C’est le réveillon du nouvel an et quoi de mieux que… oui je l’ai déjà fait pour Noël je sais… Bref, les survival horror, seconde partie du dossier. Après avoir vu les principales sagas depuis le lancement du genre avec Alone in the Dark en 1992 et surtout le succès commercial de Resident Evil en 1996, nous voilà arrivé dans la seconde partie du dossier, traitant majoritairement des oeuvres d’après 2006, et du changement du genre, ou plutôt basculement, vers quelque chose de beaucoup moins flippant: le survival action comme j’aime l’appeler. Fort heureusement comme vous le verrez plus bas dans ce dossier, les oeuvres effectuant un retour aux sources existent toujours (mais se font rares).
Dead Rising (2006) :
Frank West, photographe reporter, est dépêché dans la ville de Willamette (Colorado) à la suite d’une rumeur selon laquelle la population aurait disparu. Dès son arrivée sur place en hélicoptère, Frank découvre une ville sous l’emprise du chaos : la ville est dévastée, et les rues grouillent de zombies à la poursuite de très rares survivants. Pris en chasse par l’armée mais souhaitant en savoir plus, Frank demande au pilote de le déposer sur le toit d’un centre commercial et de revenir le chercher 3 jours plus tard.
Ah Capcom ! Resident Evil, Dino Crisis, Clock Tower, ça ne leur suffit plus. Et plutôt que de faire dans l’originalité et dans la peur, ils cherchent dans les grands classiques. Très orienté arcade, Dead Rising, c’est Zombie de Romero, culte de chez culte, en mode jeu vidéo assez fun. On se balade librement dans un centre commercial, et on défouraille du zombie en ramassant un peu tout ce qui est à portée de main. Des quêtes sont un peu partout, on peut sauver quelques humains, puis tuer encore des zombies. La limite? Le temps de trois jours (mais pas vraiment trois jours réels), avant la fin du jeu quoiqu’il arrive. Amusant mais finalement vite lassant. Une suite vit le jour, ainsi qu’un spin off reprenant le personnage principal du premier jeu. Ces suites n’ajoutent cependant rien de véritablement captivant à l’aventure.
Titre : Dead Rising
Année : 2006
Studio : Capcom
Editeur : Capcom
Existe sur : X-Box 360
F.E.A.R (2006) :
Le joueur incarne un membre de l’unité secrète du FEAR, chargé de retrouver Paxton Fettel, un sombre personnage dont on ne sait quasiment rien ; celui-ci a pris le contrôle des soldats replicas qui lui obéissent par la pensée. Le joueur est envoyé en premier dans un bâtiment abandonné car le signal de Fettel a été détecté dans celui-ci. Mais ce dernier tend une embuscade au joueur et l’assomme. À son réveil, Fettel est parti et son signal a disparu. Le joueur est envoyé, par la suite, dans un complexe aérospatial (l’Armacham Technology Corporation) après qu’un commando inconnu s’y est introduit pour neutraliser la menace. Après son arrivée, il est momentanément séparé de son équipe, et à son retour, il ne reste que leurs os ; un flash-back se produit : on y voit l’unité se faire littéralement déchiqueter sans pouvoir réagir alors qu’une petite fille vêtue d’une robe rouge, le visage caché par de longs cheveux noirs, apparaît…
Le studio Monolith s’est toujours plutôt intéressé à l’horreur, mais également aux FPS. En se penchant sur la liste des jeux du studio, on trouve en effet Blood 1 et 2 sur PC (jeux de tirs horrifiques), Alien versus Predator 2 en 2001, Tron 2.0 ou encore The Matrix Online. En 2005, ils lancent deux projets l’un après l’autre, tous les deux orientés horreur. Le premier sera Condemmed, qui eu une suite en 2008, et F.E.A.R qui nous intéresse ici. On y incarne un soldat membre d’une unité secrète à la recherche d’un tueur cannibale, Fettel. Mais tout dérape bien vite. Se jouant en vue subjective, on pourrait se retrouver devant n’importe quel jeu de tir normal, mais c’est sans compter sur l’ambiance du soft.
Car F.E.A.R est un merveilleux jeu d’ambiance. Les scènes parfois étranges débarquent sans prévenir, des apparitions fantomatiques et quelques plans gores s’insèrent dans l’histoire, qui ne se révèle que petit à petit, et le jeu n’est pas qu’un FPS. Les phases de shoots et les phases d’ambiance sont parfaitement dosées. Bien entendu, tout n’est pas parfait, et aujourd’hui, F.E.A.R est un peu dépassé graphiquement, et ses contrôles sont parfois un peu étranges (le positionnement des touches pas toujours pratiques, le stick analogique sur PS3 beaucoup trop sensible). Reste tout de même un soft étrange à la croisée entre deux genres, plutôt prenant et énigmatique.
Titre : F.E.A.R
Année : 2006
Studio : Monolith
Editeur : Sierra Entertainment
Existe sur : PC – X-Box – PS3
F.E.A.R 2: Project Origin (2009) :
Vous incarnez un membre d’une unité des forces spéciales. Vous devez ramener vivante une scientifique alors que son immeuble est prit d’assaut par des forces armées. Mais peu de temps après votre arrivée, une explosion rase une partie de la ville, et vous vous réveillez à l’hôpital, seul, entouré de cadavres…
Succès oblige, Monolith revient en 2009 avec une suite. Si elle n’ajoute pas grand-chose et se fait une suite directe du premier jeu, F.E.A.R 2 en conserve toutes les qualités et en corrige certains défauts. Les touches sont mieux placées, les contrôles moins sensibles. L’ambiance est toujours au rendez-vous (merveilleux second chapitre dans l’hôpital), Alma toujours bien présente. Malheureusement, certaines phases, beaucoup trop axées action, déçoivent, comme par exemple les passages en extérieur, dans les rues, qui ne comportent pas beaucoup d’intérêt. Dommage, car dans l’ensemble, même si l’histoire ne rajoute pas grand-chose, F.E.A.R 2 est une excellente suite.
Pour la chronique complète, ça se passe ICI !
Titre : F.E.A.R. 2: Project Origin
Année : 2009
Studio : Monolith Productions
Editeur : Warner Interactive
Existe sur : PC – PS3 – X-Box 360
Silent Hill: Homecoming (2009) :
Alex Shepherd, un soldat vétéran de 22 ans, est mis au repos dans un hôpital militaire d’outre-mer après avoir survécu à une grave blessure. Convaincu que son jeune frère, Joshua, est en danger, il quitte précipitamment l’établissement pour rejoindre son village natal de Nouvelle-Angleterre, Shepherd’s Glend. Il découvre sa mère dans un état catatonique tandis que son frère et son père ont disparu. La ville insulaire baigne dans un brouillard suspect, toutes les horloges de la ville sont arrêtées à 2 h 06 et plusieurs enfants des habitants ont disparu… Alex se lance à la recherche de son frère, et cette course l’emmennera à une horrible vérité qu’il devra accepter.
Après un changement de studio pour les opus Origin et Shattered Memories, la saga Silent Hill tombe entre les mains du studios Américain Double Helix. Résultat des courses: une sorte de patchwork de tout ce qui faisait l’univers de Silent Hill, en surface, mais sans forcément la réflexion allant avec. Quelques ajouts se font, notamment avec des touches pour esquiver et contrer, si bien que Homecoming se fait, à l’image de Silent Hill 4, plus musclé et orienté action, et les énigmes sont encore plus simples que d’habitude. Tête de pyramide débarque faire coucou sans que l’on sache vraiment pourquoi, juste pour le fan service. Malgré tout, cet opus s’avère plaisant à faire, et quelques moments marquent les esprits, comme cette longue descente en enfer avec en bruit de fond des sons industriels uniquement, ainsi que certains boss franchement impressionnants.
Pour la chronique complète, c’est ICI !
Titre : Silent Hill : Homecoming
Année : 2009
Studio : Double Helix
Editeur : Konami
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360 – PC
Resident Evil 5 (2010) :
Chris Redfield est de retour. Cette fois-ci, il travaille avec une nouvelle partenaire (Sheva Alomar), et pour une nouvelle organisation. Envoyé en Afrique pour faire toute la lumière sur un étrange virus, Chris va se retrouver confronté à ses vieux démons…
Encore aujourd’hui, Resident Evil 5 est l’opus de la saga à s’être le plus vendu de par le monde. Pourquoi? Sans doute car l’attente fut immense et que le succès du quatre remit les fans en selle. Déception cependant, malgré un jeu en soit fort sympathique, mais ressemblant bien plus à une reprise de Resident Evil 4 délocalisé en Afrique au lieu de l’Espagne. Le soleil vient remplacer la pluie. On joue de nouveau Chris Redfield, qui a entre-temps prit… pas mal de poids, avec des gros déplacements de lourdaud, et Sheva nous suit tout le long de l’aventure, avec une IA par moment assez catastrophique (essayez d’affronter Wesker en mode difficile avec Sheva sur le dos, vous allez comprendre). Le gros défaut du jeu est de reprendre les moments clés de l’opus précédent et de tenter de les faire fonctionner de nouveau, en vain. Reste un jeu très plaisant et très beau.
La chronique complète de notre bon ami Oli, c’est ICI !
Titre : Resident Evil 5
Année : 2010
Studio : Capcom
Editeur : Capcom
Existe sur : PS3 – PC – X-Box 360
Dead Island (2011) :
Le joueur se réveille dans une chambre d’hôtel sur une île paradisiaque (Banoi) au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, victime d’un terrible virus transformant tous les humains en zombies. L’objectif est de rester en vie, en massacrant les zombies de l’île à l’aide des différentes armes et accessoires trouvés sur l’île. Le groupe de héros devra également aider les autres survivants, étant composé des seuls immunisés au virus.
Les zombies sont à la mode depuis quelques temps. Resident Evil, Dead Rising et j’en passe. Dead Island débarque à ce moment là, en nous proposant une aventure au scénario assez nanar sur une île paradisiaque, le tout en vue subjective et en open world s’il vous plait. Assez rigolo et prenant, puisque l’on peut aller un peu partout, customiser (un peu mais pas trop) ces armes allant du couteau de cuisine à la tronçonneuse, et que se balader librement sur une telle île, ça n’a pas de prix, mais atteignant assez rapidement ces limites. En effet, finalement, le joueur passe uniquement son temps à faire des quêtes secondaires et à se balader, et l’ensemble peut rapidement devenir lassant, surtout qu’après l’île, on visite une ville (moins original), les égouts et même une prison. Très amusant mais à plusieurs, ou à petites doses.
Pour en savoir plus, lire ICI la chronique de Chery !
Titre : Dead Island
Année : 2011
Studio : Techland
Editeur : Deep Silver
Existe sur : Playstation 3 – PC – X-Box 360
F.E.A.R 3 (2011) :
Neuf mois ont passés depuis les événements de Project Origin. Point Man est enfermé dans la prison d’Armacham, la société qui réalisait des expériences sur Alma. Avec l’aide de son frère décédé, Paxton Fettel, revenant en fantôme, il parvient à s’évader alors que le monde s’écroule autour de lui. En effet, Alma est sur le point d’accoucher…
Changement de studio, Monolith laisse la place à Day 1, qui s’entoure d’une équipe plutôt impressionnante, puisque Steve Nills (30 Jours de Nuit) et John Carpenter himself participent au jeu. Malheureusement, le jeu ne tient pas toutes ces promesses, délaissant encore un peu plus l’ambiance au profit de l’action. Alors oui, F.E.A.R 3 est rythmé, ressemble parfois à un Call of Duty glauque, est maniable, mais enchaîne les moments vraiment prenants avec d’autres bien ratés. En témoigne des niveaux en dents de scies. Si le premier fait illusion, le second déçoit totalement et se fait assez plat, avant un troisième niveau dans un centre commercial où l’on retrouve l’ambiance que l’on aime, avec des musiques rappelant le cinéma de Carpenter. Le chaud et le froid, F.E.A.R 3 l’alterne constamment, dommage !
La chronique complète ICI !
Titre : F.E.A.R 3
Année : 2011
Studio : Day 1 Studio
Editeur : Warner Interactive
Existe sur : Playstation 2 – X-Box 360 – PC
Resident Evil: Operation Raccoon City (2012) :
La trame du jeu se base sur les événements passés dans Resident Evil 2. Cet opus propose d’incarner des membres de l’U.S.S (Umbrella Security Service) dont la mission est de faire disparaître toute preuve qui relie Umbrella Corporation à l’incident de Raccoon City.
Alors que la saga part de plus en plus dans l’action, délaissant totalement les frissons, Capcom confie des petits jeux sur leur licence à d’autres studios. On aura eu des jeux de tirs plutôt sympathiques, et en 2012, ce Operation Raccoon City, se déroulant pendant les événements de Resident Evil 2 et 3. Le fan service est présent, puisque l’on rencontrera des personnages bien connu des fans, comme Claire et Léon, et même certains ennemis, avec William Birkin ou encore le Nemesis. Au delà du fan service, cet Operation Raccoon City est un jeu d’action. Avec trois autres membres de notre équipe, nous devons nous rendre à Raccoon City pour éliminer toute trace de l’implication d’Umbrella, tout en… tuant des zombies.
Pur jeu d’action où l’on avance sans trop réfléchir en tirant sur tout ce qui bouge, en prenant soin de ramasser grenades, munitions et vies, le jeu se fait plutôt beau (malgré quelques bugs) et nous fait visiter quelques lieux bien connus (le commissariat bien entendu), affronter des ennemis connus. Si le jeu prend de grosses libertés avec les opus 2 et 3 de la saga notamment dans son final, l’ensemble se joue avec plaisir et devrait combler les plus gros fans, et faire passer aux autres un bon moment pas franchement prise de tête.
Titre : Resident Evil: Operation Raccoon City
Année : 2012
Studio : Siant Six Games
Editeur : Capcom
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360 – PC
Dead Island Riptide (2013) :
L’histoire de Riptide se déroule immédiatement après la fin de Dead Island, avec les quatre survivants immunisés qui atterrissent en hélicoptère sur un navire militaire après avoir échappé à l’infection de l’île. Ils sont immédiatement placés en quarantaine. Sur le pont du navire, ils rencontrent un autre survivant immunisé, Sergent John Morgan, qui affirme qu’il faisait partie d’un effort humanitaire sur une île voisine jusqu’à ce que Serpo ait mis fin à sa mission. Après que les effets des sédatifs qui leur ont été injectés pendant qu’on les examinait, dissipé, le personnage (que le joueur a choisi préalablement) se réveille et doit fuir le bateau envahi par les zombies. Serpo fuit par hélicoptère peu de temps avant que le navire, hors de contrôle, percute un rocher. L’immunisé reprend conscience sur la rive de l’île de Palanai et est retrouvé par Harlow, une chercheuse qui lui explique que l’infection de zombies s’est répandue là aussi.
On ne change rien à une formule gagnante, c’est ce que les gars de Techland ont du penser. Dead Island a du avoir droit à son petit succès pour qu’une suite débarque en 2013, rapidement rattrapé en 2014 par un Escape Dead Island avant un vrai Dead Island 2 l’année prochaine sur PS4. Riptide reprend pile là où le premier opus s’était arrêté et va nous proposer de visiter une nouvelle île. Le scénario se fait toujours aussi simple et Z, lorgnant même parfois vers des mythes et légendes vaudou semblant tout droit sortir de L’Enfer des Zombis de Lucio Fulci, et c’est reparti pour un tour.
Si vous n’aviez pas aimé le premier opus, inutile de tester cette suite, finalement assez inutile et reprenant à la lettre son ainé. Même graphismes, même maniabilité (avec un ajout, la possibilité de donner un coup de pieds à son adversaire après une chute, woohoo), mêmes armes, même système. On évolue donc en faisant toujours des quêtes secondaires, et si l’ensemble reste forcément plaisant, le jeu n’a plus le même capital sympathie que le premier opus. Une petite suite assez décevante.
Titre : Dead Island Riptide
Année : 2013
Studio : Techland
Editeur : Deep Silver
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360 – PC
Resident Evil 6 (2013) :
Dix années ont passé depuis les terribles évènements survenus à Raccoon City. A la suite d’un attentat bio-terroriste lancé contre le président des États-Unis, Leon Kennedy va se retrouver au centre d’un complot planétaire dont les tenants et les aboutissants lui échappent encore. Sur sa route, il croisera Chris Redfield et son commando embourbés dans un Hong Kong ravagé, ainsi que l’énigmatique Jake…dont le sang pourrait bien être la clé de cet étrange puzzle mortifère.
Aie aie aie. On ne pensait pas que la saga pourrait tomber si bas ! Resident Evil 6, c’est clairement l’opus de trop, qui a voulu trop en faire et bouffer à tous les râteliers. 4 histoires, pour 8 personnages jouables dans des univers très différents. Leon et Hélèna se retrouvent dans une ambiance voulant nous rappeler les anciens opus (manoirs sombres, églises, rues dévastées, labo souterrain) mais qui se plante la plupart du temps, en ajoutant encore de l’action, une caméra folle trop proche des personnages et bien trop vives, des scripts énervants et j’en passe. Puis nous jouons Chris et un de ses hommes dans une intrigue encore plus blindée d’action, mais où les munitions viennent à manquer… Finir le boss de fin au couteau, c’est comique, je vous le dit !
Puis vient le tour de Jake et Sherry, qui a le mérite de changer en nous proposant des niveaux enneigés puis Hong Kong. Malheureusement, non, mais non, toujours trop d’action, aucune vraie ambiance, et ce n’est pas un grand méchant façon Nemesis qui va changer la donne. Vient Ada Wong, qui a la faculté d’avoir la caméra collée sur ses fesses quand elle rampe dans un conduit. Une histoire beaucoup plus courte mais un peu plus sympathique. Mais aucune intrigue ne prend vraiment, de nombreux moments sembles aboutis, et par moment le jeu se fait même trop sombre, un comble ! Grosse déception !
Deux avis rien que pour vous ICI !
Titre : Resident Evil 6 / Bio Hazard 6
Année : 2013
Studio : Capcom
Editeur : Capcom
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360 – PC
Resident Evil Revelations (2012) :
L’agent spécial Jill Valentine du B.S.A.A. a perdu contact avec Chris et sa partenaire Jessica. En suivant les coordonnées trouvées, Jill et Parker, son partenaire, sont envoyés dans un navire sombre pour les retrouver. C’est alors qu’elle découvre que ce navire est infesté de monstres, des armes bio-organiques appelées « Ooze », et d’autres créatures mutantes. Elle devra faire preuve de courage pour pouvoir s’échapper vivante du navire avec son partenaire et découvrir la lourde vérité sur Chris et le navire. Pendant ce temps, dans des montagnes européennes recouvertes de neige, Chris Redfield et sa partenaire Jessica Sherawat sont témoins d’un crash d’avion ; bientôt, ils découvriront la base de Veltro, groupe bioterroriste possédant le Virus T-Abyss.
Conçu au départ uniquement pour la Nintendo 3DS avant d’être porté en HD sur les consoles de salon PS3 et X-Box 360, Resident Evil Revelations est un épisode à part, puisqu’il est écrit par quelqu’un d’extérieur à Capcom. Cela signifie-t-il un retour aux sources voir un renouveau de la saga alors que le sixième opus officiel de la saga était une immense et amère déception ? Et bien finalement, ce Revelations s’avère, à défaut d’être un excellent jeu, une bonne surprise. Se déroulant sur un navire pour la partie avec Jill Valentine (que l’on avait pas joué depuis Resident Evil 3) et dans une montagne pour Chris Redfield, le jeu n’essaye pas de se faire un jeu d’action et mise pas mal sur son ambiance.
Bien entendu, tout n’est pas parfait, loin de là, et en portage HD, on pourra trouver que les graphismes ne sont pas au top. Certaines des nouvelles créatures ne sont pas non plus des plus marquantes (les grosses larves sur la plage), et la partie avec Chris se fait moins passionnantes, mais lorsque l’on se retrouve sur le navire avec Jill, on retrouve une partie de l’ambiance des anciens opus, avec de longs couloirs vides, des décors parfois baroques, quelques rapides moments de stress, et surtout, des munitions très limitées pour un survival. Retour discret aux sources mais plus réussi qu’un Resident Evil 6.
Titre : Resident Evil Revelations / Bio hazard Revelations
Année : 2012
Studio : Capcom
Editeur : Capcom
Existe sur : Nintendo 3DS – PC – PS3 – Wii U – X-Box 360
Escape Dead Island (2014) :
Escape Dead Island est un jeu d’action / infiltration sur PS3 se situant entre le premier et le second Dead Island. On y incarne cette fois un photographe amateur qui arrive sur l’île de Banoi toujours infestée de zombies. Il va donc falloir faire preuve de discrétion en prenant des photos afin de faire la vérité sur cette affaire tout en essayant de s’échapper de ce lieu de cauchemar.
En attendant la sortie de Dead Island 2 sur PS4, un nouveau studio nous livre un épisode intermédiaire. Beaucoup de changements en vue, puisque de la vue FPS, on passe à une vue à la troisième personne, et que le graphisme est en cell shading. On incarne Cliff, un petit jeune qui se ballade avec son appareil photo et qui va aller sur la fameuse île où il ne faut justement pas aller en compagnie de deux de ses amis. Après le bourrinage des premiers opus, ici, on se retrouve plus face à un jeu d’action / aventure, avec même des phases où il faudra se faire discret pour pouvoir exécuter les zombies en un coup par derrière. D’ailleurs, le jeu contient un prologue se déroulant deux jours avant les événements du premier jeu, où l’on jouera un Ninja devant s’infiltrer dans un labo secret.
Si le scénario est toujours aussi mince, les développeurs ont tentés de nous fournir quelque chose de différent, puisqu’outre la classique partie exploration de l’île, les phases de shoots mais également les phases d’infiltration (peu difficiles il faut avouer), le jeu propose des séquences hallucinatoires assez étranges, qui donnent un cachet supplémentaire au titre. Il ne sera pas rare de voir des moments étranges, des discussions sortant de leur contexte, des containers tomber du ciel pour nous écraser et j’en passe. Escape Dead Island a probablement bénéficié d’une grande liberté dans sa création, et cela s’en ressent, même si tout cela n’amène pas toujours à quelque chose de consistant (un peu à l’image du jeu Killer is Dead par exemple).
Bien que parfois un peu lourde, la prise en main du jeu se fait rapidement et sans accroche particulière. On peut courir, donner un coup de pied en courant, donner des coups légers, des coups lourds, se baisser, avancer discrètement (logique pour l’infiltration). Au niveau du contenu, c’est du classique pour un jeu d’aventure, avec un bon nombre d’allers retours, donnant un aspect parfois répétitif au jeu. Néanmoins, comme ces prédécesseurs, le jeu se laisse jouer sans accroches et on passe un bon moment, avec au moins quelques changements, innovations et un style graphique totalement différent.
Titre : Escape Dead Island
Année : 2014
Studio : Fatshark
Editeur : Deep Silver
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360 – PC
Red Dead Redemption: Undead Nightmare (2010) :
Undead Nightmare relate l’histoire de John Marston, qui voit une épidémie ravager l’Ouest américain, ainsi que le Mexique, provoquant la mutation de la plupart des habitants et des animaux en morts-vivants. Il s’agit d’un scénario alternatif à Red Dead Redemption.
Rockstar tente un DLC spécial zombies de son jeu Red Dead Redemption, salué par critique et public. Ainsi, on reprend notre personnage principal dans l’ouest Américain pour faire du cheval et dégommer des zombies avec quelques head shots bien placés. Et puis? Et puis c’est tout. Pas vraiment d’histoire ni rien, juste encore plus de cheval et encore des zombies. Pour avoir des missions, il faudra d’abord y arriver, et pour ça, flinguer du zombies, par vague, de 50 voir plus. Répétitif sur le nombre d’heures du jeu.
Titre : Red Dead Redemption : Undead Nightmare
Année : 2010
Studio : Rockstar
Editeur : Rockstar
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
Yakuza: Dead Souls (2011) :
Alors que tout le monde semble vivre sa petite vie tranquille chez les Yakuza, il n’en est rien. Akiyama, Kiryu, Majima et un nouveau personnage doivent survivre à une invasion de zombies frappant le célèbre quartier de Tokyo.
La saga Yakuza est des plus étranges, et pas toujours facile à exporter, puisque Sega a décidé de ne pas traduire les jeux en français. Les dialogues restent en Japonais (heureusement !) tandis que les sous titres sont en anglais, se fermant les portes du grand public. Peu importe, après un quatrième opus de haute volée, Sega tente une sortie de ce Dead Souls en Europe et en Amérique avant d’annoncer suite à des ventes décevantes que le cinquième et génial opus ne sortirait pas en dehors du Japon (Sega aurait annoncé ce mois-ci finalement une sortie pour 2015, soit 3 ans après sa sortie au Japon…). Bref, Dead Souls est un spin off où l’on joue quatre personnages différents alors que Tokyo est attaqué par des zombies et d’autres créatures étranges. L’orientation du jeu se fait plus musclée, on a des armes, allant du pistolet aux mitrailleuses en passant par le fusil à pompe, et l’on doit se frayer un chemin pour faire nos quêtes, comme d’habitude, en tuant le plus de zombies possibles.
Si le jeu permet de retrouver les personnages charismatiques de la saga comme Kiryu et Akiyama, il nous permet également de jouer Majima Goro pour la première fois, et c’est un petit plaisir de fan. Malheureusement, la maniabilité n’est pas forcément pensée pour un jeu de shoot et certaines phases s’avèrent assez laborieuses. L’histoire se fait également beaucoup plus courte qu’un épisode habituel, mais tout de même relativement longue pour un simple spin off, surtout que l’on retrouve des quêtes secondaires, et les mini jeux (même les bars à hôtesses, dont certaines sont zombifiées !!). Mais l’ensemble a parfois bien du mal à prendre, et le jeu devrait surtout satisfaire les fans qui connaissent déjà assez bien le background et les personnages pour s’y intéresser, tout en étant forcément déçu de la consistance du jeu et de sa tournure action pas forcément hyper bien pensée.
Titre : Yakuza: Dead Souls
Année : 2011
Studio : CS1 Team
Editeur : Sega
Existe sur : Playstation 3
Hysteria Project (2010) :
Le jeu se présente comme un film interactif à la première personne permettant à l’utilisateur de choisir entre différents chemins.
Petit jeu indépendant gagnant de quelques prix, Hysteria Project prend la forme d’un film interractif dans lequel nous commençons, attaché et ligoté. Il va falloir se détacher et fuir en forêt. Le joueur est spectateur et va devoir quelques fois faire des choix sur la marche à suivre, comme tourner à gauche ou tourner à droite, prendre tel objet ou tel autre objet.
Extrêmement court, le jeu atteint pourtant rapidement ces limites et ne parvient pas à se faire vraiment passionnant ni stressant, on se contente la plupart du temps de regarder des images réelles et d’attendre patiemment le prochain écran de choix, car on le sait, courir en forêt, ça peut être long parfois. Un jeu un peu cher payé pour ce qu’il est réellement.
Titre : Hysteria Project
Année : 2010
Studio : Bullkypix
Editeur : Bullkypix
Existe sur : Iphone – Ipad – PS3
Limbo (2010) :
Vous jouez un jeune garçon, sans nom, qui se réveille dans un monde sombre et hostile. Vous devez traverser la forêt, une usine, un univers glauque ou tout le monde cherche à vous tuer, ou à vous fuir. Est-ce un cauchemar, ou êtes vous déjà mort ?
Tout en noir et blanc, sans dialogues, sans explications, on se retrouve en 2D à jouer un petit garçon qui fuit constamment, évitant des pièges, des monstres, actionnant des interrupteurs, essayant de survivre quoi qu’il en coûte. Pourquoi ? Aucune idée ! La qualité de Limbo est de nous faire évoluer dans un monde sombre et assez glauque sans fournir d’explications et de nous y faire accrocher. Si on pourra reprocher le sadisme de certains pièges, forçant à mourir une fois pour comprendre le piège et ainsi ressayer et survivre, Limbo s’avère être une oeuvre forte et prenante, qui se termine assez rapidement.
Pour la chronique complète, ça se passe ICI !
Studio : PlayDead
Editeur : PlayDead
Existe sur : Playstation 3 – PC – X-Box 360 – PS Vita – iOS
Amy (2012) :
Dans ce survival-horror, vous incarnez une jeune femme prénommée Lana qui est accompagnée d’Amy, jeune autiste dotée de pouvoirs psychiques. Ce couple surprenant devra faire face à une étrange épidémie qui transforme les habitants de Silver City en zombies.
Sorti uniquement en version dématérialisée en 2012, AMY est un jeu conçu par Paul Cuisset, bien connu de certains, pour avoir travaillé sur des jeux dans les années 90 tels que Flashback ou les Moto Racer. AMY donc, jeu d’horreur à la française, reprenant des formules bien connues en y ajoutant une petite touche bienvenue. En effet, si l’on joue Lana, la soeur d’Amy, celle-ci devra rester constamment à nos côtés si l’on ne veut pas être contaminé par un virus, la petite fille étant immunisée. Il faudra alors bien gérer son stock de seringues pour retarder la contamination, et gérer habilement son temps loin de la fillette. Et en vrai Survival, pas de grosses armes ici ou de personnages trop entraînés, juste une jeune femme banale, qui va souvent devoir se cacher.
L’ambiance du titre est excellente, les graphismes pour une petite production indé tout à fait honnête, et l’ensemble, découpé en six chapitres, prenant et suffisamment long pour nous accrocher. Malheureusement, le jeu posséde un gros défaut de taille, qui sera sa maniabilité. Il ne sera pas rare de crier après notre personnage au maniement peu précis, se cognant parfois contre les murs ou se déplaçant un peu trop lentement. Cela ajoute un certain degré de stress, mais rend certaines phases de jeux (contre les militaires, qui nous tuent en un coup seulement) assez longues et pénibles. Dommage.
Titre : Amy
Année : 2012
Studio : VectorCell
Editeur : Lexis Numérique
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
Akemi-Tan (2012) :
Les habitants d’un petit village offrent des offrandes régulièrement à une divinité afin d’avoir sa protection. Lorsque Shimoda Shimoko dérobe l’offrande, tout dérape !
Aujourd’hui, avec de la patience (beaucoup) et un bon logiciel, il est possible de tout faire. C’est le cas d’un homme, seul, qui aura développé ce Akemi-Tan (ou The Ballad of Akemi), petit jeu indé sur PC (et Mac) créé avec un créateur de RPG. On y incarne une jeune femme, dans plusieurs niveaux, dans un petit village, qui va se retrouver face à des événements étranges. D’abord enfermée chez elle, des sons apparaissent, des créatures furtivement également, du sang coule des murs. La porte de chez elle est fermée. À partir de là, il va falloir se débrouiller pour trouver la sortie.
Plutôt habile dans sa mise en place de l’horreur, avec quelques apparitions inquiétantes, Akemi-Tan prouve qu’on peut faire beaucoup avec peu. L’ensemble en 2D est très agréable, les sons d’ambiance réussis, l’intrigue, bien qu’assez courte, se suit parfaitement bien. Bien entendu, tout n’est pas parfait, et à force d’user de certains « trucs », on les voit venir par moment à l’avance, mais l’ensemble sait être prenant et même parfois surprendre. Une excellente surprise, gratuite.
Titre : Akemi-Tan
Année : 2012
Studio : Kona5
Editeur : Kona5
Existe sur : Pc – Mac
Deadly Premonition (2013) :
L’agent du FBI Francis York Morgan est en chemin pour la petite ville de Greenvale avec sa seconde personnalité, Zack, pour élucider le meurtre d’une jeune femme. Il va faire équipe avec le shérif George Woodman et son assistante afin de trouver le coupable dans une enquête bien plus compliquée qu’elle n’en a l’air et flirtant souvent avec le paranormal.
Deadly Premonition tire sa plus grande inspiration non pas dans le monde du jeu vidéo, mais dans celui du cinéma, et plus précisément du monde de la télévision avec la série Twin Peaks créée par Mark Frost et surtout David Lynch. Ce sera sa plus grande force, du moins pour le fan de cet univers. Les grandes qualités se trouveront dans son scénario, la façon dont il est raconté, et bien entendu, son ambiance et les personnages peuplant cet univers. Car dès le début du jeu, aucun doute là-dessus, Deadly Premonition annonce clairement ses influences, ses qualités, et ses nombreux défauts. Nous jouons l’agent du FBI Francis York Morgan, dans sa voiture, fumant une cigarette, conduisant de nuit, sous la pluie, vers la petite ville de Twin… ah non, de Greenvale, pour élucider le meurtre d’une jeune femme qui travaillait dans un restaurant. L’intrigue, découpée en plusieurs chapitres flirtera très souvent avec le fantastique, et à chaque chargement de partie, on aura droit à un résumé des épisodes précédents. Même musicalement, le jeu semble parfois s’inspirer du fameux show TV avec ses thèmes parfois décalés, parfois amusants, le tout malheureusement un peu trop souvent utilisé pour faire effet sur toute la durée du jeu.
Suivre cette histoire, bien que très influencée, est un vrai plaisir. L’on sent en permanence un grand travail d’écriture, autant pour l’histoire de base que les nombreuses quêtes secondaires ou les personnages, très nombreux (ainsi, les suspects seront nombreux également). Dommage que le reste ne suive pas puisque l’aspect purement graphique et finalement « jeu vidéo » du jeu en rebutera plus d’un. Déjà, Deadly Premonition est moche.On s’en rend compte dés que l’on lance le jeu (voir avant, en laissant juste le fond d’écran apparaître avant de lancer le jeu). Les personnages, s’ils sont tous différents, ne sont pas très beaux, les décors sont souvent vides, les textures pas excellentes, certains éléments mettent du temps à s’afficher à l’écran, certains effets sont à la ramasse, les effets d’eaux sont particulièrement horribles (pluie comme lac). Visuellement, malgré des trouvailles pour mettre cet univers en scène (découpage des cinématiques, cadrages, rythme, cohérence de l’univers), ce n’est pas très beau donc, et il faudra s’y faire pour profiter de l’aventure. On pourra aussi critiquer la maniabilité en voiture, quelques bugs graphiques, des bruitages parfois en décalage… Malgré tout, l’expérience se fait intéressante si on sait passer outre tous ces défauts.
Titre : Deadly Premonition
Année : 2010 (version de base) – 2013 (DC)
Studio : Access Games
Editeur : Rising Star Games
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
Rain (2013) :
Rain est un jeu de plates-formes / réflexion dans lequel on incarne un jeune garçon partant à la recherche d’une demoiselle dans une ville noyée sous des pluies diluviennes. Toutefois, pour rejoindre la fillette, vous devrez vous rendre invisible pour ne pas attirer l’attention des créatures qui pullulent en évitant de rester sous les trombes d’eau. Il vous faudra alors utiliser cette capacité et résoudre quelques énigmes pour progresser.
Sorti uniquement sur le PSstore (sauf au Japon qui aura eu droit à une version boite), Rain est un jeu d’une simplicité extrême. On joue un petit garçon qui chercher à rejoindre une petite fille dans une ville baignant sous la pluie. Tout deux sont invisibles, et seule la pluie les révèle. Se cacher sera leur seule chance de survie face aux créatures qui rôdent dans les rues. Dans un mélange de plate forme et de réflexion (les énigmes sont extrêmement simples), le joueur va avancer sur 8 niveaux, pour tenter de comprendre ce qu’il se passe, et aussi pour survivre. Le gros point fort du jeu sera son ambiance, autant visuelle que musicale.
On évolue dans des décors souvent sublimes, les effets de pluie sont très jolis, et la musique, souvent très douce à base de piano (nous aurons droit au Clair de Lune de Debussy), donne une ambiance assez mélancolique au titre. Certains passages se font très prenants et d’autres même très jolis, comme les retrouvailles entre notre personnage et la petite fille en milieu de jeu. Malheureusement, les 8 niveaux se terminent très rapidement (entre 3 et 4 heures suivant votre habilité et logique), et le jeu ne possède pas vraiment de défis, une fois les mécanismes assimilés, on avance sans vraiment mourir. Reste une ambiance du tonnerre pour un très bon jeu.
Studio : Acquire
Editeur : Sony
Existe sur : Playstation 3
Dead Space (2008) :
L’action de Dead Space se déroule en 2508. En ce début du xxvie siècle, les ressources naturelles de la Terre sont pratiquement arrivées à épuisement et l’espèce humaine est partie à la conquête de l’espace pour trouver de nouveaux moyens de subvenir à ses besoins en matières premières. Pour ce faire, des vaisseaux spatiaux d’un genre nouveau, les brise-surface, sont conçus pour arpenter l’espace à la recherche d’exoplanètes exploitables. L’intrigue débute lorsque l’un de ces vaisseaux, l’USG Ishimura ne donne plus signe de vie ; toute communication semble avoir été coupée alors que l’Ishimura avait commencé à démanteler et exploiter une nouvelle planète, Aegis VII. Une petite équipe technique est alors envoyée afin de rétablir le contact avec le brise-surface ; parmi les membres de cette équipe se trouve un ingénieur chargé de pénétrer à l’intérieur du bâtiment pour y réparer le système de communication défaillant, Isaac Clarke.
En 2008, c’était au tour d’Electronic Arts de tenter une percée dans le survival horror. Si cela ne semblait pas très emballant à première vue, il faut avouer que dés les premiers instants, Dead Space fait fort, même parfois très fort. Dead Space se joue à la troisième personne, et l’on joue Isaac dans une armure, seul dans un vaisseau spatial plongé dans l’obscurité et habité par des êtres pas franchement humains, armés de membres tranchants. Rien de bien original dans le fond, mais dans la forme, EA fait fort en nous proposant un univers glauque et oppressant. On évolue souvent dans des petits couloirs, où les ennemis peuvent surgir d’un peu partout. Les munitions sont limitées, et pour parvenir à éliminer ses ennemis, il faudra d’abord viser les membres, avant de les empêcher d’avancer et par la même occasion d’attaquer.
Pour ne pas rendre le jeu trop dur, de nombreux points de sauvegarde sont un peu partout dans les niveaux au cours des missions, et une pression sur le stick nous permet de voir quelle direction prendre afin de ne pas trop se perdre dans le vaisseau. Mais Dead Space est-il flippant ? Assurément oui ! Entre ses décors glauques, ces jump scare parfois prévisibles mais fonctionnant toujours, ou encore son ambiance sonore fort réussie, l’amateur de survival horror sera aux anges. Le succès fut tel que rapidement, d’autres opus virent le jour, dont le dernier (le troisième) privilégierait malheureusement un peu trop l’action…
Titre : Dead Space
Année : 2008
Studio : Visceral Games
Editeur : Electronic Arts
Existe sur : Playstation 3 – PC – X-Box 360 – Iphone
Siren: Blood Curse (2008) :
2 août 2007. Une équipe de télévision américaine est en reportage dans une région reculée japonaise. Elle réalise un documentaire sur le village d’Hanuda, disparu en août 1976 après un glissement de terrain. La nuit tombée, elle assiste à une cérémonie sacrificielle qui est brusquement interrompue par un jeune homme. Minuit. Une sirène hurle par delà la vallée : le village maudit réapparaît au milieu d’un océan rouge sang, hanté par des morts-vivants…
La saga Forbidden Siren sait se faire discrète. Après un excellent second opus sur PS2, Sony revient sur PS3 finalement avec un nouvel opus, en réalité une réadaptation du tout premier jeu, avec de multiples changements. Dans un premier temps, afin de … on ne sait pas trop, rendre l’aventure plus accessible au public Américain, les personnages changent. Si quelques Japonais sont toujours présents et que l’intrigue se déroule toujours au village d’Hanuda, de nombreux personnages, touristes ou journalistes, sont Américains. Ensuite, afin d’éviter de trop longs allers et retours dans les niveaux et les missions, l’histoire est épurée de toutes missions superflues. Siren version PS3 ne compte donc que 12 missions, et le jeu se termine assez rapidement.
Pour une raison inconnue également, Sony abandonne l’aspect photoréaliste des personnages après les deux premiers opus, et nous offre un graphisme plus simple. Graphiquement justement, le jeu est fidèle à la saga. Musicalement aussi par ailleurs. C’est glauque, très glauque, sombre (parfois même un peu trop), mais toujours aussi stressant et prenant. Des passages restent de grands moments de stress, surtout quand la fin est proche… La mission dans l’hôpital par exemple (la 4 il me semble) en est un excellent exemple, puisque l’on joue une petite fille devant trouver la sortie, alors que les couloirs sont parfois dans le noir intégral et que notre lampe torche attire les monstres… La vision est toujours présente et maintenant, il est possible de continuer à jouer tout en voyant à travers les yeux de ses ennemis en scindant l’écran en deux. Ingénieux. Dommage au final que le jeu soit si court !
Titre : Siren: Blood Curse / Siren: New Translation
Année : 2008
Studio : SCE Japan Studio
Editeur : Sony
Existe sur : PS3
Silent Hill: Shattered Memories (2009) :
Le joueur incarne Harry Mason, qui partira à la recherche de sa fille Cheryl, après un accident de voiture. Mais au fil du jeu, Harry se rendra compte que beaucoup de choses au sujet de son passé ou même son identité sont assez confuses. Il devra rechercher la vérité en même temps que sa fille.
Après avoir développé sur PSP l’épisode Origin, assez dispensable, Konami fait de nouveau appel à la boite anglaise Climax pour un nouvel opus de Silent Hill, cette fois-ci sur Wii en premier lieu, avant un portage sur PSP et PS2. Et là, le miracle, pas parfait certes, mais miracle tout de même s’accomplit. En voulant adapter le premier opus en le changeant radicalement, Climax livre un opus original et bourré de bonnes idées, bien qu’imparfait. Le thème principal de ce nouvel opus dont on connait bien les personnages (Harry qui recherche sa fille, la flic Cybil) et l’histoire sera la glace. Silent Hill sera plongé sous la neige, et lorsque la ville passe dans sa version altérée, elle sera sous la glace. Climax ne s’arrête pas là dans le remaniement de l’histoire et dans les ajouts, puisque Harry peut consulter quand il le veut son téléphone pour résoudre les énigmes par exemple.
Ensuite chaque passage important, Climax rajoute également des phases se déroulant chez un psy. Des questions nous sont posées, et pendant ce temps, nous pouvons regarder un peu partout dans la pièce. Et cela n’est pas innocent, puisqu’en fonction des objets que l’on regarde, le jeu changera quelque peu, ainsi que son final. Un choix assez intéressant, malgré finalement des changements assez mineurs. Autre gros ajouts, les monstres et les combats. Climax a bien compris que la saga n’est pas une saga d’action, et supprime tous les affrontements. Chaque rencontre avec les monstres se soldera par la fuite pure et simple, toujours en avant, jusque la sortie pour se mettre à l’abris. Un concept encore une fois intéressant, bien que parfois difficile à manier, du moins sur la Wii. À côté de ses bons ajouts, il faut bien avouer que le titre accuse un certain retard technique, et que le maniement à la Wii mote n’est pas excellent. On regrettera également le bestiaire, décevant et très répétitif. Au final, pas mal de petits défauts pour un jeu qui au moins ose quelque chose de différent.
Titre : Silent Hill: Shattered Memories
Année : 2009
Studio : Climax
Editeur : Konami
Existe sur : Wii – Playstation 2 – PSP
Silent Hill Downpour (2012) :
Murphy Pendleton se réveille au milieu de nulle part après un accident de bus. Prisonnier, il était transféré vers un autre pénitencier lorsque l’accident s’est produit, tuant les autres passagers du véhicule. Désormais en cavale, il atterrit dans la ville de Silent Hill…
Après Climax et Double Helix, la saga Silent Hill atterrit entre les mains du studio Vatra. Downpour, parfois injustement critiqué par la presse spécialisée, est un épisode tentant, tout en gardant les aspects connus de la saga, de nous offrir quelque chose de différent. Ainsi, toute la première partie du jeu se déroule… hors de Silent Hill. Les développeurs jouent avec le thème de la pluie, et le Silent Hill altéré n’est pas une version alternative mais nous offre des niveaux à part entière, avec quelques phases bien trouvées (longues glissades et escalades). Quelques choix multiples viennent changer la fin du jeu également, et les énigmes sont de retour, pour de vrai ! Yamaoka Akira ne rempile pas pour la musique, c’est une première, et c’est Daniel Licht (Dexter) qui s’en charge, livrant une très honnête partition. Alors, Downpour, excellent jeu ? Malheureusement, non. Le jeu souffre d’une durée de vie très courte, ainsi que de certains monstres très décevants (et d’autres forts réussis). Le pire sera bien entendu quelques ralentissements (sur PS3) ou autres bugs graphiques assez dommages. Un bel effort tout de même pour Vatra !
Pour la chronique complète, c’est ICI !
Titre : Silent Hill Downpour
Année : 2012
Studio : Vatra
Editeur : Konami
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
The Last of Us (2013) :
Joel vit paisiblement avec sa fille Sarah dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire, une infection apparaît et se propage rapidement. Alors qu’il s’enfuit avec sa fille et son frère Tommy, il perd sa fille… 20 ans plus tard, la plupart des villes sont abandonnées, les zones sécurisées appartiennent à l’armée. Infectés et bandits rôdent dehors. Les lucioles, un groupe contre le gouvernement, tente de trouver un vaccin. Joel vit lui avec sa partenaire, Tess, faisant du trafic d’arme ou de tickets de nourriture. Il va partir à travers l’Amérique lorsque Marlene, la chef des Lucioles, demande à lui et Tess de livrer Ellie, une jeune orpheline de 14 ans, hors de la ville…
Le jeu se déroule dans un monde post apocalyptique, en ruine, délaissé, où il faut se battre pour récupérer munitions et vivres, et pour survivre. Le prologue nous met dans le bain, en nous montrant les prémices de l’infection, et il faut bien avouer qu’on frise la perfection, l’immersion est totale, les plans à tomber, les personnages immédiatement attachants, l’ambiance travaillée. Le score tout en nuance fera dans un premier temps, dans ce prologue, penser à du Carpenter, et le tout se termine sur une note très osée, amenant directement de l’émotion dans l’écriture du jeu, et donc, donnant clairement envie d’avancer. Oui, le prologue du jeu est magistral, et se termine par un générique rappelant les films de Romero de la grande époque, et faisant un point sur la situation, sur l’infection, et sur ce que le monde deviendra en 20 ans. On notera tout le long du jeu une partition musicale très réussie, composée par Gustavo Santaolala, compositeur de films comme 21 Grammes et Babel, et les sonorités s’en rapprocheront souvent. Son côté minimaliste mais lourd en émotion conviendra à merveille à l’univers de The Last of Us. Le jeu nous propose de jouer Joel, survivant de l’épidémie, qui va devoir emmener la jeune Ellie, 14 ans, en lieu sûr, en traversant l’Amérique.
Le jeu se fait varié, dans les émotions qu’il va nous faire traverser, puisque passé le prologue, le début du jeu ne se fait pas toujours des plus enthousiasmant. Tout commence dans la zone de quarantaine, jusqu’à notre rencontre avec Ellie. On joue donc Joel, suivi en permanence par sa coéquipière, Tess, et on remarque immédiatement dans le jeu des qualités indéniables, et quelques défauts gênants pour l’immersion (et d’autres auxquels on s’habitue bien vite). Alors oui, disons le de suite, visuellement, c’est sublime. Que ce soit les extérieurs avec ces rues délabrées, ces vues magnifiques sur des buildings ou des champs à perte de vue, ou dans des intérieurs où le sens du détail est tout simplement à tomber par terre, le jeu en met plein la vue. Par contre, on remarque immédiatement, malgré les graphismes sublimes et les vues à tomber par terre, que les possibilités sont très limitées, on se retrouve devant un jeu de couloir, bien camouflé, mais couloir quand même. Alors certes, beaucoup (trop ?) de jeux maintenant le sont, mais c’est au début assez décevant surtout au vu du moteur graphique. Ceci dit, on s’y fait rapidement, au fur et à mesure que l’histoire avance. Car oui, le début du jeu (en gros, jusqu’au capitole, donc pendant 3 bonnes heures), on a l’impression de se retrouver devant un tutorial. Tess est avec nous, on est assistés tout le temps, on nous aide, on n’a pas beaucoup de choix. l faut attendre le capitole, et que l’on se retrouve seul avec Ellie, pour que le jeu décolle totalement. Car la principale qualité de The Last of Us, c’est sa qualité d’écriture. L’ensemble est très bien écrit, mais les personnages (à quelques stéréotypes prés, comme Tess ou Bill, bien qu’ils soient attachants par moment) bénéficient d’un soin particulier. La relation qui va évoluer entre Joel et Ellie est sans aucun doute le gros point fort du jeu. On s’en prend donc pleins les yeux au début, on a peu de possibilités, on apprend à maîtriser le tout, puis sans s’en apercevoir, on se retrouve en plein dedans, notamment à partir de la ville de Pittsburgh, et là, on ne décroche plus.
À côté de ça, des défauts subsistent. Les phases d’infiltration (d’éliminations) se ressemblent pas mal, et les ennemis sont peu variés (en gros, 3 types d’infectés et des humains aux intentions pas très gentilles), mais on prend tout de même du plaisir à avancer. On trouvera également un souci gênant au niveau de l’IA des ennemis. On peut se planquer, tout va bien, on sort la tête, on est repéré et c’est la guerre. Par contre, si Ellie (ou un autre personnage vous accompagnant) passe devant un ennemi, voir le touche en passant à côté, pas de souci, c’est comme si elle n’existait pas… Gênant pour l’immersion et surtout très surprenant la première fois. Heureusement, notamment vers la fin du jeu, ou plutôt à partir de l’université (donc environ le 7ème chapitre du jeu, sur 10 chapitres), l’intensité des séquences se fait encore plus forte, et les phases de jeux soient plus bourrines, ou du moins, plus axées sur la survie que sur l’infiltration. Pas dénué de défauts donc, mais prenant, ambitieux et parfois avec de l’émotion, c’est déjà pas mal non ?
Pour la chronique complète de notre ami Oli, c’est ICI !
Titre : The Last of Us
Année : 2013
Studio : Naughty Dog
Editeur : Sony
Existe sur : Playstation 3 – Playstation 4
Alien Isolation (2014) :
Le jeu se passe en 2137, soit quinze ans après les événements d’Alien et quarante-deux ans avant les événements d’Aliens, le retour. Le jeu se concentre sur Amanda, la fille d’Ellen Ripley, qui, après avoir mené des recherches sur la disparition de sa mère, est envoyée sur la station spatiale Sébastopol pour retrouver des données qui pourraient l’aider à localiser sa mère, ignorant que le xénomorphe a déjà infesté la station.
Les bons jeux Alien, ça ne court pas les rues, et pourtant, régulièrement, Sega nous en sort. En 2014, c’était le tour de Alien Isolation, qui au lieu de choisir la facilité comme tous les autres titres en se rapprochant du film Aliens Le Retour de James Cameron, permettant action action et encore plus d’action, le titre veut effectuer un retour aux sources en reprenant l’ambiance du film original de Ridley Scott, et donc, par la même occasion, de retourner à la base du genre Survival Horror: la survie, la peur. Dès les premiers instants, on se prend au jeu, puisqu’Alien Isolation se fait très fidèle au film. On y retrouve l’ambiance, sonore et visuelle. Un grand soin est apporté à cette ambiance, malgré quelques bugs d’affichage. Les couloirs, les outils, les portes, les sons, les ordinateurs, on est carrément dans l’univers d’Alien. On trouvera même des androides.
L’Alien bien entendu est notre grand ennemi, mais contrairement à tous les autres jeux de la licence, ici, ne vous attendez pas à de l’action, à utiliser des mitrailleuses en courant. Les armes, peu nombreuses (un pistolet, un fusil et un lance flamme), arrivent tardivement et les munitions sont très limitées. De plus, impossible de tuer l’Alien, qui lui par contre, prend un malin plaisir à vous tuer en… un coup ! Oui, pour survivre, il va falloir durant les 19 missions du jeu se faire très discret, s’accroupir pour ne pas faire de bruits, se cacher, et surtout sortir le détecteur de mouvements. L’Alien apparaît aléatoirement par moment, à bien entendu à des moments clés immanquables, et son IA est parfois assez étrange. Si bien que jouer à Alien Isolation, c’est se plonger non pas dans une peur constante, mais dans un stress constant, surtout que le jeu n’a pas de checkpoint, il faudra sauvegarder manuellement, et les points de sauvegarde sont parfois assez éloignés. On reprochera également au jeu son aspect assez répétitif, consistant à aller d’un endroit à l’autre sans se faire voir, et une version française imposée assez ignoble, mais l’ensemble tient la route et fait un bien fou !
Titre : Alien Isolation
Année : 2014
Studio : The Creative Assembly
Editeur : Sega
Existe sur : Playstation 3 – PC- Playstation 4 – X-Box 360 – X-Box One
The Evil Within (2014) :
Lors de leur enquête sur la scène d’un horrible carnage, le détective Sebastian Castellanos et ses partenaires sont confrontés à une mystérieuse et puissante force. Après avoir été témoin du massacre des autres officiers, Sebastian est pris en embuscade et assommé. À son réveil, il se retrouve pendu par les pieds et dégoulinant de sang dans un monde malsain dans lequel d’hideuses créatures rôdent entre les cadavres. En proie à une terreur inimaginable, Sebastian doit lutter pour sa survie et se lancer dans un terrifiant voyage afin de percer à jour l’origine du mal.
The Evil Within était attendu au tournant, puisque son concepteur n’est autre que le papa de Resident Evil, Mikami Shinji. Ce qui présageait, au vu des différents trailers, une ambiance glauque au possible, une liberté créatrice sans limite, et surtout un jeu tenant plus du vrai survival que du jeu d’action, comme ce que la saga Resident Evil est devenue. Au final, si le jeu n’est pas exempts de défauts, il relève le défi haut la main et s’avère être une expérience unique et extrêmement glauque. On y joue un détective qui va peu à peu sombre dans la folie. Tout commence dans un hôpital, qui fera office de prologue et de tutorial, pour apprendre les contrôles et le système du jeu. La réalisation est aux petits oignons, et les trouvailles, visuelles ou tout simplement dans le récit, sont nombreuses. Plusieurs idées ne sont pas nouvelles, comme celle d’éliminer ses ennemis silencieusement par derrière, le fait de pouvoir se cacher sous des lits ou dans des armoires. Pareil au niveau des ennemis et de certains niveaux, on pensera énormément à Resident Evil 4 en avançant dans un petit village en forêt, ou encore en affrontant un colosse armé d’une tronçonneuse.
Mais passé tout ces éléments, The Evil Within se fait une expérience radicalement différente, et assez déstabilisante. Notre personnage n’est pas un super héros, et de nombreux moments nous le rappelleront, car échouer signifiera la mort instantané. La fuite sera le plus souvent la meilleure solution, et les munitions se font parfois très rares. Il faudra parfois ne pas hésiter à avancer doucement et silencieusement pour tuer ses ennemis par surprise et espérer récupérer des munitions, ou fuir face à un ennemi que l’on sait trop fort pour nous par avance (oui, j’ai testé la manière forte, et le game over fut radical). À la manière aussi d’un Resident Evil, on pourra customiser ses armes ou autres, mais pas de marchands ou autre ici, non, juste un procédé allant dans le sens du jeu: glauque ! Si graphiquement, le jeu accuse certains bugs, ralentissements ou même des détails moins travaillés (les arbres dans la forêt affichent un visuel parfois étrange), le soucis de détail est impressionnant et rend l’ensemble vivant et merveilleux. Oui, les arbres sont ratés, mais les feuilles tombant au sol sont sublimes. Ce sont les détails qui rendent The Evil Within si vivant et si réussi.
Tout est affaire d’ambiance. Les ennemis également seront plutôt travaillés et glauques, et les boss souvent très impressionnants. Dommage que dans la forêt et le village, le chemin tout tracé des ennemis soit si faible et limité, rendant l’infiltration assez simple par moment. Ceci dit, jouer le jeu en mode survie rend l’aventure parfois bien hard, heureusement. Au niveau des défauts, outre quelques petits bugs que l’on passe facilement outre, on pourra signaler, comme pour beaucoup de jeux actuels, la VF intégrale, surtout que l’on peut changer la langue dans les menus, mais que les seuls choix sont étranges (espagnol, allemand et italien, non merci…). Quoi qu’il en soit, face à la concurrence actuelle, The Evil Within est un VRAI survival horror qui fait du bien !
Titre : The Evil Within
Année : 2014
Studio : Tango Gameworks
Editeur : Bethesda
Existe sur : Playstation 3 – PC – Playstation 4 – X-Box 360 – X-Box One
Slender the Arrival (2014) :
Nous incarnons Lauren en route pour rejoindre son amie d’enfance Kate. Celle-ci est actuellement dans la maison de sa défunte mère et demande donc à Lauren de la rejoindre là-bas. Mais quand cette dernière arrive, la maison est déserte. C’est alors à travers plusieurs lettres éparpillées dans la maison que l’on apprend que Kate était en contact avec un certain CR et que ceux-ci avaient tous deux des visions d’une créature étrange, le Slender Man. C’est en entrant dans la chambre de Kate que l’on voit qu’elle a fait des dizaines et des dizaines de dessins en rapport avec le Slender Man, nous laissant déjà penser que cela la psychosait/préoccupait beaucoup. On remarque alors aussi beaucoup de dessins d’une tour radio avec le Slender Man barré à côté et trouvons finalement la page « To the Woods ». À peine celle-ci dans nos mains, un cri aigu retentit dans les bois. Lauren, toujours à la recherche de son amie Kate, se dirige alors vers Oakside Park.
Suite de Slender: The Eight Pages sorti en Juin 2012 sur PC (que je n’ai pas pu tester), Slender est un petit jeu sorti déjà sur PC, puis transposé en dématérialisé sur Playstation 3 et X-Box 360. On y incarne une jeune femme à la recherche de son amie. Se déroulant en vue subjective, nous n’avons qu’une caméra et une lampe torche (trouvée dans la maison que l’on explore dans le prologue) pour nous guider. Plutôt court et découpé en plusieurs chapitres qui peuvent se finir vite, malgré le placement aléatoire des objets, changeant à chaque partie, Slender The Arrival brille d’une mise en scène plutôt solide malgré une réalisation parfois un peu à la ramasse. Certaines textures semblent datées, alors que les détails donnent de la cohérence à son univers. Mais là n’est pas le plus important, puisque dans Slender, tout est affaire d’ambiance.
L’ambiance sonore, bruitages comme musiques, est d’un très bon niveau et nous plonge constamment dans un sentiment de peur. Notre ennemi sera le Slenderman, qui a la capacité d’apparaître n’importe où, devant nous, parfois loin, parfois près, parfois juste derrière nous lorsque l’on se retourne. Si bien que le joueur est toujours sur ses gardes, et qu’il va parfois falloir prendre ses jambes à son cou et se sauver le plus vite possible, quitte à se perdre dans la forêt. Car si les décors ne sont pas immenses, il ne sera pas rare de tourner en rond après avoir pris la fuite. La peur est souvent présente, et si finalement les objectifs sont assez répétitifs, la courte durée du jeu empêche de vraiment trop prendre cet élément en compte. À noter que le jeu n’a pas été traduit et est en anglais intégral.
Titre : Slender the Arrival
Année : 2014
Studio : Blue Isles Studio
Editeur : Blue Isles Studio
Existe sur : PC – Playstation 3 – X-Box 360
Alice: Retour au Pays de la Folie (2011) :
Inspiré des célèbres romans de Lewis Caroll Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir, le jeu d’American McGee met en scène Alice Liddell, la « vraie Alice » dont Lewis Caroll s’est inspiré. Alice devra parcourir un pays des merveilles plus ou moins détruit selon les niveaux. En réalité, le jeu se passe à Londres et Alice, devenue folle, n’est donc pas réellement au pays des merveilles (ou de la folie)… Pour découvrir la véritable raison de l’incendie qui a brûlé sa maison et tué ses parents, la jeune fille devra se rendre dans ce pays des merveilles parfois glauque et parfois magnifique en s’enfonçant dans sa folie, afin de retrouver sa mémoire petit à petit, et d’arrêter le Train Infernal qui détruit sa mémoire et sa santé mentale.
Alice n’a rien d’un survival horror. La peur n’est jamais au rendez-vous, la survie non plus, mais son ambiance extrêmement glauque et parfois bien gore l’en rapproche parfois un peu du genre en question. On y joue Alice qui retourne au pays des merveilles alors que celui-ci est partiellement détruit. Les personnages sont glauques, les ennemis nombreux, les bruitages stressants. L’univers dans lequel le joueur évolue est sombre, désespéré, tout ce que l’on peut connaître de l’univers est détourné. On y retrouve le chapelier, le chat et d’autres personnages, mais tout semble avoir mal tourné. Nous évoluons dans 5 gigantesques niveaux pour comprendre ce qu’il se passe, et pour qu’Alice comprenne son passé et retrouve un état mental plutôt… stable.
Les niveaux sont originaux, on y trouve des usines, des lieux sous marins, un château de carte ou encore une maison de poupées gigantesques et un village Japonais, et le jeu se suit avec plaisir. Des bugs subsistent, quelques soucis de collisions sont présents, notamment lorsque Alice devient minuscule pour se faufiler dans des trous, la VF imposée n’est pas toujours excellente, mais l’ambiance du jeu fort réussie et ses nombreuses trouvailles en font une oeuvre à conseiller. Un bon jeu d’aventures.
Titre : Alice: Retour au Pays de la Folie / Alice: Madness Returns
Année : 2011
Studio : Spicy Horse
Editeur : Electronic Arts
Existe sur : Playstation 3 – PC – X-Box 360
Lollipop Chainsaw (2012) :
Juliet Starling est une pom pom girl qui fête ses 18 ans, et sort avec Nick. Cependant, elle lui a caché la vérité : armée d’une tronçonneuse, elle est une chasseuse de zombies professionnelle entrainée par Morikawa Sensei. Et le jour de ses 18 ans, les zombies débarquent sur le monde pour provoquer l’apocalypse. Elle va devoir sauver le monde en découpant le plus de zombies possibles, aidée dans sa tâche par sa famille tueuse de zombies également, avec ses sœurs Rosalind et Cordelia, et son père.
Pur jeu d’action débridé dans lequel nous jouons une pom pom girl en très courte tenue armée d’une tronçonneuse qui va découper du zombies dans des gerbes de couleurs flashy, Lollipop Chainsaw provient de l’esprit dérangé de Suda 51 (Killer 7) et de James Gunn (Super). Rien de bien surprenant à ce que l’ensemble soit fun, coloré, parfois bien stupide, avec des blagues potaches parfois en dessous de la ceinture. Relativement court, le jeu ne possédant que six niveaux, il n’en fallait pas plus sous peine de lassitude. En effet, l’ensemble est assez basique malgré des idées géniales (le niveau de la salle d’arcade). On avance, on découpe, et on affronte le boss.
La chronique complète ICI !
Titre : Lollipop Chainsaw
Année : 2012
Studio : Grasshopper Manufacture Inc
Editeur : Warner Interactive
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
Catherine (2012) :
Vincent Brooks, 32 ans, a une vie simple. Il est en couple depuis plusieurs années avec Katherine, il a un travail, un petit appartement, et tous les soirs il retrouve ses amis au bar du coin, le Stray Sheep. Seulement des incidents bizarres se produisent dans son quartier, où des jeunes hommes meurent dans leur sommeil. Coïncidence, Vincent est en ce moment victime de cauchemars où il doit escalader une tour, et meurt s’il tombe. C’est à ce moment là, alors que Katherine lui annonce être enceinte et que sa petite vie se bouscule, que Catherine, jolie blonde, débarque dans sa vie…
Catherine est un jeu étrange, difficile (très difficile) mais également addictif. On y joue un trentenaire, en couple, qui a peur de s’engager plus sérieusement. Quand sa copine, Katherine, attend un enfant, c’est le drame, surtout qu’il rencontre Catherine, l’opposé de sa copine, au même moment. Le jeu se découpe en trois parties distinctes. On suit l’histoire façon visual novel de jour, avant de se retrouver dans le bar en soirée, où l’on peut boire (logique), parler avec les PNJ pour les aider à résoudre leurs problèmes, puis l’on se retrouve la nuit dans les cauchemars de Vincent, la partie la plus difficile, dans laquelle il faudra escalader une tour qui s’effondre. La difficulté est haute, les pièges traitres, le temps très limité, l’univers parfois glauque, et Catherine fait office d’OVNI sur PS3. Un excellent moment.
La chronique complète ICI !
Titre : Catherine
Année : 2012
Studio : Atlus
Editeur : Deep Silver
Existe sur : Playstation 3 – X-Box 360
Killer is Dead (2013) :
Killer is Dead est un jeu d’action sur PS3. Vous y incarnez Mondo, un tueur à gages chargé d’éliminer les Wires, des monstres venus directement de la face cachée de la Lune. Mondo est aussi un véritable charmeur qui ne perd pas une occasion pour draguer de jolies demoiselles capables de lui fournir de nouvelles armes.
Après Lollipop Chainsaw, Suda 51 revient une nouvelle fois avec un jeu faisant par moment penser à Killer 7 sur GameCube. Encore un jeu ici où l’on avance en découpant ses adversaires dans des gerbes de sang, et dans un graphisme original. L’univers semble encore plus barré que d’habitude, et finalement, c’est de là que viendra le principal défaut du jeu. Car si Killer is Dead parvient à se renouveler tout le temps grâce à sa variété, ses niveaux, ses trouvailles visuelles originales et ses boss énormes, à force de vouloir en faire trop, le jeu se mord la queue lui-même et ne veut plus dire grand-chose.
On évolue dans des niveaux très différents en affrontant toute sorte d’ennemis, armé de notre sabre pour les découper et de notre bras fusil. À côté de ça, la carte du monde nous propose quelques missions secondaires, ajoutant du découpage, mais également des scènes de drague (oui oui). Malheureusement, oui, si l’univers singulier de l’oeuvre nous accroche au début, on se retrouve vite à se poser des questions sur l’histoire, le but de tout cela. Pire, lors de notre première partie, certains ennemis se font incroyablement durs, tant que l’on aura pas amélioré à fond nos capacités. Un jeu de mi-teinte, qui n’ajoute pas grand-chose à l’univers de Suda 51, et qui va parfois trop loin. Agréable mais pas inoubliable.
Titre : Killer is Dead
Année : 2013
Studio : Grasshopper Manufacture Inc
Editeur : Deep Silver
Existe sur : Playstation 3 – PC – X-Box 360
Master Reboot (2013) :
Imaginez un monde où la mort n’est plus définitive, où les souvenirs précieux sont enregistrés pour pouvoir toujours en profiter, où votre âme est immortelle, bienvenue dans le nuage de l’âme. Téléchargez votre âme à nos serveurs dédiés et détendez-vous en sachant qu’une partie de vous vivra, pour l’éternité. Vos vacances préférées, moments heureux de votre enfance… Tous ces souvenirs enregistrés pour votre âme numérique et votre famille !
Très étrange petit jeu que voilà. Intégralement en anglais, Master Reboot nous balance dans un univers sans vraiment d’explications. Nous avançons dans des décors semblant tout droit sortir de Tron, un univers numérique donc, en réalité nos propres souvenirs, et pas toujours heureux. On se retrouve dans un serveur numérique dont les portes ouvrent chacun vers un souvenir différent. Que ce soit la plage, l’autoroute, une école, un hôpital ou une chambre d’enfant, on se retrouve dans des univers variés, souvent assez sombres, voir carrément glauques, à récupérer des souvenirs sous forme de canards et à résoudre des énigmes, parfois simples, parfois bien travaillées, pour comprendre un petit peu mieux notre… propre vie !
Dis comme ça, Master Reboot n’a rien à voir avec de l’horreur, tout au mieux de la science fiction via son univers souvent inspiré de Tron. Sauf que justement, les niveaux dans lesquels nous allons évoluer sont souvent sombres, parfois glauques (l’hôpital où la lampe torche sera conseillée), étranges, et une sorte de Sadako numérique va souvent venir nous embêter pour nous tuer et nous ramener au début du niveau. Petite fille aux cheveux longs et au regard rouge (littéralement), il s’agît en fait d’un virus informatique. Assez barré, mais assez simple à jouer, avec des énigmes parfois bien dures, Master Reboot est une bonne surprise.
Titre : Master Reboot
Année : 2013
Studio : Wales Interactive
Editeur : Wales Interactive
Existe sur : PC – Playstation 3 – Wii-U
Que réserve l’avenir du Survival Horror ? Probablement la même chose que ces dernières années, avec du bon et du beaucoup moins bon, de l’arcade et de la vraie horreur, du vrai survival et de l’action. Petit tour d’horizon des prochaines sorties.
Dead Island 2 (Printemps 2015 – PC – Playstation 4 – X-Box One) :
Dead Island 2 est la suite du premier opus du même nom. Dans ce FPS horrifique, l’état californien paradisiaque infesté a été mis en quarantaine, devenant par la même occasion un lieu de survie, mais aussi un terrain de chasse pour les plus aventureux. Graphiquement, le jeu se fait bien évidemment plus beau et travaillé, et si les maps respectent les villes réelles, elles seront immenses.
Dying Light (29 Janvier 2015 – PC – Playstation 4 – X-Box One – Playstation 3 – X-Box 360) :
Dying Light est un Survival-Horror dans lequel le joueur doit survivre dans une ville infestée de zombies. De jour, il s’agit d’explorer les environs et de trouver de la nourriture et des armes, mais de nuit, les zombies deviennent plus violents et partent en chasse, d’autant plus que certains monstres particulièrement forts sortent seulement au coucher du soleil… Le jeu ressemble à s’y méprendre à un Dead Island, peut-être qu’une histoire développée changera la donne.
Project Scissors (???? – Vita – Smartphone) :
Kûno Hifumi, créateur de la saga Clock Tower, revient ! En développement, un jeu prévu uniquement sur Vita et smartphone (autant iOS qu’Android), se déroulant sur un paquebot de luxe où des meurtres ont lieu. on y jouera un passager qui devra survivre. Aucune date annoncée pour le moment !
Resident Evil HD Remaster (2015 – Playstation 3 – Playstation 4) :
Et oui, le remake de Resident Evil sur GameCube va débarquer en dématérialisé encore une fois, et revu en HD sur les consoles de Sony. Occasion pour les plus jeunes n’ayant jamais joué au jeu de se lancer dans l’aventure où tout a commencé, pour ceux n’ayant plus la GameCube de posséder ce jeu culte, ou tout simplement pour Capcom de se faire encore un peu plus d’argent ! Des rumeurs circulant sur le net annoncent que si le succès est au rendez-vous, Capcom pourrait envisager un portage HD relifté de Resident Evil 2 et 3, et ça, ce serait une bonne nouvelle !
Resident Evil Revelations 2 (13 Mars 2015 – Playstation 3 – Playstation 4- PC – X-Box One – X-Box 360) :
Survival-horror jouable en coopération, Resident Evil : Revelations 2 permet au joueur d’incarner Claire Redfield et Moira Burton dans un opus où restriction de munitions et angoisse à l’ancienne semblent être de mise. Encore un nouvel opus dirons certains, se déroulant entre Resident Evil 5 et 6 !
Silent Hills (???? – Playstation 4) :
Dévoilé lors d’une bande annonce jouable sur le PSstore uniquement sur Playstation 4, ce nouveau Silent Hill, renommé Silent Hills d’ailleurs, fait saliver. La raison? Le développement du jeu par Kojima Hideo (Metal Gear Solid), la participation de Guillermo Del Toro, mais également en fin de bande annonce la musique de Yamaoka Akira, signifiant probablement le retour du compositeur fétiche de la saga. Aucune date n’est annoncée pour le moment !
Slasher Volume 1: Summer Camp (???? – Playstation 4 – X-Box One – PC) :
Tom Savini et Harry Manfredini, pour vous, cela symbolise plutôt le bon vieux cinéma des années 80 comme les Vendredi 13 plutôt qu’un jeu vidéo non? Et bien, maintenant, les deux travaillent avec le studio Gun Media pour nous donner un jeu de survie rendant hommage à tous ces films, le tout jusque 8 joueurs en même temps.
Autant dire qu’au vu des premières images rappelant la fameuse saga de Jason Voorhees et sa bande annonce dont la musique de Manfredini est parfaitement reconnaissable, l’hommage semble réussi. Reste à voir la bête tourner pour voir l’intérêt de la chose.
Until Dawn (30 Mars 2015 – Playstation 4 – Playstation 3) :
Until Dawn est un jeu vidéo en développement sur PlayStation 3, PlayStation 4, de genre Action-Aventure, de thème Horreur, développé par Supermassive Games, édité par Sony Computer Entertainment. Depuis son annonce en 2011, le jeu a été revu et ne devrait sortir que sur PS4 malheureusement.
Espérons juste que le jeu tienne ses promesses, car au vu des premières infos, le jeu serait plus constitué de cinématiques, entrecoupé de phases de recherches à la Heavy Rain (nooooon !). Ceci dit, si la maniabilité se fait moins rigide et plus intuitive, le résultat pourrait être intéressant.