[Semaine Nanar / bis / Z] Bonus : Beach Volleyball Detective – A Way to Beijing

Titre : Beach Volleyball Detective – A Way to Beijing / ビーチバレー刑事 北京への道
Année : 2008
Durée : 1h
Origine : Japon
Genre : Bitch volley
Réalisateur : Yoshiyuki Yumi

Acteurs : Ogura Haruka, Okada Mayuka, Yabe Miki, Fujii Toshikiyo, Ikeda Michiru, Inami Tomoko, Nakatani Risa, Nakatake Rui

Synopsis : La police japonaise a eu vent d’un complot terroriste en rapport avec les Jeux Olympiques de Pékin et le milieu du Beach Volley. Quatre fliquettes vont devoir se faire passer pour des joueuses afin de mettre à jour cette terrible machination…visiblement orchestrée par l’équipe féminine venue de Chine.

Avis de Oli :
Un coté série Z assumé et une crétinerie absolue poussée à son paroxysme, des idoles (dont Ogura Haruka mignonne comme tout) qui n’ont jamais appris à jouer la comédie, des effets spéciaux indigestes, un scénario from outer space, des filles dénudées et des gros plans complètement gratuits sur de jolis fessiers et autres poitrines protubérantes : voilà pour le programme concocté par Ace Deuce Group. Et je vais couper court à tout suspense : oui ce film est tout simplement génial !

Imaginez que les animaux domestiques sont incarnés par des peluches (O_o), que les scènes de beach volley ont été tournées sur des plages laides sous de gros nuages et donc sans soleil (il a l’air de faire super froid, donc les idoles ont dû bien en baver ça fera plaisir aux sadiques), que chaque équipe a sa spécialité et ses coups spéciaux (la poupée russe, les fakirs…), qu’on a droit à des musiques d’ascenseur tout simplement fabuleuses on se croirait dans un supermarché, et…qu’on ne voit tout simplement pas le temps passer !.

On aura bien évidemment droit à des scènes d’entraînement (normal pour des traînées ?) avec des poses bien suggestives à la clé, à des matchs de beach volley où quasiment tous les ballons sont crées via CGI (même pour les coups les plus simples, sans doute pour ne pas abîmer les ongles de nos idoles) et enfin à un petit cliffhanger final introduisant la suite (le film est en effet composé de deux parties de 60 minutes chacune).

Le spectacle est donc à la fois hilarant, sexy et surréaliste. C’est à se demander si, parfois, la réalisatrice (connue dans le monde des pinku) n’a pas fait exprès de foirer tel ou tel plan, ou encore si elle n’a pas forcé quelques idoles à mal jouer (j’imagine sans peine la petite Ogura parvenant à faire passer plein d’émotions à un moment donné, et la réalisatrice lui demander de rejouer la scène parce qu’elle était beaucoup trop crédible !).

Amateurs de films débiles et d’idoles, BEACH VOLLEYBALL DETECTIVE est fait pour vous. Un must-have absolu dont la crétinerie est assumée jusqu’au bout. Tandis que d’autres séries Z privilégient aujourd’hui le gore et le sexe un peu cru, BEACH VOLLEYBALL DETECTIVE joue à fond la carte de la niaiserie. Les aventures de ces petites undercover-girl cops sont donc absolument incontournables (si vous avez un esprit déviant comme le mien, j’entends).

A noter qu’une suite a vu le jour : Critique ICI

Note : 8/10

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Auteur : Oli

Amateur de cinéma japonais mais de cinéma avant tout, de Robert Aldrich en passant par Hitchcock, Tsukamoto, Eastwood, Sam Firstenberg, Misumi, Ozu, Claude Lelouch, Kubrick, Oshii Mamoru, Sergio Leone ou encore Ringo Lam (un intrus s'est glissé dans cette liste, sauras-tu mettre la main dessus - attention il y a un piège).
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