[Film] Her Name is Cat, de Clarence Fok (1998)


Cat est une tueuse professionnelle qui tombe amoureuse de John, un enquêteur de police. John se sent déchiré entre son travail, son ex-femme et son enfant, et Cat bien sûr.


Avis de Yume :
Her name is Cat est une production Wong Jing, et ça se ressent bien. Comme dans les autres films du meme genre que sont Naked Killer et Cheap Killers, on a le droit entre un mélange de vulgarité, de sexe, de romance et d’action. Le tout servi par une actrice au physique bien fait, se baladant en tenues moulantes ou très courtes.

En ce qui concerne l’action, il est clair que les acteurs ne sont pas des artistes martiaux confirmés, mais ces scènes ne manquent pas trop de rythme et se laissent agréablement regarder. Par contre la majorité du film concerne la romance assez SM qui s’installe entre Cat et John. Et bien que le plaisir de voir l’actrice en petite tenue (mais jamais nue, Cat IIB oblige) soit intense, on se lasse quand même de ces trop longues parties. A mon sens ces scènes bien qu’indispensables dans leur majeure partie au déroulement du film (surtout celle dans l’appartement entre John et Cat), sont trop répétitives. Mais le réalisateur a su y intégrer un élément SM assez inattendu, mais rarement novateur.

On retrouve aussi dans le film de fortes références à The Killer, avec l’alternance entre Cat et John fumant un cigare dans un même fauteuil, ainsi qu’avec le final dans l’église. Le film est aussi parsemé de remarques ou plans graveleux voire douteux, comme un avortement à coups de poings. En ce qui concerne les acteurs, Almen Wong Pui-Ha a tout à fait le physique du rôle de Cat. Elle a une carrure d’athlète très féminisme, et il émane d’elle un caractère de femme fatale. Par contre en ce qui concerne Michael Wong, c’est assez désespérant mais très divertissant. Son Cantonnais est assez horrible (à noter une remarque de Cat à John à ce sujet), et son Anglais assez quelconque. Je n’irais même pas jusqu’à parler de son jeu.

LES PLUS LES MOINS
♥ Michael Wong
♥ La plastique de Almen Wong
♥ L’action
⊗ Michael Wong
⊗ La romance prend trop de place

Au final, on a le droit à la recette plaisante d’un Wong Jing, ce qui fait de Her Name Is Cat un film divertissant malgré ses défauts.


Bonus : Mini-chronique de HER NAME IS CAT 2
Autant vous prévenir, Her Name is Cat 2 n’a rien à voir avec le premier opus. Le seul point commun étant l’actrice Almen Wong. Il n’est plus du tout question de mélange de vulgarité, d’action et de sexe. Non, Her Name is Cat 2 : Journey to Death est un simple film qui ne peut même pas etre qualifié de film d’action. A mon sens, l’intérêt majeur du film tient dans la présence de la sublime Almen Wong, au physique irréprochable. Le reste n’est que classicisme éprouvé.
Après un début à la Tomb Raider, on tombe vite fait dans une intrigue maintes fois revue, bien que le découpage des scènes soit intéressant dans la première demi-heure. En effet, on voit la fin sans trop comprendre ce que c’est, et ensuite on remonte en flashback. Les scènes d’action sont assez molles, et peu présentes. Seule la scène finale (qui est donc aussi au début) est sympa grâce à l’effusion des seules gouttes de sang du film. Evidemment ce film n’est pas une daube sans nom, mais il ne peut prétendre qu’à faire partie de ses films que l’on regarde en sachant bien que ce sera nul : un film TF1 en deuxième partie de soirée le jeudi en fin de compte.
La magie du premier volet s’est envolée sans la présence de Wong Jing en producteur. Dommage.




Titre : Her Name is Cat / 豹妹
Année : 1998
Durée : 1h35
Origine : Hong Kong
Genre : Sexy girl with guns
Réalisateur : Clarence Fok
Scénario : Wong Jing

Acteurs : Almen Wong, Michael Wong, Ching Wing, Ben Lam, Chik King-Man, Ronny Ching, William Duen, Kenix Kwok, Chan Chi-Fai, Paco Yick, Cheung Wing-Lun

Pau mui (1998) on IMDb


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Auteur : yume

Un bon film doit comporter : sailor fuku, frange, grosses joues, tentacules, latex, culotte humide, et dépression. A partir de là, il n'hésite pas à mettre un 10/10. Membre fondateurs de deux clubs majeurs de la blogosphere fandom cinema asitique : « Le cinema coréen c’est nul » World Wide Association Corp (loi 1901) et le CADY (Club Anti Donnie Yen).
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