Ghost ».

Ghost Outlaws bien que divertissant ne fait rien en bien ni rien en mal. L’indifférence est pire que la médiocrité.


Note : 07/10

League of Gods (2016)

Adapte la fin de l'investiture des dieux (la concubine démon Daji).

Y'a Jet Li et l'ambition de Lord of the Rings mais des Cgi faits avec une Playstation 2. Un film épique sans temps mort mais visuellement repoussant. Une bonne fantasy sur fond vert.


Note : 06/10

Wu Song Bloody Battle with Lion House / The Legend of Justice Wu Song (2021)

Wu Song, s’étant absenté, à son retour apprend la mort de son frère.

Ce film revient sur les mêmes événements que le film « Wu Song vs. Ximen Qing (2020) » mais en prenant le partie du protagoniste féminin. Une construction en miroir qui implique de regarder les deux films pour avoir une vision d’ensemble.


Note : 05/10

Legend of Zhao Yun (2021)

Un épisode des royaumes combattants. Zhao Yun s’apprête à affronter l’armée de Cao Cao pour délivrer un ami.

Décors naturels et casting d'anciens pour ce dtv qui adapte un épisode des 3 royaumes. Le film est ambitieux mais trahit par son petit budget (78mn). Il reste digne avec sa réalisation classique influencée par le chambara. Plutôt un bon film.


Note : 06/10

Detection of Di Renjie et Detection of Die Renji 2 : Solitary Skies Killer (2020)

Deux enquêtes du Détective Dee.

La production est moins prestigieuse que Red eyes ou que Flying demon Head mais la narration tranquille du réalisateur Francis Nam est propice au développement des personnages. Un Di Renjie plus dans la compassion que froid calculateur. Les scénarii sont intéressants. Mais ces 2 téléfilms ne feront pas l'unanimité, la faute a un manque d'action. Ce diptyque est peut être le plus respectueux de la structure installée par Tsui Hark.


Note : 04/10

Storm over Luoyang / Reincarnation Land (2022)

Une jeune voleuse fait un pacte avec un démon.

Un esprit Film Workshop mais un scénario problématique.
Généreux, de belles images mais l'impression que ceux derrière la caméra sont infiniment plus impliqués que les acteurs... Triste.


Note : 04/10

The Demon Hunter / The Exorcist (2022)

L’empereur serait devenu un démon. Un couple d’épéistes talentueux force l’entrée du palais pour en avoir le coeur net.

Renommé The Exorcist par iqiyi pour sa sortie mondiale. Le film est sympathique. Mais il ne m'a pas embarqué.
L'atmosphère démons chinois, une jolie méchante, des 1er rôles capables de performances physiques et des combats inventifs. Malgré la présence de la ravissante Daniella Wang, le film m'aura laissé de marbre. Certains plans cgi et les pointes d'humour n'étaient pas nécessaires. Une intrigue un peu artificielle et qui désamorce les éléments surnaturels.


Note : 04/10

Detective Dee: Dragon Hidden in the Mysterious Hole (2023)

Une enquête du Détective Dee.

Le concept du detective dee même s'il donne encore des résultats sympathiques comme ce film (1h05 de durée) semble quand même bien rincé. Au programme, des ninjas assassins, une wyvern et la ravissante Daniella Wang. C'est divertissant.


Note : 03/10

Ten Tigers of Guangdong Invincible Iron Fist / Jiang Hu (2023)

L’histoire de l’un des dix tigres de canton qui a été renvoyé du monastère de shaolin car il était animé par la colère.

Fan Siu Wong tient le rôle d'un moine shaolin défroqué. Un téléfilm sans budget qui déroule son intrigue sans ambition. Le film est médiocre d’autant qu’il a eu 3 réalisateurs. Un film de kung fu ennuyeux et mal mis en scène.


Note : 05/10

The Book and the Sword (2023)

Sous la dynastie Qing, un jeune homme doit succéder à la tête du clan d’artistes martiaux chargé de protéger un livre très convoité.

Adaptation du roman éponyme de Louis Cha. Un téléfilm honnête avec un parfum hk oldies (d'ailleurs l'intrigue a été adaptée avec plus d'ambition par Ann Hui). Une petite production pleine de poncifs mais le Dtv chinois progresse. Agréable d’autant que les combats sont de qualité.


Note : 03/10

The General Yu Dayou (2023)

Sous la dynastie Ming, un jeune homme affronte les pirates japonais version manga.

Un scénario MacGuffin, une utilisation des poncifs de la « fantasy romance wuxia » et un savoir faire artisanal peinent à sauver ce film de la médiocrité. L’aventure est générique. Quelques bonnes scènes et une bonne qualité de production ne suffissent pas. D’autant que les acteurs sont décevants.


Note : 02/10

Kill the Drug Lords (2023)

Le combat du chef de la police et de son collégue infiltré pour faire tomber un cartel de la drogue.

Un film qui meuble. Il ne s’y passe rien.


Note : 06/10

Soul of Light (2023)

Adaptation du roman / manhua / animé éponyme. Un jeune homme pour venger sa mère et sauver son village des démons part apprendre les arts martiaux auprès du clan mystique des renards.

Un film chinois de high fantasy très bien produit et agréable techniquement, c'est solide dans tous les aspects. Cependant, ça manque de moments de bravoure et de folie pour marquer le spectateur. C'est recommandé. Ce film appelle une suite au récit.


Note : 04/10

The Antarctic Octopus (2023)

Des transporteurs doivent livrer du matériel dans un laboratoire scientifique en antarctique dont le responsable a fait des expériences étranges.

Le film fait 1h30, il démarre au bout de 45mn et il délivre ce qu'il promet. Malheureusement les personnages sont mal caractérisés. Un divertissement très honnête pour les curieux.


Note : 07/10

Full River Red (2023)

Le film raconte la genèse d’une chanson patriotique (équivalent de « La marseillaise »).

Un film avec des barrières culturelles et patriotiques. Zhang Yimou est fidèle à lui même. Formellement abouti, ce drame réaliste tragi-comique où des humains médiocres et faillibles courent après leur intérêt avec parfois de l'héroïsme chez "les petits gens" victimes de l'absurdité du pouvoir royal, est dans la continuité thématique de son précédent film Shadow.
La sincérité de son romantisme est questionnable car l'esbroufe n'est pas loin.


Note : 05/10

Raging Fire (2023)

Un policier rongé par la culpabilité, après avoir perdu ses coéquipiers lors d’une opération pour arrêter des trafiquants de drogue, fera tout pour coincer les criminels.

Du polar noir, urbain et nocturne comme ce que proposait Kirk Wong à ses débuts. C'est cliché mais efficace. Durée 1h15 mais il doit existait une version uncut de 1h20.


Note : 06/10

Chu Liu Xiang The Begining / Chief of Thieves Chu Liu Xiang (2020)

Une aventures de Chu Liu Xiang, le dandy artiste martial créé par Gu Long et héros des films Clans of Intrigue, Legend of the Bat et Perils of the Sentimental Swordsman.

L’acteur peine à faire oublier Ti Lung mais il joue le personnage avec bonheur. Un récit légèrement confus et elliptique imputable au romancier Gu Long. Une jolie production joué avec fraîcheur. C’est très sympathique.


Note : 08/10

Kung Fu Master Huo Yuan Jia / Fearless Kung fu King (2020)

Huo Yuan Jia, encore jeune et impulsif, doit apaiser les querelles du monde des arts martiaux chinois, plongé dans le chaos par l’occupant japonais.

Le haut du panier des films de kung fu en direct-to-video. Les combats sont excellents et inventifs.


Note : 02/10

The Book of Mythical Beast (2020)

Les animaux fantastiques version wuxia.

Pas loin de 1h56 soit le plus long dtv. Une durée injustifiée et le résultat est très laborieux. La faute au scenario. Enchaînement de sketchs comiques et de bestioles ratées.


Note : 03/10

Battle of Wizardry (2020)

Guerre entre taoistes pour la suprématie.

Le remake de The Battle Wizard (1977) de la Shaw Brothers. Très différent, il parvient à éviter la comparaison avec son aîné. Reste un dtv moyen bien que très appliqué. Vraiment pas une priorité à conseiller.


Note : 04/10

Laoshan Taoist (2021)

Une jeune homme veut apprendre le taoïsme. Commence une quête qui lui donnera la force pour affronter les Démons.

Un abus de fond vert et une performance d’acteurs inconsistante.
Une seconde moitié sympathique mais rien de mémorable. Correct.


Note : 02/10

The Mystical Treasure (2018)

Chasse au trésor dans un tombeau maudit.

Un genre de films à succès en Chine c'est le film de pilleurs de trésors.
Celui là est très décevant.


Note : 02/10

Monster Hospital (2021)

Un humain se retrouve par erreur dans une clinique dédiée aux soins des monstres, tenue par une jolie démone. S’en suivra de nombreuses péripéties prétextes à comédie.

Une comédie bien lourde à base de monstres de la mythologie chinoise et d'exorcistes. C'est clairement pas fait pour les occidentaux. Le décalage culturel est important. Les effets spéciaux sont très sympathiques.


Note : 02/10

The Dragon Nine (2022)

En avalant le remède mystérieux, un paysan fait naître les 9 incarnations du dragon.

Une comédie fantastique orientée jeunesse et respectueuse de son jeune public. Ca reste difficilement recommandable surtout pour un adulte. L’humour est très particulier.


Note : 03/10

The Mystic Nine: Begonia from Qingshan (2022)

Un résistant chinois doté de pouvoirs affronte l’occupant colonial.

Le film copie la genèse de Magneto dans X-Men First Class avant de proposer un développement original. Une histoire de X-Men chinois façon espionnage. Regardable.


Note : 02/10

Nine Kingdoms in Feathered Chaos: The Love Story (2021)

Un membre de la tribu ailée s’éprend d’une humaine. Cela constitue un interdit dans le monde fantaisiste de Novoland où prend place le récit.

La licence Novoland, malgré sa pléthore de séries Drama et sa grande audience dans le monde, est très inégale. Le film cinéma Legend of Naga Pearls de 2017, dérivé de cette franchise, était sympathique. Ce direct-to-video, en revanche, est médiocre.


Note : 06/10

Agent Crazy Flower / Miss Danger (2020)

Une agente gouvernementale dont l’équipe a été décimée lors d’une mission d’assassinat du chef de la pègre, est traquée par les tueurs de la mafia.

La réalisatrice Zeng Li nous livre un honnête girl with guns avec la charismatique Raquel Xu. C’est un peu fauché mais sincère et efficace.
Peu de scènes d'action mais l’ensemble est solide.


Note : 05/10

Queen's Return / The Return of the Sister-in-Law (2021)

L’unique rescapée du massacre de sa famille a suivi une formation de tueur à gages pour survivre aux épreuves de la vie.

La réalisatrice Zeng Li retrouve son actrice Raquel Xu de « Miss Danger » pour ce spin off de la franchise de films dtv « Queen of triads ». Du girl with guns esthétique, sincère, efficace et même spectaculaire.


Note : 02/10

Mistress Killer (2016)

Une détective privée chargée d’apporter des preuves sur les maris adultères se retrouve avec des tueurs sur le dos.

Malgré la présence de Li Meng-meng, l’actrice de la série de films « Queen of kung fu ». C'est vraiment pas bon.


Note : 03/10

Kowloon Walled City (2021)

Un guerrier va aider la résistance à libérer la ville de la présence coloniale.

Ça fait la bagarre pour pas grand chose, peu d'humour et un scénario maladroit. Un film vraiment médiocre. Seule la séquence d'ouverture est de qualité.


Note : 04/10

Door Guardians, Door Gods (2020)

Sous la dynastie Tang, 2 membres de la garde impériale doivent coopérer pour arrêter un puissant enchanteur qui a jeté une malédiction sur le palais.

1ère réalisation de Liu Kaiyi qui peine à livrer un film homogène.
Le réalisateur finit par se débarrasser du script d'enquête complexe et des moments laborieux de comédie romantique et nous livre une 2ème moitié rythmée. Film respectable mais oubliable.


Note : 06/10

The Battle for Justice (2023)

Un policier infiltre un gang de criminels sadiques.

Un polar noir, violent et tendu. L'action brutale et l'esthétique crade témoignent du regard désabusé que le protagoniste projette sur un monde ravagé par la drogue. Un film solide.


Note : 03/10

Master of Demon Subjugation (2020)

Une enfant assiste à la mort de sa mère (un esprit de la forêt) assassinée par des villageois qui se parent de vertus.

Un conte de fantasy wuxia inégal avec quelques combats et une atmosphère recherchée mais qui se perd dans la comédie de bas niveau. Un film médiocre.


Note : 06/10

Dragon Hunter 2 (2020)

Un érudit aide de manière impromptue une chasseresse de démons à chercher une perle contenant l’essence d’un dragon.

Dai Xi-Fan a réalisé une trilogie de 3 films d'aventures indépendants autour de la cohabitation humains / dragons. Les films ne sont pas numérotés et s’appellent tous « dragon hunter ». Ce 2ème volet joue la carte de l’action / aventure. Les maquillages et les prothèses peuvent prêter à moquerie mais les acteurs, totalement impliqués, virevoltent avec talent pour notre bonheur. Une formule un peu générique mais un travail soigné d’artisans. Le rythme est excellent, c’est un plaisir à suivre.


Note : 02/10

The Devildom Elephant Man (2023)

Un résistant du royaume du Siam durant l’occupation Qing affronte un démon pour venger la mort de la princesse.

Un nanar de mauvais goût. 73 mn de non sens stylisé avec pouvoirs spéciaux et invocations d'éléphants. D’ailleurs, affubler l’antagoniste d’une tête d’éléphant pour les scènes de kung fu n’est pas une bonne idée. Scènes de combat décevantes. Du spectacle de Grand Guignol.


Note : 07/10

Zhao Zilong (2023)

Zhao Yun dit Zilong est un lancier légendaire de la période des 3 Royaumes et il a eu droit à de nombreuses adaptations cinéma. Ici, un retour sur ses jeunes années avant de rentrer au service de Liu Bei.

Un dtv de la qualité d'un film cinéma. Un très bon film historique. 80mn qui passent vite.


Note : 07/10

Zhao Zilong: God of War (2020)

Le film développe le passage épique de la vie de Zilong où il secourt la femme et le fils de son seigneur Liu Bei.

A 33 ans, Luo Le a déjà bientôt réalisé une vingtaine de films dont certains vraiment bons comme The Tang's Creed, A Hero Named Koxinga ou Forbidden Zone. Son traitement de la période historique des 3 royaumes façon beat them up de jeu vidéo est jouissif. Le film est épique et garantit le spectacle.


Note : 07/10

Forbidden Zone (2023)

Des candidats à la transcendance, ce qui confère un level up de puissance, doivent participer à une course pour atteindre un mausolée mystérieux et s’emparer d’un artefact magique.

Un wuxia de fantasy shonen plein de cgi réussis. Le plot est un peu mince mais pour 1h28 de métrage c'est parfait. Les ambitions sont colossales et il arrive souvent à être épique. Une surprenante générosité et beaucoup d'optimisation de budget.


Note : 07/10

Fight Through the Yin-Yang House (2023)

Un prêtre exorciste doit gérer la paranoia d’un village frappé de la malédiction par la « femme rat ».

Le film est brillant et dispose d'un bon budget (pour du dtv) en plus d'être formellement beau. Le folklore dépeint est original. L'écriture et la narration avec ses sous intrigues à la Agatha Christie et ses flashbacks dont certains émouvants, sont très réussis.


Note : 07/10

Pursuit (2023)

Une policière du swat a été enlevée par des criminels sadiques. Ses coéquipières feront tout pour tenter de la retrouver.

Un girl with guns efficace avec Li Meng-Meng. C'est généreux, assez violent et sombre. L’histoire, les gunfights et les combats sont très appréciables.


Note : 04/10

Tale of the Mural (2023)

Un peintre va libérer 2 démones scellées dans une tapisserie et tomber amoureux de l’une d’elles. Tandis que l’autre cherchera à le tuer.

La réalisatrice Li Yu-Xi (Hua Mulan, Sword of Destiny...) offre une « ghost romance comedy » correcte. Ça semble convenu mais le traitement est un peu plus subtil (réflexion sur la romance comme fabrication artistique).


Note : 08/10

The Comeback (2023)

Un homme d’âge mûr amnésique doit affronter une escouade de tueurs professionnels.

Chris Huo ne déçoit pas. Encore un film solide. Une histoire un peu décousue mais pleine d'archétypes prétexte à action. C'est pas forcement son meilleur film mais c'est celui où il travaille le plus sa narration visuelle et réalise son « Time and Tide » et peut être le film d’action de l'année. Très réussi.


Note : 04/10

Get in the Dark (2023)

Un journaliste enquête sur des cas de possession par des poupées de papier.

Un enquête fantastique au traitement lent et introspectif. Le film est solide et didactique concernant le folklore autour des poupées en papier sans pour autant effrayer ou surprendre. A voir par curiosité pour son ambiance, son traitement psychologique des personnages et sa portée dramatique.


Note : 03/10

Fate : Into the Wall (2023)

Un exécrable taoiste recherche son maître.

C'est pas bien et c'est long (1h46).


Note : 04/10

Evil Spider (2023)

Des méchants s’emparent du royaume et transforment les habitants en zombies. Un petit groupe résiste.

Un film d’aventure humoristique et idiot. Les cgi et les maquillages ne sont pas terribles mais les costumes sont sympathiques. Le coté récit pulp est amusant. Les acteurs sont moyens.


Note : 08/10

Lop Nord Tomb (2023)

Chasse au trésor dans un vaste tombeau souterrain pour conjurer une malédiction.

Le sous genre « des pilleurs de tombe » du dtv chinois s'améliore en jouant la carte du fantastique numérique décomplexé et spectaculaire. C'est plus une compilation de stages de jeux vidéo qu'un film... tant mieux. 90 minutes qui filent. Clairement le meilleur représentant d’un genre souvent décevant.


Note : 06/10

Super Daddy (2023)

Un couple d'acteurs de films direct-to-video divorcé essaie difficilement de maintenir de bonnes relations pour leur fille.

Une comédie romantique d’action. Un discours méta sur l'industrie. Et des combats parodiques vraiment bien faits. Sammo Hung fait un caméo dans ce film où joue son fils Tin-Chiu Hung. Maladroit parfois mais souvent attachant.


Note : 03/10

Swat Angels in mission (2023)

Une femme, dont le père est un policier infiltré dans un réseau de trafic de drogue, a intégré une brigande anti-stupéfiants pour démanteler ce cartel.

Un girls with gun sans budget, poussif mais avec un bon début et une bonne fin. Il y a de bien meilleurs dtv à regarder, surtout en 2023.


Note : 03/10

The Man's Secret (2023)

Copie de Detective Dee.

Que vaut le genre "Agatha Christie wuxia" en 2023 ? Ici peu d'évolution dans la recette voire une lassitude. Simon Yam incarne une sorte de Detective Dee peu inspiré. Le concept est usé jusque la corde, sa bonne performance ne suffit pas.


Note : 06/10

An Enslaved Princess (2014)

Réduit en esclavage, une princesse est contrainte de devenir la concubine du roi qui a massacré son clan.

C’est écrit et réalisé par Ebusi Yonglin ; le film assume une démarche d’auteur. Rare pour un téléfilm. C'est inspiré d'une conte de Mongolie et ça sonne juste (Yonglin en est originaire). Un très beau portrait de femme pour un beau voyage.


Note : 07/10

Fights Break Sphere (2023)

Un enfant qui a assisté à la mort de sa mère par un tyran va se découvrir grâce à un immortel dont l’âme est enfermée dans un anneau, une formidable destinée.

Adaptation du roman / webtoon / anime / drama « Battle Through The Heavens ». Condenser une épopée fleuve de fantasy shonen c'est difficile. Le film s’en sort bien et la dramaturgie fonctionne. Un bon divertissement.


Note : 06/10

Fights Break Sphere 2 (2023)

Notre « naruto chinois » continue sa quête de puissance pour venger sa mère et protéger ses amis.

Inspiré par Dune et Star Wars (ce qui permet de renouveler les visuels), une adaptation attachante. La 2ème partie sort 1 mois après la 1ère, c'est très appréciable. La réception en Chine n'a pas été bonne. En effet, les fans ont encore en tête le drama de 2018 qui a fait éclore des stars de l'industrie. Ça peut nuire à la sortie d'autres opus. Objectivement c'est qualitatif.


Note : 03/10

Conjuring Curse (2023)

Un trio d'antiquaires doit résoudre un mystère autour de poupées maudites.

1h46 quand même. Un petit tour dans le désert de Gobi. Exploration de catacombes. C'est pas terrible mais y a du budget. Un petit film d'aventure qui passe le temps. Dispensable.


Note : 03/10

Taoist Priest In The Tomb (2023)

Chasse au trésor dans un vaste tombeau souterrain pour conjurer une malédiction.

Une ambiance qui vous garde dans le film avec de bons acteurs. Ça recycle avec bonheur dans les limites de ce qui est permis avec les codes du genre « pilleurs de tombe » pour une démarche honnête. Mais c’est insuffisant pour en faire un bon film.


Note : 02/10

Immortal Slaying Knife (2023)

Joker !

C'est Shakespeare dans un emballage minimaliste de téléfilm fauché de fantasy wuxia. De quoi décontenancer. Une intrigue confuse et insuffisamment rythmée qui met trop vite fin aux prétentions d'un métrage lourd et pesant.


Note : 07/10

Fantasy Magician 2 / The Thousand Faces of Dunjia 2 (2023)

Un exorciste désabusé doit affronter une sérieuse menace.

The thousand faces of dunjia (2017, Yuen Woo-ping et Tsui Hark) est le remake de Miracles Fighters (1982, Yuen Woo-ping). Fantasy Magician (2020) est son reboot pour le dtv chinois. The thousand faces of dunjia 2 (2023) est la suite de Fantasy Magician. C’est toujours inventif et généreux en imageries fantastiques. Avec peut être un goût horrifique plus prononcé. L'intrigue est bonne et le film solide. Le retour de certains personnages est un plus.


Note : 07/10

Thousand Faces of Feijia (2023)

Des démons rassemblent des sacrifices pour ressusciter leur roi. Qui pour les arrêter ?

77 minutes boostées aux cgi (réussis) pour de la baston exorciste sympa et un peu de comédie. Convenu mais efficace. Du savoir faire pour un joli moment.


Note : 04/10

Paper Beauty (2022)

Un peintre ouvre un portail vers un monde magique et s’éprend d’une fée. Son action a pour conséquence de réveiller le roi des démons qui se met à voler le visage de toutes les femmes.

Le film concentre tout les défauts des films svod chinois. Mais l'exécution très premier degré et incroyablement naïve en fait un objet de fascination filmique qui fonctionne sur ceux encore sensible à la magie du cinéma.


Note : 07/10

The Girl of Destiny (2023)

Une jeune paysanne est l’élue de la prophétie qui doit vaincre les envahisseurs du nord. Sauf que ce rôle d’élue a été usurpée par la fille du roi pour conforter leur pouvoir.

Mulan qui rencontre la caverne de la rose d'or. Naïf mais étrangement épique. Du fun, de bonnes idées et le courage d’une jeune femme attachante.


Note : 05/10

Wild King (2020)

Une enfant part chercher le yeti pour qu’il l'aide à se venger des brigands qui ont tué ses parents,

Un dtv chinois avec un scénario un peu idiot. C’est bien réalisé, naïf avec de l'humour et respectueux du spectateur. Le film se regarde avec plaisir.


Note : 02/10

Zodiac Warriors et Five-Tailed Scorpion (2020)

L'origin story de Yan Chi Xia, l'exorciste du film « A Chinese Ghost Story ».

Du drama très fauché à l'humour discutable. Naïf et cabotin, c'est surtout pas bon. Catastrophique.


Note : 06/10

The 18 Warriors of the North (2023)

Des soldats sont envoyés juguler les attaques de hordes de bandits à la frontière Nord.

Un excellent film de "desert exploitation". La note d'attention est respectable, le film est sans génie mais avec de l'action héroïque constante.


Note : 06/10

White Shark / Shark Evil (2023)

Des adultes font un tour en bateau de plaisance pour fêter des fiançailles. Ils entrent sur le territoire d’un requin blanc légendaire et redoutable.

Un dtv chinois de 72mn qui applique les leçons de Spielberg. Avec un rythme posé (malgré des séquences spectaculaires), il évite le grand guignol en restant sobre, concentré sur ses personnages et en préférant suggérer que montrer. Le film contient cependant des scènes de qualité avec le requin. Le résultat est un équilibre intéressant.


Note : 04/10

No Way to Escape (2021)

3 jolies mercenaires doivent infiltrer un complexe scientifique criminel qui fabrique des armes biologiques.

Le film est limité et il sait composer avec... Et allez savoir pourquoi mais ça le rend cool par moment. Difficile par exemple de résister à un combat contre un scorpion géant ; un produit d’exploitation sympathique.


Note : 07/10

Martial Universe : The Immortal Stone of Nirvana (2020)

Lin Dong est le fils d’une branche mineure d’artistes martiaux. Son père a été vaincu par le clan qui dominait cet univers. Malgré son faible niveau, il doit restaurer l’honneur de sa famille.

Une adaptation très réussie d'un Web novel qui avait donné un manhua mal dessiné, un anime mal animé et un drama longuet. Chris Huo réussit à livrer un récit purement Shonen, spectaculaire avec un petit budget.


Note : 08/10

Martial Universe : Nine Talisman Tower (2021)

Suite directe du premier film. La sœur du héros a disparu.

C'est excellent. La réinvention steampunk du wuxia fait avec brio. Bien que plus court, le film est moins rythmé. La faute à des méchants verbeux et aux atermoiements du héros. La production gagne en qualité. Le combat contre la marionnette est exceptionnel. Ca reste un beau dépaysement et un beau diptyque.


Note : 07/10

Demon Suppressors West Barbarian Beast / Demon Subduing Division 3 (2021)

Des barbares s’allient à une entité démoniaque pour envahir le royaume. La division chargée de la lutte contre les démons est envoyée au combat.

Il s’agit du 3ème volet des Demon Department de Chris Huo. Ce film est une préquelle au 1er film. Un univers de fantasy riche. Des personnages plein de charisme et bien caractérisés. Ambitieux, le film est bourré de cgi avec des plans pensés pour la 3d. Belle découverte.


Note : 07/10

Demon Sealer Bureau / Demon Subduing Division 4 (2022)

La division chargée de la lutte contre les démons doit enquêter sur un village atteint par un mal étrange… C’est l’arbre qui cache la forêt.

Le 4ème film des Demon Department. Chris Huo toujours en forme livre un spectacle luxueux. C'est du haut de gamme même si le rythme est perfectible. Du récit Pulp avec des idées visuelles originales et un grand soin mis dans la réalisation. Très bon.


Note : 07/10

Break Through (2021)

Un militaire doit reprendre du service pour libérer sa fille prisonnière de dangereux trafiquants.

De l’action hard boiled jouissive bien mise en scene et nerveuse.


Note : 10/10

The Sniper (2021)

Un redoutable mercenaire retraité et souffrant de ptsd doit sauver un enfant enlevé par des trafiquants d’organe.

Chris Huo nous propose peut être le meilleur heroic bloodshed disponible au format dtv. Tout y est parfait.


Note : 08/10

The Legend of Enveloped demons (2022)

Les chasseurs de démons pensaient avoir éradiqué le mal. Pourtant 7 ans plus tard, les démons réapparaissent.

Content de voir David Chiang dans un film de dark fantasy tiré d'un rpg. Les monstres sont l'attraction du film. Un wuxia épique avec des références à Sekiro et Berserk. C’est très réussi.


Note : 07/10

A Man Called Hero (2022)

Nouvelle adaptation du manhua. Un justicier au passé tragique se dresse face aux clans d’arts martiaux maléfiques pour défendre le peuple.

Je le préfère au film d'Andrew Lau. Durée plus courte. Histoire plus directe. Antagonistes plus variés. Le film est fun mais sans moment de bravoure et reste prisonnier de la médiocrité de son matériel de base. Du boss rush contre des ennemis charismatiques avec du mélodrame et une charge anticoloniale, voilà pour ce film.


Note : 09/10

Tai Chi's Beast Mound (2022)

Le survivant d’une école d’arts martiaux va pour accomplir sa vengeance mais, par malchance, les combattants tombent dans la tanière d’un terrible monstre.

Une succession d'excellentes scènes pour ce wuxia qui baigne dans le macabre. J'ai adoré le mélange des genres wuxia/film de monstres plutôt surprenant et réussi avec pas mal de ressorts narratifs empruntés aux jeux vidéo (exploration de donjons). Une pépite et un bon film d'aventure.


Note : 10/10

The Hidden Fox (2022)

Deux épéistes s’affrontent dans un duel d’honneur. Leurs rivaux jaloux ont fait empoisonner les épées. La vengeance du fils aura lieu dans le froid de l’hiver.

Adaptation du roman The Young Flying Fox de Jin Yong. Un wuxia oldschool et féroce. Excellente simplification d’une œuvre dense qui rend l’intrigue facilement compréhensible. Un récit de vengeance brutale et directe qui démarre in media res et captive le spectateur. Photographie et réalisation soignées. Des combats originaux et de qualité. L’univers enneigé du film est magnifique. Peut être le meilleur film de sabreur de ce média.


Note : 03/10

The Legend of Revenge (2022)

L'amour contrarié d'un épeiste qui voit son condisciple épouser la femme qu'il aime.

Embrouille maximum et effet domino. C'est un concentré de drama romantique sur 1h30 avec une réalisation du même acabit. Rarement vu un protagoniste qui cumule autant de défauts et de mauvais choix. Avec peu de qualité cinématographique, c'est loin d'être un bon film.


Note : 06/10

The Ghost Fan Lou (2022)

Le quartier des plaisirs sert de refuge aux ennemis de la Dynastie Song. Un officier doit y enquêter.

Du film d'enquête en costume élégant et sensuel avec de belles trouvailles visuelles.
Une volonté sincère de divertir même si on sent le respect d'un cahier des charges (beaucoup de poncifs du genre). Malgré l’enquête un peu laborieuse, le film demeure agréable et il a une petite durée (1h23). Enfin, le charme de l’actrice Clara Lee finit d’emporter l’adhésion du spectateur.


Note : 02/10

Mysterious Tales of Changan (2022)

Omnibus d’histoires courtes fantastiques.

Initialement un projet de 18 episodes de 10 minutes pour le web reliées entre elles par un fil rouge. Un projet singulier mais un échec narratif et artistique. La compilation sous forme de film est d'un profond ennui.


Note : 06/10

Lycoris Radiata (2022)

La belle Man Shu a la charge de faire traverser les défunts vers l’autre monde mais elle ne peut s’acquitter de son devoir que tant qu’elle demeure dépourvue de sentiments.

Une ghost fantasy romance inspirée de l'anime/manga jigoku shoujo (la fille de l'enfer). Les images sont belles et le film est élégant. Les décors sont très réussis. Un sympathique objet de fascination. Parfois vous chérissez un film pour un panorama mémorable, ce film en contient plusieurs.


Note : 06/10

The Wolves (2022)

Les survivants d'un crash aérien doivent survivre au froid polaire et à des loups géants.

Terriblement fauché ça reste néanmoins un survival horror jouissif mais sans de gore ni effusion de sang, dommage. Forcément un pitch initial si efficace donne un film sympathique.


Note : 06/10

Five Elements Secret Arts (2022)

Un jeune homme doit empêcher un despote de collecter les anneaux de pouvoir.

De la high fantasy shonen sympathique et appliqué. Y a un trio de jolies méchantes et un maître alcoolique. Les effets spéciaux sont rigolos. Sympathique. A vérifier mais il s'agirait de l'adaptation live de la série d'animation Fog hill of Five Elements.


Note : 03/10

The Great Arms Robbery (2022)

L'agent Wen est chargé d’infiltrer un trafic d'armes .

Waise Lee continue de cachetonner dans le rôle du chef de la police comme dans beaucoup de dtv.
De gros moyens pour un scénario plat et faiblard. Michael Tong (The Sniper de chris huo) occupe l'écran. Heureusement petite durée (72mn).


Note : 08/10

Sniper 3 (2023)

En 1949, l’affrontement entre deux cellules d’espionnage, l’une du kuomingtang et l’autre communiste.

Simple, direct, grandiloquent et trés efficace. La sniper exploitation c'est le nouveau heroic bloodshed. Le film est un excellent girl with guns stylisé et inventif.


Note : 05/10

Man's Creed (2022)

Xiao Jianfeng a été piégé et détenu à l'étranger pendant 25 ans. Après sa sortie de prison, il veut retrouver sa famille.

Du "Man on Fire" au ralenti. Très intéressant grâce à une déambulation tranquille de Simon yam dans le triangle d'or (incapable de dire où ça a été tourné).
Un film atmosphérique porté par l'effet carte postale. Belle production.
Très sympathique.


Note : 07/10

Female Special Police Officer (2022)

Une policière part assister à une réception dans un hotel avec son fiancé quand survient une prise d’otages.

Du cinéma d’exploitation avec des problèmes techniques (photographie et éclairage) mais intéressant. Les techniques d'intervention du swat sont réalistes. 77minutes de métrage dont 25 minutes d'exposition pour finir sur du Die Hard au féminin. C'est plutôt un bon film. Surprenant.


Note : 08/10

Rusty Blade (2022)

Un ancien détenu retourne dans sa ville après une longue absence. Difficile retour à la normale quand vos anciennes fréquentations vous poussent aux activités criminelles.

Un digne représentant de la « désert exploitation » qui montre les conséquences pour un personnage qui a fait des mauvais choix. Le film est formidable et c’est une grande réussite technique et formelle.


Note : 09/10

The Emperor's Sword (2020)

La dynastie Qin est tombée, quelques gardes se dévouent pour protéger l’épée de l’empereur, symbole de la légitimité du pouvoir.

Esthétiquement très abouti et influencé par Shadow de Zhang Yimou, The Emperor’s Sword est un excellent wuxia historique sans excès. Une intrigue simple et une approche réaliste du genre. Très réussi.


Note : 08/10

Knights of Valour (2021)

Guan Xing, fils de Guan Yu, veut le venger et récupérer la Lance du dragon vert de son père. Liu Bei lui en donnera l’occasion.

Un très bon film historique de très bonne facture. Héroïque et spectaculaire.


Note : 07/10

Fox Love (2022)

L’amour interdit entre un érudit et une femme renarde.

Un téléfilm charmant avec une succession de bonnes scènes, une intrigue poignante et une mise en scène soignée... De la « ghost romance fantasy » de grande qualité malgré des images en synthèse qui peuvent, dans un premier temps, prêter à moquerie... Son intrigue très émotionnelle et le charisme de ses personnages en font un récit marquant notamment la magnifique relation parents - enfant.


Note : 05/10

White Fox love affair (2023)

La résistance des esprits contre l'oppression des hommes.

Huang Yi (Lamb Game, Golden Escape…) nous livre de la fantasy romance numérique avec des combats sympathiques. Belle production de 68 mn avec de belles images mais des cgi pas top. Content de retrouver l'attachante "Queen of Kungfu", Li Meng-Meng, dans un second rôle. Un divertissement correct avec une jolie portée morale. Un conte sympathique.


Note : 07/10

Swords Drawn (2022)

Un assassin repenti affronte son ancien clan.

Un excellent wuxia généreux en action et en sfx avec une courte durée (1h20). Des bons combats façon Storm Riders. Un bon casting. Des pouvoirs très influencés par l’animation japonaise. La séquence d’ouverture seule justifie de voir ce film.


Note : 08/10

The Enchanting Phantom (2020)

Le remake de 2020 du « A Chinese Ghost Story » de 1987

Agréable moment. Très bon film. Respectueux et suffisamment différent de son modèle. Des protagonistes en plus ce qui nous offre plus de combats. Techniquement c’est très abouti, c’est très recommandable.


Note : 08/10

Yin Yang Painted Skin (2022)

Une démone tente de séduire sans succès un homme marié Elle décide de voler l’apparence de son épouse, la cheffe de la garnison. Les autres démons veulent profiter du futur chaos.

Un film réussi qui synthétise les qualités de la « ghost romance fantasy ». L'usage des cgi permet des scènes d'action inventives malgré un rendu parfois trop lisse. Le film contient l’une des meilleurs scènes fantastiques du cinéma chinois pour le web. Un récit classique mais un traitement novateur et bien exécuté. Le charme et le talent des actrices élèvent le niveau du film. Un coup de cœur.


Note : 07/10

12 Hours (2022)

Des inconnus participent à un jeu de massacre virtuel aux conséquences bien réelles.

12 Hours est une vraie bonne série B d'action entre le survival game et le film de SF qui arrive à maintenir l'intérêt du spectateur sur 1h20.
Des scènes d’action spectaculaires et un récit tendu méritent votre temps.


Note : 08/10

The New Painted Skin (2022)

Une démone tombe amoureuse d’un homme marié. Les sentiments semblent partagés.

The New Painted Skin (1h31) est une romance fantasy très respectable. Peu de cgi. Une intrigue poignante. Excellente interprétation et très bonne réalisation. Un spectacle de qualité.


Note : 08/10

Painted Skin (2022)

La quête obsessionnelle et sanglante de beauté d’une démone

The Painted Skin (1h23), c'est de la romance horrifique avec de la baston exorciste. C'est excellent avec beaucoup de trucages et de maquillages oldschool. Une histoire solide et bien interprétée.


Note : 03/10

Ghost story (2022)

Une démone tombe amoureuse d’un humain.

Décevant sans pour autant être un naufrage car en racontant la même histoire, il souffre grandement de la comparaison avec The New Painted Skin (2022). Il n'a ni la même puissance émotionnelle ni la même ampleur visuelle.
Film correct mais je déconseille.


Note : 02/10

Creation of The Gods I : Kingdom of Storms (2023)

Adaptation du chapitre de la concubine démon Daji du roman l’investiture des dieux.

1ère partie d’une trilogie annoncée. Un carton au box office chinois. Les adaptations de l'investiture des dieux abondent. Et triste constat : ce film gros budget est le plus faible de tous. Un visionnage douloureux (148mn). Esthétiquement et artistiquement, il est moins abouti qu'un direct-to-video. L'intrigue est moins bonne et le jeu d'acteurs décevant. Un échec complet. Incompréhensible.


Note : 08/10

The Queen (2021)

Adaptation du chapitre de la concubine démon Daji du roman l’investiture des dieux.

Le traitement est original. La concubine démon est dépeinte comme une victime de la tyrannie du roi.
La noblesse et la fidélité du récit sont là, ainsi que la charge émotionnelle.
Excellent film, une fois passée une introduction un peu kitch. L’interprétation est remarquable.


Note : 03/10

Green Snake Fate of the Reunion (2022)

Le serpent vert est à la recherche de la réincarnation de son aimé.

L'angle sous lequel est traité l'histoire ne fonctionne pas. Le film a des qualités techniques. Mais les personnages sont mal caractérisés et souffrent d’un manque de background et de charisme. Le manichéisme du film évacue le questionnement de la monstruosité. Une déception.


Note : 06/10

Special Police and Snake Revenge (2021)

La secte du roi dragon a pris le pouvoir et réduit la population en captivité. Des officiers organisent la résistance et cherchent à détruire l’emprise démoniaque sur la ville.

Un film d'enquête et d’aventure classique mais rythmé. Originalité du récit qui démarre alors que le méchant a gagné, il s'agit de renverser la situation.
Très riche en action et avec un cosplay très réussi de mai shiranui de The king of fighters ; le film est séduisant.


Note : 06/10

A Hero Named Koxinga (2022)

Koxinga mène une résistance contre les Qing alors que son entourage lui conseille la reddition.

Un film historique (fin dynasty ming) sérieux, réaliste, soigné et bien réalisé. Un film historique austère avec peu de scènes d'action. C’est un peu ennuyeux. Koxinga est une figure patriotique respectée (bien que métisse sino-japonais) car il a farouchement résisté à l’invasion mongole puis s’est retiré sur Taïwan d’où il a expulsé les hollandais.


Note : 08/10

Longmen Town Inn (2021)

Au coeur du désert, il existe une ville où les chevaliers errants fatigués des combats peuvent trouver la quiétude.

Gros coup de cœur. Film charmant fait avec soin en décors naturels (le désert est magnifique). La romance entre les 2 premiers rôles est mignonne. Niveau chorégraphie c'est excellent.


Note : 07/10

The Assassination of Nie Yinniang (2022)

Adaptation de la nouvelle éponyme écrite au 9ème siècle. Nie Yinniang, fille de général formée aux arts martiaux, doit accomplir une mission secrète pour rétablir le prestige de sa famille.

Nouvelle adaptation pulp après the assassin de Hou Hsiao Hsien.
Une production qualitative qui fait bien, c'est rythmé.
Du drama, des intrigues et une escrimeuse invincible qui affronte serpent géant et brigands. Un bon film.


Note : 06/10

The Sniper (2021)

Ghost Hand, un talentueux pistolero, affronte la pègre.

De la bonne action, du bullet time, une intrigue naïve et convenue, le contexte début 20eme, et un cosplay réussi d'Ada wong... Le film (1h28) est séduisant. Les fans de Dr wai seront contents.


Note : 07/10

The Legend and Hag of Shaolin (2021)

Un maître en arts martiaux affronte la secte du lotus blanc.

Un lointain mais respectueux remake de Il était une Fois en Chine 2. Niveau combat c'est excellent. Du kung fu film cablé oldschool comme on aime. La relation maître - élèves est bien présente. Intéressant de souligner que le personnage de Hong n'est plus tiraillé entre Chine et occident ; Il est strictement chinois. Niveau casting. Belle prestation de Gu Shang Wei, il fait un solide artiste martial. Et heureux de voir brièvement Vincent Zhao pour la séquence d’ouverture.


Note : 04/10

Journey to the North (2022)

Un méchant est prisonnier, il envoie sa servante renarde chercher l'élixir d'immortalité auprès du dieu de la guerre et y a un super méchant qui veut que le monde s'entretue.

Les images plus ou moins réussies se succèdent… Il n'y a pas vraiment d'unité de lieu. Chaque scène est dans un décor différent pour 1h20 de métrage ; le dépaysement est total. Mais le récit foisonnant aura vite fait de perdre le spectateur.


Note : 05/10

Journey of East (2022)

Les tribulations d’un homme réincarné avec son ancienne compagne.

Un dtv chinois de fantasy très séduisant avec ses jolies actrices, sa magnifique direction artistique et ses nombreuses trouvailles visuelles... Une équipe de bras cassé affronte de dangereux démons. De l’humour et d’excellents effets spéciaux pour une petite durée.


Note : 04/10

Tears of No Regret (2020)

Un épisode de la vie du roi singe.

Une fantasy numérique sur le roi singe. Pas vraiment d'action surtout du blabla romance comédie. Un téléfilm sympathique (1h10) en étant pas trop exigeant. Le film contient des images et des musiques assez classieuses.


Note : 05/10

Awakened Demon (2021)

Adaptation fidèle d’un épisode tardif de l'investiture des dieux.

Un spectacle charmant et soigné. La production fait son maximum pour optimiser son budget. Un très bon dtv mais qui ne parlera qu'aux adeptes des mythologies orientales (Durée: 1h20). Le héros du film Hong hai Er (connu sous le nom de Red Boy) apparaît dans le roman Journey to the West. C'est le fils de la Princesse iron fan et du roi demon taureau. Et il finit par être pote avec le roi singe.


Note : 04/10

The True and False Monkey King (2020)

Un épisode de la vie du roi singe.

Le film a un léger parfum de Hong kong (c'est coproduit par Johnnie Kong Yeuk Sing et Ng Man-Tat a un second rôle). C'est disponible sur iQiyi. Un petit film sympathique mais peu rythmé.


Note : 03/10

Monkey King (2020)

Un épisode de la vie du roi singe.

Un film petit budget de Yin Yue (1h23) mais un choix fort : peu de cgi, maquillages et décors construits. Ça a du charme. Respectable mais dispensable à cause du scénario.


Note : 05/10

Action Thunder (2021)

Une opération d’envergure est menée par la police contre un cartel de drogue.

Un honnête polar d'action de série B. Bien filmé et assez violent. A conseiller à ceux qui cherchent d'avantage de belles images qu'une bonne histoire. C'est correct en action, bien interprété et avec une petite durée (1h30). Moyen.


Note : 05/10

Brotherhood (2022)

Un trafiquant escroque un cartel de la drogue, se fait passer pour mort et change de visage. Son frère jumeau qui n’est pas au courant va cumuler les ennuis avec la police et la pègre.

Un polar d'action joliment filmé qui assure le dépaysement par la variété de ses décors. Y a des cascades et de la bagarre. Un bon casting de seconds rôles. L'intrigue qui empreinte à face/off reste confuse. Bien mais ça peine à enthousiasmer. Un film respectable.


Note : 06/10

Legend of Deification (2021)

Un jeune héros (de la prophétie) rallie autour de lui un groupe pour combattre le mal. Un voyage fabuleux commence.

Une véritable madeleine de Proust tant cette production se rapproche des films wuxia de fantasy hk des années 90 (avec leurs qualités et leurs défauts). Riche en péripéties et en humour, le film est séduisant.


Note : 03/10

Elves in Changjiang River (2022)

Humains et démons coexistent ou s’affrontent au bord des rives d’un fleuve magique.

Le film est meilleur que son affiche mais demeure une fantasy assez fade qui ne mérite pas qu'on s'y attarde... sauf pour les cinéphages complétistes du direct-to vod chinois.


Note : 05/10

Swords of Legends Age of demons (2020)

Un jeune homme tombe sous le charme d’une belle guerrière qui recherche une épée magique.

C’est tiré d'un MMO. 1h30 d'une légende arthurienne réadaptée. De la fantasy numérique sympathique mais anecdotique.


Note : 06/10

Legend of the Ancient Sword (2018)

Un jeune homme va apprendre les arts martiaux et avec des compagnons de voyage tenter de rassembler des artefacts magiques pour contrer un être maléfique.

Une fantasy numérique chinoise qui adapte un jeu vidéo et c'est réalisé par Renny Harlin (Au Revoir à Jamais). C'est sympathique et divertissant. Juste une petite réserve sur la palette de couleurs.


Note : 08/10

Beauty of Tang Men (2021)

L’oracle de la famille Tang prédit que la jeune héritière trahira et causera la ruine du clan. Elle doit fuir pour sauver sa vie.

De la fantasy glamour et légère avec de beaux visuels et des combats inventifs.


Note : 07/10

Little Dragon Maiden (2022)

Une femme dragon veut empêcher sa sœur de servir les ambitions d’un monarque.

Une fantasy romance wuxia à effets numériques. C'est beau comme une publicité pour un parfum. Les effets spéciaux sont excellents. Le film est porté par son duo de premiers rôles féminins et le conflit qui les oppose. Un film totalement conte de fée qui s'assume, généreux en belles images et très divertissant (1h17).
Il sait être spectaculaire malgré son petit budget.


Note : 08/10

The Vengeance (2021)

Une jeune femme veut venger le meurtre de sa famille par de terribles guerriers.

Du wuxia efficace et maitrisé. Il n'a pas la brutalité d'un film de sabre réaliste ni l'inventivité d'un wuxia de fantasy mais ce parfait entre 2 est sa force. Des antagonistes charismatiques et un héroïne qui galère.


Note : 07/10

Loong Killing in North Sea / Dragon Slayer of the Northern Sea (2021)

Un couple d’épéistes dont le clan a été vaincu affronte une menace cataclysmique pour sauver le monde.

De la fantasy wuxia numérique efficace et qui assure le spectacle (un peu kitch). C'est dans la veine de Legend of Zu et ça fait bien plaisir. Sans doute le film web chinois le plus cgi (devant Thunder Twins) mais c’est bien épique (hormis 15mn de comédie au milieu), un jalon du savoir faire chinois pour tester sa tolérance au genre..


Note : 05/10

Infernal Storm (2021)

Un flic infiltré voit sa couverture compromise.

La reconstruction du polar action sur la base de l'héritage HK à coup de patates de forain. C’est plaisant. Petite faiblesse sur le montage et la lisibilité de l'action et des faiblesses sur le dernier tiers du film. Le film tient quand même la route.
Huang Yi (Lamb Game) est un réalisateur à suivre (il a 44ans).


Note : 07/10

Golden Escape (2022)

Un écrivain en galère décide de se faire incarcérer pour récupérer le magot familial sur lequel une prison a été construite.

En jouant sur les limites de la fiction, le réalisateur Huang Yi expérimente avec pas mal de réussite. Un film sympathique avec beaux moments de fraternité qui rappellent les belles heures du polar mélodramatique de HK. L’écrivain cite des références à la pop culture brisant ainsi le quatrième mur. Recommandable..


Note : 05/10

The Bravest Escort Group 2 (2021)

Un bodyguard tombe amoureux de sa cliente.

Un récit générique pour une timide suite. Les événements du 1er film sont peu évoqués. Du kung fu pian / romance qui a bénéficié d’un bon budget. Mais les décors génériques et les combats sont moins intéressants que ceux du premier film.


Note : 07/10

Cherish the World (2021)

Une princesse épousera celui qui lui offrira le plus beau présent. La lutte politique fait rage.

Le premier niveau de lecture, c’est une petite fantasy romance entre classes sociales différentes, mais très vite la noirceur des complots politiques avec une brochette de crapules vraiment détestables transforme le film en magnifique mélodrame aux considérations morales profondes. Un scénario solide. Visuellement c’est souvent très beau et bien réalisé.


Note : 08/10

The Revenge of Flowers (2021)

Le noble, sa "promise" et la jolie fantôme.

De la ghost romance fantasy de qualité avec une histoire profonde et moderne. Toujours avec l'humour de ce type de production qui fonctionne ici. Des combats aériens old school qui font plaisir. Des idées visuelles intéressantes. Une réserve sur certains maquillages mais les images sont souvent très belles. Un final touchant et des surprises dans le scénario.


Note : 08/10

Ultimate Code (2021)

Un agent secret subit un chantage. Pour sauver sa famille, il doit accomplir une mission impossible.

Mission impossible version direct-to-video. Un défi insurmontable ? Et pourtant c’est mieux et bien plus rigolo que certains épisodes de la franchise américaine.
Du cinéma bis qui se veut beaucoup trop sérieux et qui déploie tout ce qu'il a pour divertir ; quitte à bricoler des solutions. Fun, sincère et attachant.


Note : 06/10

Secret Pursuit (2021)

Remake déguisé du Hard Boiled de John Woo

Ça coche toutes les cases du petit polar de série B : flic alcoolique en couple avec une chanteuse (plein de bonnes chansons), des narcotrafiquants, de timides cascades, du petit gunfight. Élève appliqué.
Grosse influence John Woo ; beaucoup de scènes citations (hommage discret à l'harmonica de Tony Leung etc.).
La fin est très réussie. Une curiosité respectable.


Note : 04/10

League of Gods: Zhou Destruction (2023)

Adaptation du récit de la concubine démon Daji du livre l’investiture des dieux.

Début de l'histoire et comment l'empereur a été subjugué par la démone renarde. Moins manichéen que prévu. Le pouvoir corrompt... Un film très moyen. Sur le même sujet, je lui préfère The Queen (2021, iqiyi)


Note : 03/10

Zhong Wuyan The Warning States Tale / Ugly Heroic (2021)

2 clans s'affrontent pour obtenir des épées légendaires. Une guerrière va venir les calmer.

Un modeste wuxia à l'ancienne sans cgi, fait avec soin. Un travail d'artisan pour un divertissement sage. Waise lee joue dans le film. Le 1er rôle masculin est un authentique boulet. Et le film s'effondre dans son dernier tiers en forçant une romance qui sort de nulle part pour copier vite fait The Bride with White Hair. Dommage.


Note : 03/10

The Legend of the Condor Heroes 1: The Dragon Tamer (2021)

Adaptation d’un bout du livre Chasseur d’aigles.

C'est cheap mais l'histoire tirée du roman est solide. L'emballage n'est pas au niveau. Un petit téléfilm tout juste correct.


Note : 05/10

The Legend of the Condor Heroes 2: The Cadaverous Claws (2021)

Adaptation d’un bout du livre Chasseur d’aigles.

Le film adapte un épisode du livre sans contextualiser et nous perd au début mais le spectateur peut raccrocher le récit en mettant des évènements sous le tapis car on doute de la temporalité. La réalisation aérienne fonctionne. Le ton du film oscille entre humour burlesque propre au genre et maniérisme romantique. Le film raconte l'entraînement de l'héroïne et sa romance ; ça fonctionne. Belle ost.


Note : 07/10

Back on the Society (2021)

Un duel d'assassins avec pour enjeu la libération de personnes kidnappées en Thaïlande.

Deliver Us from Evil est un petit bijou de suspense et d'action. De l'heroic bloodshed made in Corée. Remaker avec plus ou moins de bonheur par le dtv chinois pour ce Back on the Society. Le ton est différent. Censure oblige. Il n'y a pas le cynisme et le coté glauque du polar coréen. Ça peut jouer sur l’appréciation. La réalisation correspond davantage à ce que Hong Kong nous avait habitué. Un bon film.


Note : 06/10

Legend of Hunter (2021)

Un chasseur expérimenté traque des créatures de l'étrange pour protéger des villageois.

La partie chasse est réduite. Le film reprend beaucoup des schémas des Detective Dee avec des éléments fantastiques. L'acteur est excellent. L’histoire est correcte et son déroulé un peu lent. Un divertissement honnête.


Note : 03/10

Detective Dee: Sly Red-eyes (2021)

Di Renjie contre des zombies.

Un film trés moyen. Pour les moins exigeants. Le Detective Dee a fait l'objet de 43 films pour le net au dernier recensement. Il doit y avoir de la qualité. Pour ceux qui aiment chercher des aiguilles...


Note : 09/10

The Blade of Wind (2020)

Un trio d'escrimeuses affronte la secte du serpent.

Un wuxia porté par 3 remarquables actrices. Les décors sont réels et il y a peu de cgi. Le film est élégant et agréable à suivre. La formule est éprouvée mais fonctionne parfaitement. Le récit est fluide. Les combats sont sympathiques avec une bonne réalisation. Mention spéciale pour le Split screen et la petite durée (1h26) qui dynamisent l’ensemble. Ce que le film tente (humour, sens de l'aventure, esprit comics pulp) il le réussit. Un film attachant.


Note : 08/10

The Legend of Zhang Qian (2021)

Fin de la Dynastie Han, l'Empire Mongol a presque gagné. Un militaire cartographe tombé en servitude nourrit la révolte.

Du film historique âpre, austère et réaliste où la cruauté et le courage se disputent l'hégémonie d'un monde désertique. Un digne représentant de la « désert exploitation ».


Note : 08/10

The Dragon Under the Land of unloading the Mountains (2021)

Jason et les argonautes version web chinese cinema.

C'est super fun, sincère et spectaculaire bien que convenu.
Bonne exécution et enfin du surnaturel qui s'assume.


Note : 05/10

Copper Skin and Iron Bones of Fang Shiyu (2021)

Fang Shiyu affronte les hommes de main d’un notable corrompu prêt à tout.

Du dtv de kung fu comedie. Les combats sont farfelus et approximatifs. L'introduction du film est un hommage aux 18 hommes de bronze de shaolin. Ça reste quand même très moyen mais ça divertit assez.


Note : 04/10

The Warrior From The Sky (2021)

Un jeune homme doté de pouvoirs mystérieux se réveille amnésique mais finit capturé par la fille du souverain local.

Du wuxia numérique sur fond vert. Pour les habitués, même défauts que d'ordinaire ; décors et sfx médiocres. Un téléfilm sympathique quoique médiocre. L'humour est léger et la durée courte (1h13). Les combats sont faiblards.


Note : 02/10

The Hunting Operations (2021)

Un agent infiltré sympathise avec le fils d’un chef de la pègre pour sa mission.

Une vision du métier de policier bardé d'électronique et de cyber-surveillance. C'est pas crédible. C'est pas terrible. Et l'ensemble est ennuyeux.


Note : 03/10

The Turtle Island (2021)

Réinvention chinoise d'Ulysse et les sirènes.

1h08 d'effets spéciaux et de romance.
De l'ambition, des bons décors mais une pauvre exécution (2ème partie bien meilleure) et un casting problématique.


Note : 05/10

The Brocade Mouse Royal Cat Nine Deep Blood Wolf / Sleek Rat and Royal Cat (2021)

Deux détectives surnommés le chat et la souris doivent résoudre des morts mystérieuses.

Un film qui promettait de l'épique mais c'est gâché par l'humour et le côté enquête. 1h20 de n'importe quoi bien fun. La romance est mignonne et les combats sont bons ; pour les amateurs de comique de situation.


Note : 08/10

Matchless Mulan (2020)

Adaptation de la vie de Mulan.

Beaucoup de soin apporté dans les aspects de la vie quotidienne font de ce film Mulan le plus crédible. La production y est excellente.
Une fresque réellement épique à la hauteur de la légende avec un vision assez proche du dessin animé Disney. Le portrait de l'héroïne est touchant mais sans aspérité. L'antagoniste charismatique est lui aussi conforme au long métrage d’animation. Un très bon film.


Note : 07/10

Hua Mulan (2020)

Adaptation de la vie de Mulan.

Sans trop de budget, un téléfilm plus subtile que la simple exploitation. C'est respectueux du spectateur et de la légende. L'interprétation et la lecture du personnage sont intéressantes. Mulan y est une jeune femme (19 ans) pleine de rage… Elle est moins motivée par la piété filiale que révoltée par l'injustice. La violence sourde de Mulan séduit. Témoin des horreurs de la guerre, notre héroïne va réfléchir. Un téléfilm sympathique malgré une narration hésitante. Peu de combat. Cf critique sur le site.


Note : 06/10

Thief Female Hero / Thief Heroine (2021)

La protagoniste est engagée par la cour impériale pour retrouver un trésor.

Le plaisir de retrouver la magnétique Raquel Xu (icône du cinéma chinois pour le web) dans un wuxia solide. L'intrigue est faible mais ponctuée d’embuches et de coups de théâtre sympathiques. Entre les combats, les costumes et l'interprétation, voici un solide divertissement.


Note : 06/10

Dragon Hunter / Dragon Hunter 3 (2020)

Le combat entre deux femmes dragons ; l’une est éprise d’un chasseur de démons et l’autre d’un maléfique despote.

Le dernier volet de la trilogie Dragon Hunter du réalisateur Dai Xi-Fan. Un film de fantasy romance qui gagne en qualité jusqu'à emporter l'adhésion. L'humour est réussi et les combats sont corrects. Le cast masculin est peu convainquant. La réalisation est moyenne. Un produit honnête qui repose sur 2 excellentes actrices et sa direction artistique.


Note : 04/10

Mulan Legend (2020)

Adaptation de la vie de Mulan.

Visuellement le film est intéressant et les combats sont corrects et nombreux. Hélas c'est un film en costumes quelconque, qui ne raconte rien sur Mulan. A éviter sauf pour les moins exigeants qui trouveront un peu de stratégie militaire et de l'aventure en carton-pâte.


Note : 09/10

Mulan the Heroine (2020)

Adaptation de la vie de Mulan, en charge d’arrêter l’invasion mongole.

Le film évite d'être une hagiographie sur les dernières années de vie de Mulan.
L'ensemble a du charme et l'actrice joue une Mulan réfléchie et crédible.
Les combats sont rares et réussis. La photographie est superbe. Les décors naturels sont très beaux. Et heureusement il y a de la nuance… Les adversaires sont dépeints humainement et se comportent avec honneur. Agréable de voir Mulan dans un poste de commandement. Et elle trouve dans la fille de l'antagoniste (honorable guerrière et fille aimante) un alter ego et presque un love interest. Enfin, le grand méchant est particulièrement cruel ce qui donne de l’épaisseur au film. C’est très réussi.


Note : 09/10

Double World (2020)

Un tournoi d’arts martiaux est organisé par un tyran pour se divertir. 3 des compétiteurs décident de s’allier pour mettre fin à son règne de terreur.

Un direct-to-video de luxe réalisé par Teddy Chen (Kung Fu Jungle) et disponible pendant le confinement sur Netflix. Autant dire que c'était une oasis dans le désert filmique. Un récit de fantasy épique avec des effets spéciaux réussis. Une aventure de Shonen manga qui transporte le spectateur dans un monde merveilleux. Une pépite noyée dans le catalogue du site.


Note : 08/10

The Wolf Witch / The White Haired Witch (2020)

Nouvelle adaptation de The Bride With White Hair pour la plate-forme de vod Iqiyi.

La réponse de la plate-forme Iqiyi (1h25) au film de Youku sous l'angle ghost kung fu fantasy. Excellente direction artistique avec des clins d’oeil à Sam Raimi. Un film qu’on prend plaisir à revoir grâce à ses outrances visuelles et de ce point de vue il est proche du film de Ronny Yu. D’ailleurs c’est presque une quasi suite. Pour ma part, je le trouve moins impactant que le redoutable wuxia de youku.


Note : 08/10

White Haired Devil Lady (2020)

Nouvelle adaptation de The Bride With White Hair pour la plate-forme de vod Youku.

Meilleure adaptation de la mariée aux cheveux blancs que j'ai vu depuis le film de Ronny Yu.
Du wuxia de qualité dynamisé par des effets numériques discrets et réussis. Un casting charismatique. Les combats sont très bons. Et le film est direct (1h14). C’est très diffèrent du film de Ronny Yu ou de The Wolf Witch / the White Haired Witch (2020).


Note : 02/10

The Disaster of Centipede (2020)

Les excès des hommes attirent des bestioles maléfiques.

Il existe des films qui méritent de rester dans l’oubli. La seule fois où mon exploration du cinéma chinois pour le web a été trop loin. Le film se compose de 3 segments indépendants ayant chacun une histoire incompréhensible et des acteurs vraiment mauvais. Il faut vite que le mille-pattes géant les dévore. Si la Production reste correcte, l’humour insupportable est le clou dans le cercueil.


Note : 06/10

The Legend of Mermaid (2020) et The Legend of the Mermaid 2 (2021)

Une expédition dirigée par l’eunuque de l’empereur pour obtenir un élixir d’immortalité sur une île mystérieuse.

De la fantasy romance très kitch avec un esprit film d'aventure décomplexé mais qui donne quelques grands moments de cinéma.
Un diptyque étrange et pulp qui mêle donc romance, action, aventure avec un sens du spectaculaire en carton et une esthétique Fanmade tout en gardant la noblesse du conte moral et la critique des passions humaines. Les voir dans l'ordre fait sens même si les liens entre les 2 films sont ténus.
Une proposition inattendue mais une exécution pénalisée par un manque de budget et des choix esthétiques étranges. Un conte de fées réussi pour les grands enfants.


Note : 02/10

Revival of Monkey King (2020)

Adaptation du début du mythe du roi singe.

Des maquillages sympathiques, un wukong convaincant. Une féerie correcte mais dont le rythme s'effondre rapidement. L'angle de la romance qui a été choisi pour raconter l'histoire déçoit. Du gâchis.


Note : 03/10

Monkey King The One and Only (2021)

Adaptation du roi singe.

Une adaptation correcte avec son approche frontale de la légende qui met en avant la thématique de l'asservissement.
Wukong doit affronter son double bestial pour atteindre l'illumination et s'émanciper. Techniquement, c'est très cheap.


Note : 08/10

Fox Hunting (2020)

Un bodyguard se démène pour délivrer la fille kidnappée de son patron. Il recevra l’aide de la police locale de Malaisie.

Waise Lee et Eric Tsang dans un polar d'action avec de vrais cascadeurs et du gunfight. Un presque retour à Hong Kong. Et c’est réussi.


Note : 02/10

The Master of Baji (2020)

Le jeune Zhou Xin Wu voit la famille de son ami Zhan Peng massacrée et pour le venger, il apprend le bajiquan.

Un petit film de kung fu sur Le Bajiquan, un art martial chinois qu'on peut traduire par le coup de poing explosif (un coup de poing puissant asséné à courte distance). Malheureusement, la quasi absence de combats, une narration elliptique et un récit de vengeance poussif. Un bien mauvais film. Même la partie entraînement minimaliste est ratée. Frustrant.


Note : 06/10

Tiger Hunter (2020)

Retour sur les moments marquants de la vie de Wu Song, un héros du roman Water Margin.

Un film pulp fait de vignettes sympathiques autour de wu song ; personnage égoïste, grincheux et alcoolique.
Cool et sexy, le film fonctionne. Une démarche punk de déconstruction du mythe proche du cinéma de Quentin Tarantino mais la bande son (trop classique vu le ton du récit) est un défaut. Les combats sont bons mais sur-découpés. Un bon divertissement.


Note : 03/10

Vulcan Legend of Jiu He / Prophesy of fire (2020)

Une enquête pour comprendre une épidémie qui change les gens progressivement en statue de pierre.

Trop d'ambitions pour ce film : un mystère à résoudre, un film d’aventure, un film de zombie... La réalisation fait preuve d'audace et tente des petits plans séquences ou des transitions élaborées. C'est vraiment le scénario qui pénalise le film. Si vous survivez au 1er tiers, vous aurez alors un timide film de zombies. C'est raté.


Note : 04/10

Young Li Bai (2020)

Le jeune poète Li Bai se voit confier une enquête avec des éléments surnaturels.

Li Bai serait un personnage réel célèbre escrimeur et poête.
Ici, de la romance avec des intrigues de palais. Y a aussi un mystère façon Detective Dee. Pas d'excès, du téléfilm solide, la réalisation est propre. C’est beaucoup trop générique pour être recommandé.


Note : 02/10

Legend of Lu Bu (2020)

Des enfants subissent des expériences de laboratoire. l’un d’eux s’échappe en ayant acquis une grande force … C’est Lu Bu.

La réalisatrice décrit Lu bu comme un sauvage sexy que l'héroïne va tenter de civiliser par ses sentiments amoureux... Dubitatif.
Un film mièvre et fastidieux (1h40) mais de belles ambitions. Je ne suis pas le public visé.


Note : 07/10

Poison Valley Bride (2020)

Une bande de soldats doit faire face à la malédiction d’une sorcière qui a empoisonné les terres.

Un très bon film de fantasy. Un bon récit. Des surprises. Une belle direction artistique. Visuellement attrayant. Excellent rythme. Réalisation fonctionnelle. Ça manque d'identité visuelle à cause du budget modeste. Convenu mais beaucoup d'action. C’est très recommandable.


Note : 02/10

Desperate Anger City (2020)

Deux épéistes Li San thin et Yue An Yu affrontent des méchants qui veulent répandre un brouillard démoniaque sur la ville.

Un film sans argent et avec trop peu d’idées pour tenir sa durée.
Le réalisateur semble vouloir mettre en scène les seconds rôles mais il doit composer avec ses protagonistes. Un coup d'épée dans l'eau. Le film est bien meilleur dans ses 2 séquences nocturnes (ambiance bleu nuit très kawajiri et contre-plongée sur de jolis décors) de début et de fin qui permettent de cacher la misère. Quel gâchis. Faut éviter. Heureusement le réalisateur Joshua Chan fera par la suite le très bon Shark Evil (2023).


Note : 04/10

Rakshasa Tribulations / Rakshasa Robbery (2020)

Réinvention et variation humoristique autour des voyages de Gulliver.

Réinvention clownesque des voyages de Gulliver avec un peu de cendrillon. Réalisation à la Guy Ritchie. Divertissant. Du comique de situation niveau cour d'école. Rien d'épique, y a pas besoin.


Note : 06/10

Di Renjie and the Flying Demon Head (2020)

Une nouvelle aventure du Detective Dee.

Un bon film. Une belle production orienté sur le "fantastique" et les "fantômes" avec plein d'action. Detective Dee est ici au meilleur de sa forme.
Un récit pulp fun, beau et efficace. C'est ça qu'on veut. Promesse tenue.


Note : 09/10

You Deserve Better, The Swordsman Wuying (2020)

Un escrimeur chinois doit protéger une princesse coréenne d'assassins japonais.

Le réalisateur Zhang Li nous livre un excellent wuxia classique. Une oeuvre d'auteur mais low budget qui mise avant tout sur la dynamique de son couple. Et voir les deux protagonistes tentaient de s'apprivoiser alors que le danger est proche fonctionne à merveille. Un récit sensible qui garde son spectateur impliqué. Le rythme est relativement tranquille et ses décors charmants. Une vraie bonne surprise.


Note : 02/10

Modern Huang Fei-Hong (2020)

L'admiration d'un serveur pour Wong Fei Hung permet à ce dernier d'être téléporté à notre époque.

Une comédie très low budget intrigante mais inconsistante. Peu d'action.
Absent le questionnement sur la modernité et l'évolution de la Chine. Pas de réelles bonnes scènes. Décevant.


Note : 05/10

Impasse Rescue (2020)

Un groupe disparate se retrouve à défendre un fortin dans le désert pour freiner l'avancée ennemie.

La bataille des thermopyles / gouffre de helm version dtv « chinois. C'est sympathique. Le film aurait gagné à être 30mn plus court (1h55). Maladroit et sincère, le film marque le début de la « désert exploitation » (les direct-to-video historiques tournés en studio avec des plans du désert de Gobi) et il arrive à être épique dans son final.


Note : 08/10

Shenquan is Invincible (2020)

Shenquan est un gentil garçon qui entre en possession fortuite d’un micro-film que convoite la pègre… Bagarre.

L'acteur Shi A-Qi qui réalise le film est un artiste martial ; ce qui explique qu'il sache valoriser ses chorégraphies. Il y a de bonnes scènes de fight grâce à l’intégration astucieuse des décors dans les combats. Le mec est talentueux et bouge comme un yamakasi. L'intrigue est simple et efficace. Une excellente série B. Un film qui reste difficile à trouver en bonne qualité.


Note : 08/10

Green Snake (2019)

Le film narre des événements qui font suite au film de Tsui Hark. Le serpent vert a gagné en sagesse et en puissance, et devient un garant de l’équilibre entre les hommes et les esprits mais cet équilibre est menacé.

Le mythe est puissant, c'est difficile de rater une adaptation. L'accumulation de poncifs du jeu vidéo et de la fantasy chinoise donne du rythme au film. Les scènes pensées pour plaire aux fans se succèdent. Cependant l'esthétique baroque avec des prothèses et des maquillages ratés rebutera le néophyte. Pour les autres, c'est un bonbon visuel car le film a modestement cherché à reproduire l'esthétique de la Film Workshop sans le génie de Tsui Hark ou de Ching Siu-Tung mais il y arrive. C’est souvent très beau. Le ton et les thématiques du film font aussi échos à celui de Tsui Hark. Un film séduisant.


Note : 09/10

Shadows and Echoes (2019)

Un film historique d'une grande beauté formelle, à la fois film de kung fu mais également film d'espionnage (la résistance face à l'occupation japonaise). C'est ancré dans le réel.

J'aime beaucoup la narration zen (2h15) et la réflexion sur la fugue du temps. Forcément j'ai pensé à Ashes of Time d'autant que le personnage féminin est très intéressant. Les scènes d’action sont bonnes. The Grandmaster (2013) semble être la principale influence du film. Certes le rythme du film est lent. Le résultat est un film aux belles qualités cinématographiques, je regrette qu’il ne soit pas sorti en salle. Je recommande car Il n'a rien à envier aux meilleurs films de Zhang Yimou.


Note : 04/10

Legend of the Book (2020)

C'est la suite de Devil's Vindate (2019). L’attaque des démons se poursuit pour s’emparer de l’épée divine du héros.

D’énormes problèmes techniques dû à un faible budget. Et beaucoup de fautes de goûts pour ce diptyque de fantasy. Le coté romance mièvre est toujours présent. Le film est encore plus mauvais que sa préquelle.


Note : 05/10

Devil's Vindate (2019)

Les démons recherchent activement une épée magique et envoient leur plus jolie ambassadrice approcher les humains.

Une "ghost romance comedy" mièvre et vraiment cheap. C'est fauché et très approximatif. Les spectateurs fleur bleue y trouveront peut être du charme. Les acteurs sont sympathiques avec une bonne alchimie. Mais honnêtement c’est à peine du cinéma. Heureusement 72 mn c’est vite passé.


Note : 08/10

Da Wu Shi (2019)

Un jeune homme assiste à la mort par traitrise de son père un grand maitre de taichi. Il doit prendre soin de son jeune frère.

Un vrai bon et modeste film de taichi. Simple, direct avec des combats sympathiques mais peu nombreux et une histoire de revanche que vient réfréner les vertus confucéennes. Un film plus intéressé par le drame familial que le récit martial et qui parvient à instaurer une ambiance nostalgique ponctuée d’hommage à la culture chinoise (opéra de pékin). La réalisation témoigne d'un vrai savoir faire. Et les acteurs sont impeccables.


Note : 02/10

Fox Demon / Fairy Fox (2019)

Remake amateur d’Histoire de Fantômes Chinois.

Ça me désole de le dire mais il faut un minimum d'argent pour faire un film... Surtout pour remaker A Chinese Ghost Story. Mais je sens la sincérité de la démarche. Et ce film amateur a réussi à récupérer des costumes et des décors corrects mais le résultat est à peine regardable.


Note : 04/10

La trilogie Royal guards (2019)

Cette franchise qui comprend 3 films (Royal Guards : 1 Hundred Kills, Royal Guards : 2 Mysterious Bridge et Royal Guards : 3 The Death Town) raconte les aventures des gardes royaux qui maintiennent l’ordre dans la capitale. Les films peuvent se regarder indépendamment pour ce que je me souviens. D’ailleurs la chronologie n’est pas clairement établie.

Du wuxia artisanal et très générique à la production inférieure à celle d’une série de Drama. C’est pas forcément mauvais mais il y a tellement mieux. Chaque centime de budget a été optimisé. Étonnamment, j'ai aimé ces téléfilms respectueux de leur public bien que bavards. Le réalisateur a dû vraiment cogiter pour optimiser son budget.
Les acteurs sont impliqués et jouent juste. Niveau combats, c'est très maigre mais il y a un savoir faire. A éviter sauf pour les moins regardant, ils y trouveront une interprétation solide et une réalisation appliquée.


Note : 05/10

Record of Monsters / Monster Hunter (2019)

Chasse au monstre.

Entre le téléfilm et un épisode de série de drama, le film tient aussi de l'épisode spécial de tokusatsu. Il a de la personnalité à défaut d’argent ou d’originalité. L’année 2019 marque vraiment le début de la montée en qualité du cinéma chinois pour le web… Et forcément les débuts sont un peu difficiles.
Sympathique et sincère, le film s’en sort honorablement.


Note : 08/10

Assassination of the Queen (2019)

Adaptation de la dernière partie du récit mythique « l'investiture des dieux ». De valeureux jeunes gens tentent d’assassiner la concubine démone Daji qui a corrompu l’esprit de l’empereur et fait advenir la ruine sur le royaume.

Une belle découverte, un très bon film. L'approche réaliste et l'absence d'excès visuels en font l'une des meilleures adaptations disponibles. La structure narrative calquée sur le film de braquage (recrutement, repérages, élaboration d’un plan, infiltration et sacrifice héroïque) participe à la réussite du film.


Note : 07/10

Fist of Legend (2019)

Chen Zhen en super-héros nationaliste.

Le film est bien fait, il est amusant. Chen Zhen y campe un vigilante qui protège les innocents (dont les étudiants chinois) des extrémistes japonais. Le traitement de l'histoire est idiot. Par exemple, Chen Zhen affronte des ninjas Iga. Cela n'a aucun sens. Niveau combat c'est correct. Un film un peu honteux pour lequel on s’amuse à relever les incohérences… La définition même du plaisir coupable.


Note : 06/10

Blade of the Emperor (2019)

La compétition entre des officiers pour retrouver l’épée de l’empereur et accéder au pouvoir.

Un téléfilm sympathique dont le budget microscopique ne permet pas à son excellent scénario de briller mais il arrive à proposer quelques scènes épiques.
Un honnête divertissement de 63 minutes pour ceux qui tolèrent la vilaine cgi et une mise en scène moyenne. J'y ai trouvé mon compte. Surtout dans sa dénonciation de l’ambition et de la soif du pouvoir.


Note : 08/10

Shocking Kungfu of Huo's (2018)

Le talent de combattant de Huo Yuanjia l’empêche de vivre en paix et le contraint à prendre part à un tournoi sanglant.

Les films Shocking Kungfu of Huo's (2018) et Chen Zhen: The Tokyo Fight (2019) constituent un diptyque du réalisateur Dai Wei autour de Chen Zhen et de son maitre Huo Yanjia. Du kung fu pian de série B à cause de quelques fautes de goût mais les films sont bien écrits et bien réalisés. De la romance subtile et de la bagarre de qualité. Des films qui perpétuent l’esprit de tolérance et de bienveillance des arts martiaux.


Note : 09/10

Chen Zhen - The Tokyo Fight (2019)

Un remake du Fist of legend avec Jet Li, respectueux de son modèle.

Les aspects vie scolaire, romance et reconstitution historique sont très plaisants. Les chorégraphies de combat sont très bonnes. J'apprécie énormément les seconds rôles tous très attachants et leurs relations avec les protagonistes. L'enjeu est une histoire d'amour interculturelle et son acceptation.
La philosophie et la tolérance des arts martiaux parcourent le film. J'ai beaucoup aimé la partie de Go et l’excellence de la trame narrative.


Note : 09/10

The Blade of Flower (2019)

Un moine secourt une jolie assassin.

C'est Kill Bill en abrégé. Même structure avec des moyens plus modestes et une philosophie bouddhiste de non violence salutaire. Peu de budget, peu d'action. Des combats sur-découpés et beaucoup de posing. Mais un vrai film d’auteur avec un discours et une recherche artistique : l’obsession du beau cadre, des extérieurs magnifiques et pas de cgi. Un film réussi très académique.


Note : 09/10

Wu Song vs Ximen Qing (2020)

Wu song est un héros du roman The Water Margin (au bord de l'eau) et d'une série de films dtv d'arts martiaux assez efficaces. Le film qui nous occupe présentement fonctionne bien mieux si vous ne connaissait pas le personnage.

En 1h10 le film délivre une excellente histoire et du bon combat avec de la violence psychologique inattendue. Un personnage faillible et un discours amoral vont de ce métrage un direct-to-video marquant.


Note : 05/10

Monkey King Demon City et sa suite Monkey King the Volcano (2018/2019)

Un épisode de la vie du roi singe et des compagnons raconté sur 2 films

Contrairement aux autres adaptations qui ratent à faire de la comédie, de la romance ou de l’épique (la figure du roi singe étant protéiforme), ces téléfilms au budget dérisoire restent sur la forme naïve du conte rabelaisien plus conforme à leur budget et bien qu’ils peinent à divertir, la note d’intention est respectée. Je leur témoigne un capital sympathie.


Note : 03/10

La trilogie The Seven Swords (2019 / 2020)

Des querelles entre clans d’escrimeurs.

Ces 3 films de Francis Nam (Eye of Chaos et Bone of the Godmaker sortis en 2019 et Seven Love Flowers en 2020) ont un côté série de drama cheap qui suffit à faire fuir. Les premiers rôles manquent cruellement de charisme. La réalisation, les plans larges et de jolis décors donnent un peu de prestige à la production et quelques fulgurances dynamisent un peu l’ensemble. Le récit de chevalerie est sympathique. Cependant la saga peine à nous garder impliqué.


Note : 08/10

A Security of the Ming Dynasty 1 et 2 (2016/2017)

Du wuxia d’enquête. Les missions d’un garde loyale Li Yi pour protéger la dynastie des conspirations. Chaque film peut être regardé indépendamment.

Des éléments fantastiques, une intrigue et des personnages qui se tiennent. Du récit pulp décomplexé parfois confus mais des combats et une ambiance sympathiques. Des personnages truculents sont le point fort des films.
Belle photographie. Jolie réalisation. De bonnes musiques (L'ost traditionnelle japonaise du 1er film est extatique). Le second film est supérieure au premier. Pour du divertissement, le contrat est largement rempli.


Note : 05/10

The Fate of swordman (2017)

La préquelle d’une licence multimédia et l’un des premiers dtv mis sur youtube. Un chevalier doit escorter une noble dont la diligence a été attaquée.

Sans originalité mais agréable à suivre. Une fin ouverte frustrante et à ce jour il n'y a pas eu de suite. C'était un produit d'appel pour le jeu vidéo Jian Wang 3. La suite existe en animation. Au menu, le film nous livre un héros vertueux, des combats câblés, une mission de protection facile à suivre, une petite durée et d’authentiques décors. Pas de cgi, Une production honorable pour un rendu très télévisuel.


Note : 03/10

Kung Fu Traveler 1 et 2 (2017/ 2018)

Pour vaincre une invasion d'aliens insensibles aux armes à feu, le gouvernement envoie un cyborg dans le passé pour apprendre les arts martiaux et former la résistance.

Tiger Chen n’arrive pas à sauver ces films de l’échec complet. A réserver aux courageux qui sauront apprécier un plot particulièrement bizarre et une histoire d’amour à travers le temps. Les films ont des qualités cinématographiques (belle photographie et effets spéciaux élaborés) mais on s’y ennuie.


Note : 08/10

Wu Kong (2017)

« Origin story » du roi singe.

Noyé au milieu des nombreuses adaptations consacrées au le roi singe, ce film est une réussite. De l'action comédie romance... Le film propose de tout dans un mélange harmonieux avec quelques séquences épiques. Derek Kwok signe un divertissement sympathique.


Note : 10/10

The Game Changer (2017)

Un syndicaliste dont les camarades ont été liquidés par la pègre mûrit sa vengeance quitte à faire copain avec l’ennemi.

Le film est fou (il mélange le film d’évasion, le mélodrame façon Sshanghai Grand et l’heroic bloodshed). Il est maitrisé (130 mn de durée qui passe vite) et très référencé. Une ode au cinéma de Hong Kong.


Note : 02/10

Detective Dee and Diagram of Reincarnation / Di Renjie the painting of samsara (2017)

Detective Dee désargenté.

Zéro prétention. Le film délivre une enquête générique mais respectueuse de son spectateur. Di Renjie est souvent filmé en gros plan avec voix off pour mettre l’accent sur ses réflexions. Un cache misère insuffisant pour rester impliqué.
Les dtv Detective Dee sont de qualités variables. C’est le plus faible que j'ai vu.


Note : 03/10

The Last Subway (2017)

Un mangaka pris dans une boucle temporelle à l'intérieur d'une rame de métro avec un tueur de slasher.

Un cas d’école. Le film est raté à cause des limitations de la censure et de budget. Mais le scénario a un potentiel incroyable... Il faut un remake ! En l'état un médiocre épisode de Twilight Zone. Attendez la prochaine rame.


Note : 04/10

Police Tracking (2017)

La formation d’une jeune recrue au profiling et à la vidéo-surveillance dont le mentor enquête pour arrêter un tueur.

Police tracking (2017) est le remake en film dtv chinois du polar HK Eye in the Sky (2007) qui avait déjà eu un excellent remake coréen Cold Eyes (2013).
C'est donc le moins bon choix pour découvrir l'intrigue d’autant qu’il manque nombre de passages marquants.
Préférence au film coréen. Reste que ce téléfilm est correct. Foncez voir les anciens films, c'est du bon.


Note : 02/10

Beauty Detective Mission 1,2,3 (2017)

Agence acapulco en dtv chinois.

C’est du film très amateur. On peut difficilement parler de cinéma. Sûr que vu le budget, cette trilogie a été rentable. C’est vraiment mauvais.


Note : 02/10

Undercover 1000 (2017)

Un policier infiltré veut coincer un baron du crime.

C'est pas bon, je trouve, mais c’est à vous de voir.


Note : 02/10

Bad World (2018)

Le héros de la prophétie affronte des méchants et des monstres du désert.

Remake humoristique improbable de Mad Max 3, le dôme du tonnerre. Y'a rien à sauver.


Note : 05/10

City of Chaos (2018)

Un bodyguard est injustement accusé de la mort de son patron et va chercher à se disculper.

Une production très modeste qui mérite qu’on lui laisse sa chance. C’est réalisé et interprété par Bruce Xie Meng-Wei qui assure lui même ses combats (il est doué pour les kicks). Des fights souvent très courts, dynamiques et suffisamment nombreux et bien secondés par la plastique de l’actrice Ada Wang Yi Fei pour maintenir la vigilance du spectateur. Le film est correct. Contrat rempli.


Note : 02/10

Agent Phantom (2018)

Shan Shan est amnésique mais mène une vie rangée avec son petit ami et exerce le métier de mannequin. Un soir, elle est prise pour cible par des assassins.

Une copie fauchée (65 minutes) et fade de The Long Kiss Goodnight (Au Revoir A Jamais) prétexte à mauvais goût pour illustrer la réminiscence des souvenirs de l’héroïne. Du V-cinema qui tente mais qui échoue.


Note : 06/10

Angry Scalper (2021)

La femme du protagoniste a été kidnappée. Le temps presse.

C’est l'honnête remake du film coréen Unstoppable (2018). Il a plus de punch en raison de sa durée réduite que l’original qui demeure un excellent film. Angry Scalper perd en noirceur, en pathos et en tension. Plus gênant, le personnage de l’épouse perd toutes ses scènes. Ce qui faisait la force de Unstoppable. Angry Scalper reste cependant un film solide, maîtrisé et très recommandable.


Note : 04/10

Gamble King of Asia (2018)

Des personnages aux motivations diverses essaient d’accéder aux jeux d’argent sur un paquebot.

Renommé The King of gambler sur Youtube. Du début à la fin, le film vous dit qu'il n'a pas de budget. Mais il veut croire en lui et arrive à divertir un peu. Le pardon est facile car le film est plein de bonnes intentions même s’il n’y a pas assez de parties de jeux de hasard. Respectable.


Note : 02/10

The Knight in the White Night (2018)

Un épéiste est missionné par l’empereur pour retrouver un manuscrit qui peut contrer l’invasion japonaise.

J'ai vu des épisodes de série drama avec plus d'ambition et une meilleure réalisation que ce film.


Note : 08/10

Monkey King Reincarnation (2018)

Le monde des arts martiaux est endeuillé par de nombreux homicides. Pourquoi ?

Première réalisation du scénariste Hongzhi Liu qui signe ici un film touchant, maladroit et sincère. Une démarche auteurisante doublée d’une fable morale qui questionne l'humanité.
Les nombreux défauts participent au charme de l’ensemble. Les combats sont découpés, élégants et parfois sensuels. Une belle photographie embellie l’ensemble.


Note : 03/10

A Case of the Missing Cat (2018)

Un scénario MacGuffin (retrouver un chat) pour déjouer une machination fantastique.

Un bric-à-brac inconsistant. Une 1ère moitié comédie où les acteurs surjouent. Une 2ème moitié enquête. Je retiens une audace formelle balbutiante influencée par le jeu vidéo. L'introduction hommage à la fois à Assassin’s creed (vision de l'aigle) et à Shadow Warrior (combat fps) est prometteuse. Ce genre de film "terrain d'expérimentation" qui échoue lamentablement peut donner à l'avenir de belles réussites à l’avenir.


Note : 09/10

The Legend of Fa Hai / The Story of Catching Demons (2018)

Une escouade est chargée de chasser les démons. Un combat éprouvant que la duplicité des hommes peut rendre mortel.

Des personnages bien écrits pour un récit qui gère remarquablement sa montée en tension. Une réalisation intelligente qui renforce l'atmosphère du film. Des prothèses et maquillages pas toujours heureux contrebalancent le peu de Cgi. Un film singulier qui tente une réflexion sur le genre fantasy wuxia, conscient de s'inscrire dans une tradition mais soucieux d’en éviter les écueils.


Note : 08/10

The Mad Sword / Soul of blades (2021)

Un orphelin est recueilli par un sabreur redoutable et sa fille.

Ce film est une authentique pépite grâce à son scénario et son approche désabusée du monde des arts martiaux et son ambiance onirique et cruelle. Un incontournable du wuxia pian.


Note : 05/10

Longxing Northern expedition (2023)

Une armée en difficulté requiert le talent de stratège du général Li qui s’est retiré du combat et semble peu enclin à y retourner.

Un wuxia historique qui se suit avec plaisir sur 1h20. Un dtv sympathique mais de moyenne gamme. Le film décrit des évenements réels.


Note : 02/10

The Red Sword of Eternal Love / The Sword (2021)

Un virus venu d’occident change les gens en monstres. La sœur du héros est l’une des victimes.

Wuxia cheap vs vampire very cheap. Fuyez devant cet authentique nanar !


Note : 04/10

Dog Beating Staff / Dozen Dogstick (2020)

Un jeune homme veut apprendre à se défendre. Un ivrogne va l’aider.

Pas vraiment de scénario pour celui là. L’initiation d’un jeune homme aux techniques de combat du clan des mendiants.
Ça picole et ça se tape en mode wuxia bâton. L’histoire est faible comme les combats et le rythme du film. L’ensemble est pauvre.


Note : 06/10

An Armorous Swordsman / Qian Yang (2018)

Un des disciples, qui a été écarté de la succession d’une famille aisée d’escrimeurs, trame un plan pour éliminer les héritiers.

Un wuxia bavard qui s'essaie à l'élégance éthérée des films de Zhang Yimou. Mais faute de budget la qualité se délite.
Un film qui veut bien faire. Respectable. Bonne dramaturgie et combats. Narration à revoir. Honnête.


Note : 02/10

Twin Red Foxes (2020)

Une jeune femme est ramenée à la vie par un démon renard. Ensemble, ils voudront se venger de leur agresseur. Mais la jeune femme va tomber amoureuse.

Sans en dire trop de mal et malgré ses 84 mins, c'est pas bien. Préférez lui le très sympathique Fox love


Note : 05/10

The Thunder Twins / Leizhenzi: The Origin of the Gods (2021)

La coalition des écoles d’arts martiaux a gagné la grande guerre contre le clan des démons. Sur le champ de bataille, deux bébés sont recueillis et élevés séparément.

Nouvelle adaptation, après le film de 1992 et le drama de 2020, du roman de The Handsome Siblings (inspiré de la légende de l’investiture des dieux). L'histoire a du potentiel mais ce film est fortement chargé en plans numériques jusque l’overdose. Son finale est épique. L’apprécier dépendra donc de votre tolérance aux cgi.


Note : 07/10

Leizhenzi of the Creation Gods / League of Gods: Leizhenzi (2023)

Un bébé est recueilli par un vieux maître. Un cadeau du ciel pour mettre fin au mal qui rêgne dans l’empire ?

Adaptation luxueuse de l'investiture des dieux. Cgi, photographie et décors naturels sont magnifiques. Partagé sur l'angle du récit et sur le peu de combats. Une fresque mythologique avec le sens du spectacle mais pénalisée par sa courte durée (80mn) et ses ambitions. L’une des meilleures adaptations de la légende qui à le mérite de ne pas être centré sur la concubine Daji.


Note : 07/10

The King of Cookery (2021)

Exclu du monde céleste, Tang Mo crée un stand de cuisine ambulant. Attiré par la récompense d’un tournoi culinaire, il va être pris pour cible par de dangereux truands.

La suite lointaine de The God of cookery (1996) de Stephen Chow. Plus académique et moins fou, il se suit avec plaisir. A noter que les méchants sont très méchants. Un digne représentant de la comédie culinaire.


Note : 05/10

La trilogie Dragon Sword (2018/2021/2023)

Un humain est transporté dans un autre monde qui ressemble à la Chine des légendes de wuxia. Il devra maîtriser la Dragon sword pour rentrer chez lui.

La trilogie pour l’instant inachevée se compose de 3 films : To be immortal (2018), Dragon Sword: Outlander (2021) et Dragon Sword: Ancient Battlefield (2023). Un isekai sympathique avec une production qui s’améliore après des débuts très modestes. Une véritable curiosité.


Note : 06/10

Sword of Destiny / Great Swordman (2021)

Chef d'une bande de gamins des rues, Meng Yang est orphelin. Unique indice sur ses origines : son épée.

Peu de qualités cinématographiques mais une histoire simple, sensible et sympathique. La réactivation de clichés grâce à une naïveté et une sincérité constante marche à fond… Ça suffit pour apprécier ce DTV.


Note : 02/10

Swords of Legends (2020)

Le prince subit la malédiction du démon écrevisse pour avoir consommé trop de crabes.

Normalement à la lecture du synopsis, il n’y a plus personne. Et c’est à juste titre.


Note : 05/10

Piercing Heart Sword (2022)

Deux anciens amis de la garde impériale doivent enquêter ensemble sur la corruption des notables.

Un film d'enquête en costumes aux amours contrariés et aux trahisons multiples. Y'a de l'ambition et un peu d'ampleur dans les combats. Mais l'ensemble reste bien pesant. A réserver aux fans de la trilogie de films "The Four".


Note : 04/10

The Spirit of Swords (2015)

Un épéiste doit retrouver l’épée de son maître et le venger de son meurtrier, un puissant chef des steppes d’Asie centrale.

Avec le budget d'un épisode des feux de l'amour, The Spirit of Swords (2015) arrive à être un wuxia respectable. Le film a l'intelligence de soigner ses combats mais il fait vraiment production soap. A juste titre car il s’agit d’un film qui compile les passages d’une série tv. Une curiosité pour les fans de Nicolas Tse et de Gillian Chung.


Note : 02/10

Final Blade (2018)

Un « archéologue » sur les traces de ses ancêtres des épéistes légendaires.

Affreusement mauvais.


Note : 04/10

Ban Drugs (2023)

Des policiers combattent des trafiquants de drogue. Après l’interception d’un Go-Fast, les hostilités augmentent.

Un film policier presque réussi. Malgré de bonnes scènes, le rythme ne suit pas.


Note : 07/10

Knock Knock (2021)

Un livreur de pizzas débarque dans un immeuble en plein cambriolage avec séquestration chez des particuliers.

Excellent film. Du huis-clos mais pas que… Un film clivant. Rien de spectaculaire juste de la criminalité ordinaire. Très belle réalisation. Belle atmosphère. Le film est très esthétique.


Note : 08/10

Fighting For The Motherland 1162 (2020)

La rébellion des villageois fidèles à la dynastie Song contre la conscription forcée de l’armée de la dynastie Jin.

Un somptueux film historique et encore un excellent film de « désert exploitation ».

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