[Classement] Les 50 meilleurs jeux de la génération précédente

Lors de la génération précédente, je n’avais tout simplement pas pu faire ce genre de top. La raison était simple, je n’avais pas de Xbox 360, et je venais d’acheter tout juste une Playstation 3. Mes connaissances de la génération alors en fin de vie étaient minimes voir totalement nulles.
Mais là, en explorant la bibliothèque de tous mes jeux, je me suis dis, et bien, pourquoi pas. Même s’il y a pleins de jeux que je n’ai pas touché, ou certains que je n’ai pas encore eu le temps de faire, j’ai fais assez de jeux pour me faire une petite idée de mes 50 jeux préférés de la génération précédente qui vient de s’achever. Quoi que, vu la sortie des Playstation 5 et X Box Series X, peut-on encore dire que la génération précédente est finie ?
Alors, bien entendu, mettre tout ça dans un top de 50 à 1 serait impossible, pour la bonne et simple raison que les jeux sont parfois très différents, et puis surtout que je n’ai pas non plus envie de me prendre la tête, donc ce sera pas ordre alphabétique, et c’est déjà très bien ! Bien entendu, je n’ai pas pris en compte les simples remasters (genre Resident evil 4, 5 et non le 6 n’existe toujours pas), même lorsqu’ils sont 4K (Star Ocean The Last Hope) sinon ce top aurait été un top 60, réunir 50 titres a du voir certains se faire éjecter de la liste déjà. Par contre, un remake intégral peut être dans la liste. Ou pas. Ou deux !

1 – AGATHA KNIFE
Sortie : 2017
Studio : Mango Protocol
Éditeur : Mango Protocol
Genre : Aventure narrative
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, iOs, Android
Agatha Knife, j’avais déjà eu l’occasion de vous en parler lorsque j’avais écris sur le titre. Petit jeu développé et édité par Mango Protocol, au départ sur PC, mais aussi sur iOs et Android, il aura eu heureusement droit par la suite à une sortie également sur Playstation 4, Xbox One et même Nintendo Switch. Il faut dire qu’il s’agît d’un Point & Click en 2D se déroulant dans une toute petite ville dans lequel l’on dirige la jeune Agatha Knife, dont la mère tient la boucherie de la ville, qui ne fonctionne plus comme avant, et qui va vivre une folle journée afin de sauver le commerce familial. Folle ? Oh oui. Avec des dialogues succulents, quelques énigmes pas bien dures, des choix, Agatha va décider de créer sa propre religion, le carnivorisme, afin d’inciter les cochons à se faire découper et ainsi servir de viande qui sera plus délicieuse, et donc améliorer la santé de sa boutique. Quatre heures sont suffisantes pour boucler l’aventure, ce qui peut sembler court, mais il faut rappeler qu’il s’agît d’un petit jeu, mais qu’en plus, oui il est vendu à bas prix, a deux fins, et qu’il est encore une fois très bien, blindé de petites références, d’humour noir, a un style graphique qui me plait énormément. Pour les curieux d’ailleurs, le studio a fait un autre jeu se déroulant dans le même univers, mettant en scène un personnage que l’on croise ici, et ça s’appelle MechaNikka. Le style est le même, l’humour toujours noir, la formule reste inchangée. À vous de voir finalement si vous préférez Agatha, ses insomnies et sa religion, ou bien Nikka, sa boisson à la vodka, son plan pour construire un robot et sa volonté de détruire le monde.

2 – ALIEN ISOLATION
Sortie : 2014
Studio : The Creative Assembly
Éditeur : Sega
Genre : Survival Horror
Joué et testé sur : Playstation 4 (et 3 avant)
Existe sur : Playstation 3, Playstation 4, Xbox 360, Xbox One, PC
Long moment d’hésitation pour ce Alien Isolation, sorti en 2014, et donc faisant la jonction entre les deux générations. La preuve, je l’aurais une première fois fait sur Playstation 3, puis de nouveau sur Playstation 4 lors de l’acquisition de celle-ci. Et il faut bien avouer que si le jeu tourne sur la génération précédente, quelques ralentissements sont à noter. Le gap graphique n’est forcément du coup pas si exceptionnel que ça entre les deux versions, mais la version Playstation 4 se fait bien plus fluide, et surtout, la direction artistique ainsi que les effets de lumières sont tellement bien fichus que oui, le jeu peut rentrer dans le classement. Surtout qu’il est très réussi, comparé à l’autre jeu Alien de la génération précédente, Aliens Colonial Marines, avec ses nombreux bugs, ses personnages mauvais, sa VF catastrophique, son IA aux fraises… The Creative Assembly est fan du film de Ridley Scott, et cela s’en ressent, la reconstitution de l’ambiance, des décors, de la technologie, et bien entendu, de la créature qu’il faudra éviter durant l’aventure est exceptionnelle. Le jeu n’est pas parfait, on peut y trouver quelques longueurs dans la dernière partie, ou quelques passages bien frustrants, notamment dans un nid, pouvant amener pas mal de game over, mais la tension est présente, et explorer ce futur dangereux fait on ne peut plus plaisir. Surtout que l’on a bien là un survival à l’ancienne. Notre personnage est fragile, nos armes peuvent être utiles contre les androïdes, mais pas du tout contre l’alien. Le faire fuir tout au plus pour le lance-flamme, et il va donc falloir ruser, être discret, prévoir son chemin, se servir de chaque cachette possible, et toujours être en mouvement. Rajoutons à cela des sauvegardes uniquement manuelles, et nous avons là un excellent survival, dont j’aurais passé la plupart du temps (sur un run d’environ 15h) accroupi à ramper sous des tables.

3 – BEHOLDER 2
Sortie : 2018
Studio : Warm Lamp Games
Genre : Dictature et choix
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Android, Nintendo Switch, PlayStation 4, iOS, Xbox One
Encore un jeu que j’ai longuement hésité à mettre dans le top. Car oui, je n’ai pas encore terminé Beholder 2. Pourquoi ne pas mettre Beholder 1 alors ? Et bien tout simplement car j’ai adoré pour le moment Beholder 2, qui semble plus permissif et surtout plus varié que le premier. Dans le premier, nous étions le gérant d’un building, et devions surveiller nos locataires, faire des choix, aider ou contrecarer le gouvernement. C’est un peu le même cas de figure ici, mais au sein d’une entreprise, ce qui nous permet de franchir les échelons, changer d’étages, voir plus de PNJ, varier les lieux en rentrant chez nous ou j’en passe. C’est toujours sombre, ça ne fait pas rire du tout, c’est terne, les choix sont difficiles, car il faut savoir gérer pas mal d’éléments. Oui, on nous donne des objectifs à accomplir, mais parfois, il faut prendre la voie détournée, sympathiser ou faire chanter quelqu’un, il faut de l’argent parfois pour acheter un élément important, sauf qu’il faut aussi à intervalles réguliers payer son loyer, ou une amende, ou des frais supplémentaires pour des raisons X ou Y. Du coup, on stresse, en sachant pertinemment, comme pour le premier jeu, que la journée en cours peut bien évidemment être la dernière, et du coup, c’est incroyablement prenant, pour peu que l’on adhère.

4 – BLOODBORNE
Sortie : 2015
Studio : From Software
Éditeur : Sony
Genre : Meurs et retente
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Un de mes premiers jeux sur console de nouvelle génération. Bloodborne, c’est Dark Souls, en un poil moins compliqué, et en plus souple niveau gameplay, avec une esquive qu’il faut certes bien maitriser mais qui permet beaucoup de choses. L’ambiance est absolument sublime, l’univers cohérent et plus que prenant, le level design avec tous ces niveaux connectés entre eux juste magnifique, surtout lorsque l’on découvre tout à coup une nouvelle zone ou un secret. Les boss sont souvent gigantesques et majestueux, l’ensemble est long et dur, même si comme toujours lorsque l’on s’investie, le premier niveau reste le plus difficile, on en chie. D’ailleurs, j’en ai chié sur ce premier niveau. Avec bien deux heures de jeu sur la première zone et le premier boss, afin d’enchainer les boss et les zones sans même mourir par la suite, une fois le jeu dompté. Reste plus tardivement mon pire cauchemar, le boss de l’araignée, qui aurait tout fait pour me faire rager, me demandant bien 10 ou 15 essais. Mais voilà, seule véritablement ombre au tableau, sans doute corrigé depuis avec des patchs supplémentaires : quelques chutes de framerates, heureusement malgré tout rares, et donc non pénalisantes, n’intervenant pas durant les combats. Et forcément, si l’on meurt à répétitions, on se tape des chargements à répétitions, mais ceux-ci sont à présent bien plus courts que lors de la sortie du jeu. J’aurais bien entendu pu inclure dans ce top Dark Souls 3, mais Bloodborne m’aura au final plus happé.

5 – CATHERINE FULL BODY
Sortie : 2019
Studio : Atlus
Éditeur : Sega
Genre : Visual Énigmes
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PS Vita, Nintendo Switch
J’avais adoré Catherine sur la génération précédente. Catherine Full Body, c’est une version améliorée. De nouveaux passages, nouveaux personnages, nouvelles fins, nouveaux niveaux, narration un poil différente (tout le début est d’ailleurs différent, d’entrée de jeu), graphismes un peu plus fins, de nouvelles musiques. Un tout nouveau jeu en réalité. Et toujours aussi dur en ce qui concerne les puzzles du titre, des tours à escalader, nuit après nuit, en temps limité. L’ambiance reste excellente, le scénario très sympathique bien que contenant bien quelques défauts, le nouveau personnage ajoute pas mal de choses au récit et à l’ambiance, le style graphique si l’on aime est toujours à tomber par terre (l’équipe est responsable de Persona 5 également), et le jeu contient toujours le pire cauchemar des joueurs, à savoir la tour de Babel, une tour à escalader sur plusieurs niveaux, seul ou avec un ami maso, le tout toujours en temps limité, mais surtout, générée de manière aléatoire, et donc, sans possibilité de prévoir son chemin à l’avance pour s’en sortir. Trois niveaux à accomplir pour les plus fous d’entre nous. J’aurais abandonné au second niveau.

6 – THE COMA 2 VICIOUS SISTERS
Sortie : 2019
Studio : Devespresso Games
Éditeur : Devespresso Games
Genre : Survival Horror en 2D
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC et Nintendo Switch
Le premier jeu était un sympathique survival en 2D se déroulant dans une école Coréenne mal famée avec des créatures qui voulaient notre mort une fois la nuit tombée. Surtout une créature en fait, prenant l’apparence de notre prof. Cette suite ne change pas la formule, mais l’améliore. Scénario plus travaillé, histoire plus longue, décors plus variés avec un commissariat, un marché, un hôpital (du classique dans le genre vous me direz). Le style graphique ne change pas, tout comme le gameplay, il y a deux fins, des objectifs optionnels, quelques secrets, une bande son d’ambiance très réussie (que j’ai, merci les achats combo contenant l’OST pour seulement quelques euros de plus). Bref, c’est réussi, de quoi tenir en haleine pendant entre 5 et 10h suivant si vous fouillez tout, voir plus si l’on tient à obtenir les deux fins, qui nécessitent deux runs intégral. Le mieux dans tout ça, c’est bel et bien que le jeu met en lumière des événements du premier jeu, mais qu’au final, ne pas avoir fait le premier jeu n’est pas bien grave. Certes le jeu n’est pas terrifiant, mais son ambiance vraiment unique fait le job.

7 – CONTROL
Sortie : 2019
Studio : Remedy Entertainment
Éditeur : 505 Games
Genre : TPS
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Control, c’est le dernier jeu des studios Remedy, à qui l’on doit Max Payne ou encore Alan Wake. Et ce coup-ci, nous avons un TPS surnaturel (ohlala, quelle innovation) ultra jouissif se déroulant dans un immeuble créé comme dans un Metroidvania (les différents secteurs sont connectés entre eux), peuplé de créatures humanoïdes ou autres ultra hostiles, et nous bénéficions d’un flingue étrange qui se recharge tout seul et contient plusieurs modes de tirs, et de pouvoirs télékinésiques pour en venir à bout. Long (environ 25h), sublime visuellement, avec des décors destructibles et des détails en pagaille, un gameplay ultra simple à prendre en main, une bande son créant une ambiance particulière et une histoire laissant clairement le joueur se démerder, imaginer et ressentir les choses plutôt que de tout comprendre, Control est une claque, qui aurait subit une sortie chaotique avec un framerate souvent aux fraises face à un moteur graphique finalement ultra gourmand, heureusement fort amélioré depuis, et même stable la plupart du temps, permettant des affrontements punchy et fun. Puis honnêtement, qui n’a jamais rêvé de s’envoler dans une pièce en mitraillant tout ce qui bouge avant d’attraper par la pensée un bureau pour l’envoyer exploser un ennemi en pleine face ?

8 – D4 – DARK DREAMS DON’T DIE
Sortie : 2014
Studio : Access Games
Éditeur : Microsoft Studios
Genre : Point & Click
Joué et testé sur : Xbox One
Existe sur : Xbox One, PC
Sur le papier, D4 n’a pas grand-chose pour lui. Pas forcément très beau malgré un style certain, et même sacrément en retard, avec une durée de vie bien trop courte et surtout un jeu qui n’a pas connu de fin (ah les jeux en épisodes), et une jouabilité ultra simpliste alternant les passages en point & click et des QTE (mais pour le coup, ils sont funs ici), et pourtant, la magie opère pour plusieurs raisons. C’est fou, bourré d’idées à la minute, punchy, facile à prendre en main, vite addictif, et on passe outre les nombreux défauts. L’histoire est totalement barrée, semble d’Inception à la Japonaise, les personnages alternent le fou totalement jouissif (la femme chat) et le parfois énervant (le docteur qui parle au ralenti), mais cela créé au final une ambiance assez unique dans le domaine. Juste vraiment dommage qu’en l’état, 3 ou 4 heures suffisent à en faire le tour, et que l’histoire, inachevée, nous laisse sur de gros cliffhangers.

9 – DANGANRONPA V3
Sortie : 2017
Studio : Spike Chunsoft
Éditeur : Spike Chunsoft
Genre : Visual Novel au tribunal
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PSVita, PC
On connaît mon amour pour la saga Danganronpa, et ne pouvant pas mettre dans ce classement les deux premiers jeux qui ne sont sur cette génération que des remasters tout simples des versions PS Vita, me voilà à y inclure le troisième et dernier opus. Bon, tant mieux, car j’ai adoré ce troisième opus, et je l’ai même préféré au second, qui partait trop loin dans son délire en se justifiant certes dans son final, mais un peu tardivement pour moi. Danganronpa donc, c’est du visual novel, dans lequel on ajoute des phases d’explorations en vue subjective (dans des décors certes pas très beaux), mais aussi des tribunaux, ou il faut littéralement flinguer les arguments, trouver les failles, et trouver le coupable de meurtres à chaque chapitre pour rester soit-même envie, le tout en tirant donc sur les arguments affichés à l’écran, ou en faisant des mini jeux, comme des courses de taxis, jeux de pendus et j’en passe. Ce troisième opus est plus long que les autres, a des modes bonus géniaux, une histoire intéressante, des personnages attachants, un Monokuma toujours aussi fou, des débats enflammés. Certes, certains chapitres sont moins bons, comme toujours en fait, mais qu’importe. Une petite claque si l’on aime le genre, et l’univers. À noter que ce dernier opus a été intégralement traduit en Français.

10 – DARKWOOD
Sortie : 2017
Studio : Acid Wizard Studio
Éditeur : Crunching Koala
Genre : Survival Horror
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4,  Xbox One, Nintendo Switch, PC
Petite claque tentée récemment, Darkwood est un jeu de survie assez punitif au début, en vue du dessus, dans un univers morne et mort, et qui nous vient d’un tout petit studio d’Europe de l’Est, Polonais si je me souviens bien. Puis finalement, on apprend à maitriser le jeu, à le dompter, la mort ne devient pas si punitive, survivre la nuit devient un plaisir, avancer également, et on se retrouve rapidement scotché à notre manette à explorer cet univers étrange et peu amical. Le jour, il faudra explorer, tenter de survivre à quelques ennemis, résoudre des énigmes, trouver son chemin sur une carte qui se dessine au fur et à mesure que l’on explore, et la nuit, il faudra se préparer, survivre à des assauts, poser des pièges, barricader des fenêtres et portes, ne pas oublier de mettre de l’essence dans le générateur car l’obscurité n’est pas notre ami. Une excellente surprise, mais à réserver aux joueurs qui savent à quoi s’attendre et seront réceptifs à son univers. À noter que deux fins sont disponibles, et que les quêtes du jeu seront différentes si l’on aide un PNJ ou un autre. En petit jeu d’Europe de l’Est, j’ai longtemps hésité entre Darkwood, Kholat (un walking simulator basé sur une histoire vraie dans les montagnes Russes) et Pathologic 2 (un jeu où il faut survivre pendant 12 jours dans un petit village qui subit la peste), mais Darkwood gagne, par sa profondeur, son gameplay, et puis, il est moins buggé et mieux optimisé que Pathologic 2 (qui reste excellent hein).

11 – DEAD OR ALIVE 6
Sortie : 2019
Studio : Team Ninja
Éditeur : Koei Tecmo
Genre : Fight
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Dur choix limite un peu polémique d’inclure ce Dead or Alive 6 ici. Surtout qu’en soit, le jeu déçoit quelque peu comparé au précédent. Mais Dead or Alive 5 étant au départ un jeu de la génération d’avant qui a été porté dans 55 millions d’éditions différentes, je me rabat sur ce dernier opus en date, malgré encore une fois des season pass plus que de raison (et à des prix défiant toute concurrence, dans le mauvais sens ce coup-ci), et la suppression du meilleur mode de jeu du précédent, à savoir les combats 2 contre 2. Sinon, on retrouve un style de combat simple auquel tout le monde peut devenir bon, pas mal de modes, des quêtes, une bonne bande son, des graphismes pas parfait mais un poil plus fins et détaillés, des supers coups dévastateurs, pleins de vêtements, des nouveaux personnages dont un que j’aurais finalement bien maitrisé. Si l’on aime les jeux de combats, c’est du tout bon, seul ou avec des potes.

12 – DEATH STRANDING
Sortie : 2019
Studio : Kojima Productions
Éditeur : Sony
Genre : UPS Simulator
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC
Nouvelle entrée polémique de ce top. Oui, le dernier jeu de Kojima n’est pas un jeu fun. Oui, on peut l’appeler UPS Simulator (ou Amazon, comme vous voulez) puisqu’il nous fait livrer des colis durant tout le jeu. il fallait oser. Ni même franchement difficile, sauf au début, lorsque l’on n’a pas encore prit ses marques, que l’on fait des erreurs stupides (ne pas courir en descente, ni dans une zone rocheuse), ou que l’on n’est pas encore préparé pour affronter les ennemis du jeu. Mais il veut nous faire ressentir des choses, traverser de vastes étendues dans un open world où l’on réfléchis véritablement au chemin que l’on va prendre, avec un gameplay volontairement lourd et assez épuré mais finalement qui prend, le tout baignant dans une ambiance visuelle et sonore aux petits oignons, pour un jeu qui finalement, on fouinant, en explorant, en y mettant du sien en fait, nous tiendra un bon bout de temps. Il m’aura fallut 87h pour venir à bout du jeu en mode difficile ! Et cette OST par le groupe Low Roar, juste sublime !

13 – DISASTER REPORT 4 SUMMER MEMORIES
Sortie : 2018
Studio : Granzella
Éditeur : NIS America
Genre : Survivre au désastre
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Nintendo Switch
Continuons avec les entrées polémiques avec ce quatrième opus de la saga Disaster Report. Polémique ? Oui, car avouons le, le jeu est moche. Le gameplay est rigide et vieillot. Le jeu n’est en plus pas si long, avec environ entre 10 et 12 heures nécessaires. Les doublages sont moyens, le mixage parfois aux fraises, les musiques peu présentes. Et puis il y a la version Switch, apparemment avec un framerate défaillant proche de la mort clinique. Sur Playstation 4, malgré les nombreux défauts techniques, le framerate reste stable. Et pourtant, il se dégage clairement quelque chose de l’aventure, retrouver la saga et son concept fait plus que plaisir (je suis un fan des deux premiers sur Playstation 2), et devoir survivre à un tremblement de terre, et bien ça fait tout simplement du bien ! On parle avec les survivants, on les aide (ou pas), c’est parfois drôle, parfois extrêmement dur dans les sujets abordés, ça sait varier les plaisir avec de l’exploration de ruines, des bâtiments en feu, ou alors sous l’eau, de la traversée en bateau, la conduite d’un scooter à un moment, et puis il y a deux fins, mais si l’une d’entre elle est en contradiction totale avec le jeu, dommage. Mais qu’importe, le jeu m’a scotché, et je n’ai quasiment pas lâché la manette avant de le finir.

14 – DOOM
Sortie : 2016
Studio : id Software
Éditeur : Bethesda
Genre : TUERRRRRRR
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch
Ah Doom ! Ah Doom le reboot ! 15h environ à courir dans tous les sens, sauter, tuer, mitrailler, tronçonner, découper tout ce qui bouge dans des décors sublimes et des niveaux au level design bien fichus. Jouissif, défoulant, mais limité oui il est vrai. Mais qu’importe, puisqu’on ne jouera pas à Doom non stop pendant une cinquantaine d’heures pour atteindre notre objectif, ce n’est pas un RPG, ni un jeu basé sur son intrigue (même si vers la fin, il tente de la forcer bien au fond de notre cerveau, et ces passages m’ont un peu gonflé c’est vrai), mais c’est un jeu à gameplay, et c’est tout. C’est fun, voilà tout messieurs dames. Ça défoule, et parfois, il n’en faut pas plus, du coup, les 12/13 heures nécessaires pour finir le jeu sont très bien. Il y a également un mode multijoueur, que je n’ai pas testé, et qui m’a fait supprimer le jeu car 80Go à cause de lui sur le disque dur de ma console !

15 – DRAGON QUEST XI
Sortie : 2017
Studio : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Genre : JRPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PC, Nintendo 3DS
Dire que j’ai découvert Dragon Quest avec ce onzième opus me fait presque honte, moi qui suis si friand de JRPG, mais bon, entre les Final Fantasy, Dragon Quest, Star Ocean, Neptunia, Tales of et j’en passe, il faut parfois faire des choix, et Dragon Quest, j’ai découvert récemment. Et que ce fut bon au final ! Ultra plaisant, gameplay au tour par tour très intéressant et rappelant la belle époque, univers génial à explorer, intrigue longue (avec une fin, qui n’est en fait pas la fin, ça continue), style artistique qui rend hyper bien, chara design aux petits oignons, superbes musiques (bien que certaines reviennent trop souvent, hein oh musique des plaines grrrrrrrr, tiens je vais l’écouter maintenant), personnages attachants. Oui Dragon Quest XI est un superbe JRPG. Et en parler me donne envie de le refaire ! Promis comme ça, je vous ferais un test !

16 – THE EVIL WITHIN
Sortie : 2014
Studio : Tango Gameworks
Éditeur : Bethesda
Genre : Survival Horror
Joué et testé sur : Playstation 4 (et 3 avant)
Existe sur : Playstation 3, Playstation 4, Xbox 360, Xbox One, PC
The Evil Within faillit ne pas être dans ce top, puisque comme Alien Isolation, il est un jeu tournant également sur la génération précédente. Mais avec une technique encore plus à la ramasse et un framerate parfois déplorable. Mais sur nouvelle génération, si bien entendu ce n’est pas parfait, notamment techniquement, c’est jouable et bordel, quelle aventure. Ou plutôt, quel cauchemar. On est balancé d’un chapitre à l’autre, sans comprendre, on passe d’un cauchemar éveillé à un autre, le jeu se renouvelle constamment, c’est glauque, malsain, certains boss aussi inoubliables que frustrants (je fais encore des cauchemars de cette femme araignée, d’ailleurs, je n’ai jamais retenté le jeu en difficile juste à cause de ce boss), et puis, c’est tout simplement un survival à l’ancienne, dans son design, dans ses niveaux, dans ses choix. Les munitions sont limitées, les ennemis nombreux. La suite est également très bonne, mais moins marquante, plus classique dans sa narration puisque l’on connait déjà le principe, forcément.

17 – FINAL FANTASY VII REMAKE
Sortie : 2020
Studio : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Genre : JRPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Inclure la première partie du remake de Final Fantasy VII dans ce classement peut également faire polémique. Oui, ce n’est que la première partie de l’histoire se déroulant à Midgar. Oui le jeu n’est pas parfait et en allongeant l’histoire (40h contre les 6h du jeu original environ), il a quelques longueurs, notamment les chapitres 10 (les égouts) et 11 (le cimetière de train). Mais jouer Cloud dans un univers si beau (sauf les bidonvilles vu du ciel dans le chapitre 5, ignobles) que l’on a l’impression d’être dans le film Advent Children, découvrir un Midgar sublimé, avoir des combats aussi dynamiques dans un système grandement amélioré depuis Final Fantasy XV, des boss si épiques, entendre ces musiques réorchestrées absolument sublimes, non, ça fait plus que le boulot. Comme dit plus haut, ce n’est pas parfait, mais ça donne immédiatement envie de faire la suite ! Et pour les coriaces, le mode hard donne un vrai défi, où il va falloir maitriser l’esquive et le contre à la perfection. À tel point que même foncer bêtement face à un simple ennemi peut devenir fatal. Mais j’en viendrais à bout, un jour (les 5 premiers chapitres sont faits !).

18 – THE FOREST
Sortie : 2018
Studio : Endnight Games
Éditeur : Endnight Games
Genre : Survie
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC
Il aura fallut attendre que le jeu soit terminé et sorte sur consoles pour que je teste The Forest. Et mon dieu quelle ambiance. On peut tout simplement faire ce que l’on veut et survivre dans cette forêt hostile, ou vraiment fouiller pour accomplir la fin de l’histoire, retrouver notre enfant. La forêt est immense, intéressante à fouiner, on peut se construire un camp, au sol ou dans les arbres, recevoir la visite de pas si gentilles factions, certaines cannibales, d’autres un peu plus mutantes, et puis il y a la visite des grottes, qui donnera des cauchemars à tous les amateurs de The Descent tant la tension est palpable dans ces moments là. Mais The Forest fait un choix agréable, celui de ne pas être qu’un jeu de survie dans un environnement immense mais clôt. Avec son intrigue, notre personnage a un but, et le jeu peut donc convenir aux deux types de joueur. Ceux qui veulent crafter et survivre, et ceux qui veulent survivre et fuir cet enfer. Dans tous les cas, l’aventure est longue… Ça me fait penser, je dois toujours sauver mon mioche moi !

19 – FORGOTTEN ANNE
Sortie : 2018
Studio : ThroughLine Games
Éditeur : Square Enix
Genre : C’est beau !
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Nintendo Switch, PC, Xbox One, iOS, Andoid
Petit jeu Danois inspiré graphiquement par les œuvres des studios Ghibli, voilà là une très bonne surprise, sauf que bon, comme tout le monde l’a déjà dit, ce n’est plus une surprise. Jeu de plateforme et de réflexion en 2D dans un style donc sublime, avec une histoire intéressante et parfois touchante même, Forgotten Anne est une petite perle qui risque de vous enchanter longtemps, de par son style graphique forcément assez unique dans le monde du jeu vidéo, mais aussi par ses musiques sublimes, ses personnages, ou encore le fond de son intrigue, bien plus profond qu’il n’y paraît au départ.

20 – FORZA HORIZON 4
Sortie : 2018
Studio : Playground Games
Éditeur : Microsoft Studios
Genre : Courses
Joué et testé sur : Xbox One
Existe sur : Xbox One, PC
Car des fois, juste prendre une voiture et conduire dans l’Angleterre rurale, ça fait du bien. Alors quand en plus il faut foncer dans les champs ou alors slalomer dans une dense forêt, c’est encore mieux. Alors oui, Forza Horizon 3 a meilleure réputation, et apparemment, conduire en Australie, c’est bien plus sympa que de conduire en Angleterre, mais ben, je n’ai pas touché au troisième opus, donc mon opinion restera sur ce quatrième opus sur Xbox One. Le tout accompagné avec une radio aux musiques bien senties, et des accents so british pour les doubleurs en VO, Forza Horizon 4 se prend en plus facilement en main et fait clairement du bien sans se prendre la tête. Parfait pour se la péter devant les potes face à une conduite impeccable et arcade, ou juste pour une petite course rapide en rentrant du boulot ! Le changement de saisons amène du challenge avec une tenue de route forcément différente, et on aurait pu juste vouloir quelque chose de plus exotique que l’Angleterre.

21 – HITMAN
Sortie : 2016
Studio : IO Interactive
Éditeur : Square Enix
Genre : Tuerie
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Ah le retour de l’agent 47 ! Hitman, vendu en plus comme un jeu en kit, euh, en épisodes, chacun à un ou deux mois d’intervalle. Ça avait tout pour être casse gueule. Et pourtant, oh oui pourtant, grâce à seulement six niveaux mais construits chacun comme étant des immenses bac à sable, Hitman trouve là un équilibre et une formule gagnante. Oui, six niveaux seulement, six maps, six cibles (enfin, un peu plus en vrai), mais une liberté totale pour le joueur, qui fera chaque niveau absolument comme il le souhaite, et basta. Se la jouer silencieux, bourrin, utiliser des armes à distance, se déguiser, accuser les autres, les possibilités sont tout simplement énormes, et chaque partie sera forcément différente, et donc la rejouabilité énorme également. Un jeu que l’on relance à l’occasion pour tenter de nouvelles choses. Hitman 2 est dans la même veine, mais n’ayant pu tester pour le moment que la démo du premier niveau introductif, je ne me prononcerais pas encore sur la qualité générale du titre et donc ces maps.

22 – HOLLOW KNIGHT
Sortie : 2017
Studio : Team Cherry
Éditeur : Team Cherry
Genre : Tu vas mourir, et recommencer
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Xbox One, Nintendo Switch
En voilà un coup de cœur qui m’aura parfois fait crier face à un gameplay exigeant et des boss sans pitié qui nous explosent la gueule au moindre faux pas. Hollow Knight, c’est un jeu sombre, en 2D, où l’on évolue dans des niveaux tous connectés entre eux, à la recherche d’indices, de quoi améliorer nos attributs, et bien entendu, à la recherche du prochain boss qui va nous faire pleurer et analyser son pattern afin d’espérer lui foutre une raclée, même si c’est au trentième essai. Oui, Hollow Knight m’aura fait rager, m’aura fait suer des doigts sur ma manette, mais quel plaisir, quel univers ! Et quand on le maitrise, ça fait du bien aussi ! Mention spéciale au boss où il faut affronter plusieurs chevaliers en même temps, et qu’il faut donc aller vite pour ne pas être submergé. Ou à ce gros enf*** sur les  toits qui m’aura quasiment fait casser ma manette et forcé à apprendre l’esquive à la perfection sur le tas !

23 – HOTLINE MIAMI 2
Sortie : 2018
Studio : Dennaton Games
Éditeur : Devolver Digital
Genre : Meurs et recommence, encore et encore
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Playstation 3, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One, Android
Hotline Miami, c’était génial. Hotline Miami 2, même si au niveau scénario c’est bien plus complexe et embrouillé (inutilement ? Peut-être bien après tout), c’est encore plus fun, plus dur, plus varié. Différents personnages, et du coup, moins de masques, des niveaux plus variés, plus d’ennemis, plus de sang, plus d’armes, plus de crises de nerf, plus de musiques dantesques (Perturbator, Magna, Carpenter Brut). Tout simplement inoubliable. Pour le 100% par contre, je vous dirige vers Oli car je n’ai pas la patience ni le skill nécessaire pour atteindre ce niveau là. Même si je tenterais bien, avant d’abandonner car les musiques vont me monter à la tête ! Après tout, de mémoire, j’avais testé le premier niveau en mode hard… avant d’abandonner, purement et simplement. Oui je suis un petit joueur !

24 – JUDGMENT
Sortie : 2018
Studio : Ryu Ga Gotoku Studio
Éditeur : Sega
Genre : Objection !
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Aucune surprise à voir dans mon classement le jeu Judgment du studio Ryu Ga Gotoku, tant on connaît tous mon amour pour les jeux Yakuza. Pour ce spin off en mode détective dans les rues de Kamurocho, le studio frappe fort. Les qualités habituelles sont toujours là, avec une ville magnifique de nuit, des animations faciales au top, une durée de vie conséquente (j’ai passé 80h dans l’aventure), des doublages parfaits, des musiques extra, on peut ajouter une nouvelle intrigue ultra prenante, un nouveau style de combat technique et jouissif, des enquêtes, des filatures, recherches de preuves, des quêtes annexes variées et prenantes, et surtout un personnage charismatique et intéressant. Une petite claque de plus de la part du studio donc. Et puis ces combats de boss, ces musiques, rah !

25 – THE LAST OF US PART II
Sortie : 2020
Studio : Naughty Dog
Éditeur : Sony
Genre : Vengeance
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Le jeu de la génération qui divise, le jeu de 2020 qui divise et a fait crier des fans. Bon, avant toute chose, même si j’aime beaucoup le premier opus, ce n’est pas pour moi un jeu parfait, très loin de là. Avec ce second opus, on peut dire que le studio a amené dans ses derniers retranchements son propre style, affinant le gameplay, avec des zones plus ouvertes où l’on ne se perds jamais, mais qu’il atteint aussi ses limites. Le scénario divise énormément, mais les thèmes qu’il aborde me parlent finalement bien plus que ceux du premier opus (oui, je suis violent, j’aime la haine mouahahaha), et certains passages sont oh combien marquants. La forêt de nuit, la traversée de l’immeuble, le village en feu, l’hôpital et j’en passe. Comme le premier d’ailleurs, l’introduction est un peu longue et pas toujours bien passionnante, mais après, du tout bon pour moi durant 28h. Car oui en plus c’est plus long que les jeux habituels du studio. L’ambiance est tendue, le visuel à couper le souffle, le level design sans doute parmi les meilleurs du studio, les animations faciales bluffantes, et c’est ultra violent !

26 – LITTLE MISFORTUNE
Sortie : 2019
Studio : Killmonday Games
Éditeur : Killmonday Games
Genre : Aventure narrative
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Xbox One, Nintendo Switch, Android, iOS
Petit jeu indépendant que personne n’attendait, j’avais pu découvrir le jeu lors de sa sortie sur PC grâce à une amie qui avait décidé de le faire en live sur Twitch (oui, la fameuse plateforme où des nanas montrent leur anatomie pour avoir des vues après un ban de seulement 3 jours). Ainsi lors de sa sortie sur console de salon, je m’étais jeté dessus pour explorer son univers fabuleux moi-même. Little Misfortune, c’est un jeu narratif avec de gentilles énigmes, un jeu pas hyper long en soit (3 ou 4h peuvent suffire), mais un jeu drôle, dur aussi parfois dans les thématiques qu’il aborde, totalement fou (vous avez déjà vus des oiseaux vous faire des doigts d’honneur, ou lâcher le protagoniste après l’avoir frappé dans les parties génitales ?) mais surtout rafraichissant. Ce n’est pas parfait, mais on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine tendresse pour cette Miss Misfortune qui porte bien son nom !

27 – METAL GEAR SOLID V THE PHANTOM PAIN
Sortie : 2015
Studio : Kojima Productions
Éditeur : Konami
Genre : Infiltration
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 3, Playstation 4, Xbox 360, Xbox One, PC
Ce cinquième opus aura totalement divisé les fans. Je ne suis pas fan de Metal Gear Solid. En tout cas, le quatrième opus avec ces cinématiques d’une heure mi-parcours, ça a eu raison de moi. Ce cinquième opus place le gameplay au centre de l’aventure, et tant mieux. Plus de libertés de mouvements, de libertés d’approches, on peut se la jouer bourrin, discret, tuer ou tout simplement endormir ses cibles. Les possibilités sont plus qu’énormes, le jeu est long, beau, blindé de contenu, et les deux zones sont immenses. Les ombres au tableau ? Une bande son discrète déjà peut-être, trop discrète, et surtout, un jeu qui semble inachevé, avec un dernier acte qui nous fait refaire des missions déjà terminées, mais en mode hard. Non merci. Mais bon, se faire une base ennemi en totale discrétion avec Quiet au sniper pour nous couvrir, ça n’a pas de prix. L’histoire est forcément en retrait, mais pouvoir écouter des cassettes de musique, ou faisant comprendre l’intrigue pendant un trajet en hélico ou en attendant le passage d’une patrouille, moi ça me convenait parfaitement.

28 – METRO EXODUS
Sortie : 2019
Studio : 41 Games
Éditeur : Deep Silver
Genre : Viva la Russia
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
J’avais adoré les deux premiers jeux Metro. Des FPS narratifs assez claustro dans le principe, avec ses tunnels sombres, poussiéreux… Alors forcément, un ultime opus en forme de final pour boucler la trilogie, le tout avec plus de zones ouvertes, des missions variées, des libertés d’approches, encore plus de choix, et des zones variées et plus souvent en extérieur, ce Metro Exodus avait tout pour plaire. Dans le fond, c’est le cas, même si je dois avouer au départ avoir eu une petite déception en déambulant simplement à l’extérieur, sans avoir forcément besoin de masques pour me protéger des radiations. Moins de tensions, moins de claustrophobie. Mais la magie du studio Ukrainien fait finalement rapidement le boulot, face à l’ambiance, la qualité d’écriture, des passages surprenants et une intrigue qui sait se renouveler quand il le faut ! Le tout sans renier le passé, les passages sombres et claustro, on en aura, encore !

29 – NBA2K20
Sortie : 2019
Studio : Visual Concepts
Éditeur : 2K Sports
Genre : Basket
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch
Surprise pour beaucoup, oui, j’aime bien les jeux de sports ou de combats aussi parfois. J’aurais tâté un peu du UFC par exemple (mais pas le dernier en date). Au départ, le basket, je n’y connais que dalle. Mais un ami m’aura entrainé là-dedans, et à force de matchs, me voilà à connaître toutes les règles, à faire des matchs à 60 points (mon record est 68, et j’en suis fier), à être le meilleur MVP de la saison, à gagner une finale, à croire que Davies ou Kuzma sont mes potes, à détester la défense intrusive de Westbrook qui ne me lâche jamais et m’envoie dans le décor quand je fais de magnifiques paniers, et à devenir un quasi pro des paniers à 3 points. Quasi car oui, le trophée des 15 paniers à 3 points dans un match n’est toujours pas à moi. Mais il le sera. Pareil pour le triple double et quadruple double ! Puis jouer avec mon joueur qui s’appelle Pepito Pedrolito, ça n’a pas de prix ! Et puis vous voyez ces magnifiques cheveux verts ? On le remarque de loin au moins, il marque les esprits (et les points).

30 – NIER AUTOMATA
Sortie : 2017
Studio : Platinum Games
Éditeur : Square Enix
Genre : Action
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Xbox One
Quelle surprise. Non pas que je n’attendais rien ou pensais le jeu mauvais, les avis sur la toile m’avaient déjà informés, et puis je connais également assez l’équipe derrière le projet., étant d’ailleurs un des seuls au monde à adorer leur Drakengard 3 (sauf le boss de fin mon dieu). Nier Automata reprend la formule habituelle, avec les différentes routes, les différentes fins, les combats, le tout dans un monde dévasté. Alors oui, dans le fond, on peut dire que le jeu manque de diversité, visuellement déjà. On aura beau avoir des villes en ruines, une forêt, un désert, ça reste un monde désert et post apocalyptique. Le gameplay alternant épée et distance avec notre petit robot qui nous aide et au départ limité avant de s’ouvrir grâce à de nouvelles armes, coups, possibilités, puces de fonctionnalités à ajouter. Et puis finalement, l’histoire, la musique, l’univers, le tout est sublime, ose des choses (les passages en 2D, de piratages, les changements de personnages en cours de route).

31 – PERSONA 5 ROYAL
Sortie : 2020
Studio : Atlus
Éditeur : Sega
Genre : JRPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC
À la sortie de Persona 5, j’avais dit tout le bien que je pensais du jeu, c’était mon jeu de l’année, voir un des jeux de la génération d’emblée pour moi. Et bien depuis, on a eu la version Royal, avec plus de contenu, un chapitre en plus, nouveaux personnages, nouveau donjon, nouvelles musiques, nouveaux confidents, un nouveau quartiers avec de nouvelles activités et boutiques. Le jeu original m’avait demandé 100h (deux fois, car je l’ai platiné, en deux runs, donc 200h), cette nouvelle version m’a demandé 125h en tout pour venir à bout de l’aventure, et ce fut magique. Avec un nouvel arc intéressant, de nouveaux personnages attachants, une bande son toujours magistrales, des combats au tour par tour toujours cool, une direction artistique à faire bander un prêtre (et ce sans enfants). Bref, c’est génial, indispensable, et à présent sous titré en Français, aucune excuse !

32 – A PLAGUE TALE : INNOCENCE
Sortie : 2019
Studio : Asobo Studio
Éditeur : Focus Home Interactive
Genre : Satanés Rats
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Un jeu, développé par un studio Français, ambitieux, avec de l’histoire, de la narration soutenue, des sentiments, de l’horreur, des rats et j’en passe, c’est A Plague Tale. Certes la maniabilité est assez rigide, mais finalement, c’est un plaisir d’explorer les environnements des nombreux chapitres, même si finalement, l’aspect discrétion est pas mal scripté. Mais grâce à l’histoire et de bons personnages, on se prend au jeu, passé un petit temps d’adaptation, et malgré un chapitre final qui change complètement d’orientation. On adhère, ou pas, mais le choix est en tout cas intéressant. En tout cas, chapeau, le jeu est beau, l’histoire intéressante, la bande son sublime, tout comme les doublages, et ça nous tiendra en haleine pendant un peu moins de 15h.

33 – PREY
Sortie : 2017
Studio : Arkane Studios
Éditeur : Bethesda
Genre : FPS de l’espace
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Prey, c’était un peu le jeu des studios Bethesda auquel personne ne croyait, même si le studio Arkane était derrière. Et pourtant quelle belle surprise. Une aventure dense, assez longue dans son genre (une vingtaine d’heures, plusieurs fins dont une assez tôt mais cachée), du contenu annexe, diverses approches possibles, des environnements sublimes et un level design très inspiré, une jouabilité qui fonctionne, et comme souvent Mick Gordon (Doom) à la musique pour un résultat certes moins musclé que d’autres jeux du studio (Doom, Wolfenstein), mais avec un fond sans doute plus développé, et pas mal d’influences qui font plaisir (System Shock, Biochock). On pourrait sans doute juste reprocher au studio certains moments où la fameuse liberté de mouvements  est bridée, face à quelques passages qui nous forcent un peu la main vers telle ou telle méthode. Ou aussi crier sur cet ennemi censé être ultime mais qui fait plus rire qu’autre chose tant il est simple.

34 – RED DEAD REDEMPTION 2
Sortie : 2018
Studio : Rockstar Games
Éditeur : Rockstar Games
Genre : Western
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Voilà bien un des jeux les plus attendus de cette génération, le jeu qui a fait parler de lui avec un tweet en logo rouge. Red Dead Redemption 1, je n’étais pas fan, je ne l’ai d’ailleurs pas terminé. Mais je ne sais pas pourquoi (la joie des réductions), j’ai voulu tenter ce second opus, qui se vendait comme étant plus réaliste, permettant de se croire comme si l’on vivant à cette époque. Dans ce sens, le pari est réussi, j’ai passé des heures et des heures à vivre ma vie, parler aux gens du camps, fouiner, prendre mon cheval et explorer, braquer des magasins, banques ou diligences, jouer au poker, au domino, chasser, ou me prendre pour un chasseur de prime. À côté malheureusement, l’intrigue principale n’est pas toujours palpitante, et surtout l’opposé du monde ouvert : hyper directive. Dévier de la route prévue par le jeu et c’est game over. Dommage oui. Mais ça ne retire pas les autres qualités immersives du soft, de son monde à sa musique, son côté réaliste et ses sublimes panoramas. Puis comment oublier mon fidèle cheval… Enfin, le second, le premier est mort !

35 – RESIDENT EVIL 2 REMAKE
Sortie : 2019
Studio : Capcom
Éditeur : Capcom
Genre : Survival Horror
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Resident Evil 2 n’était pas mon préféré de la saga, mais peu importe, ce remake m’avait hypé. Et figure maintenant parmi mes préférés de la licence de Capcom, auprès du remake du premier épisode, du 3 original et du 4, indétrônable quoi qu’il arrive apparemment (et ayant du rendre Capcom encore plus riche vu le nombre de portages, mais je m’égare). Pour ce remake, Capcom a bien fait les choses, misant sur le survival horror pur et dur et délaissant enfin l’action. Le jeu est sombre, souvent tendu, les zombies ne tombent pas facilement, c’est sacrément beau, sacrément sanglant aussi parfois, la jouabilité plus souple qu’à l’époque mais sans renier ses origines (l’inventaire limité, pas d’esquives), les énigmes toujours présentes, et les ajouts, malheureusement trop courts, sont bien sympas. Mais justement oui, dans l’ensemble, le jeu est court, malgré ses 4 scénarios. Mais bon, comparé au remake du troisième, c’est long finalement.

36 – THE SINKING CITY
Sortie : 2019
Studio : Frogwares
Éditeur : Bigben Interactive
Genre : Je t’aime Lovecraft
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch
Après plusieurs jeux acclamés par le public et la presse, il était temps que je dévie un peu, avec the Sinking City. J’ai longtemps hésité d’ailleurs entre celui-ci et Call of Cthulhu. Mais celui-ci, avec son monde ouvert sous la pluie, ses quêtes annexes, son ambiance poisseuse, sa vue à la troisième personne, ses musiques glauques, me paraissait plus intéressant pour plonger dans l’univers de Lovecraft, notamment car il se fait moins narratif, possédant plus de gameplay. Il y trouve certains de ses défauts d’ailleurs, notamment des scènes de fight au pistolet peu palpitantes, mais pas grave. J’aime Lovecraft, j’aime ce jeu ! Malgré son action ratée, malgré des bugs, malgré une technique hasardeuse, des retards d’affichages ou un framerate hésitant. Il a tout mon capital sympathie, il se dégage quelque chose du jeu, même si certains le considéreront comme un ratage. Ou du moins une déception !

37 – SOUTH PARK : L’ANNALE DU DESTIN
Sortie : 2017
Studio : Ubi Soft
Éditeur : Ubi Soft
Genre : RPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Même si je trouve le jeu South Park précédent supérieur (bien qu’ironiquement il soit bien trop court, environ 8h), ce second jeu m’a bien fait plaisir. C’est con, c’est vulgaire, c’est fou, c’est très fun manette en mains, les combats sont plus tactiques et poussés que dans le premier (on passe à du tactical RPG après le combat au tour par tour qui était fun mais trop simple), le style South Park est respecté à 100%, ça se joue bien, on aime explorer South Park, faire des conneries annexes, la bande son est vraiment top. Un bijou pour le fan, même si encore une fois, le précédent était meilleur (mais jeu de la génération d’avant, donc voilà). Puis il y a Cthulhu qui vient faire coucou, ainsi que Morgan Freeman, ou des Chimpokomon Go. Par contre, déception pour les fans de la première heure, la VF n’est pas une vraie VF mais une version Belge. Traduction, comme pour le jeu précédent, mieux vaut choisir la VO.

38 – STARDEW VALLEY
Sortie : 2016
Studio : ConcernedApe
Éditeur : ConcernedApe
Genre : Je veux être fermier
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, Android, iOS
Quand vous en avez marre de mourir, des jeux compétitifs, de rager sur un boss, une énigme, une plateforme, il y a Stardew Valley, le jeu zen par excellence. Tellement zen, tellement sympathique, tellement attachant que sans m’en rendre compte, j’ai dépassé les 150h sur le jeu, et il faut dire, il n’y a pas de véritable fin, on peut toujours faire son fermier et continuer à jouer, même après s’être marié, après avoir eu deux enfants, après s’en être débarrassé auprès du sorcier du coin qui les change en oiseaux, après avoir récupéré tous les objets cachés. Ce soft est une pépite, douce, colorée, simple, zen. Même la bande son est ultra zen et addictive. Et en plus, il y a deux routes possibles pendant le jeu, suivant que l’on souhaite aider les habitants et les croyances locales ou l’hypermarché maléfique qui veut s’implanter dans le coin. Mais surtout, le jeu n’est jamais réellement punitif. Oui si on ne rentre pas chez nous la nuit, on s’évanouie et on se réveille avec quelques objets en moins. Mais on ne peut pas mourir, et si l’on ne s’occupe pas de ses plantations pendant un jour, elles ne pourrissent pas, elles restent juste en stand bye pendant une journée.

39 – STAR OCEAN 5 : INFINITY AND FAITHLESSNESS
Sortie : 2016
Studio : Tri-Ace
Éditeur : Square Enix
Genre : RPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Il est l’heure de diviser encore une fois, car il est bien vrai que ce cinquième et pour le moment dernier opus de la saga Star Ocean a bien des défauts, et est même un des plus faibles de la saga. Bon, ne pouvant pas mettre le quatrième opus ici déjà (remaster, tout ça), ce cinq avait plus de chances d’y être. Et même s’il est court en ligne droite (15h et c’est plié), que graphiquement ça alterne le magnifique (certains lieux, des reflets, la mer, les capes au vent) et le discutable (les PNJ que l’on traverse), le jeu a une ambiance sympathique, les combats sont fun et sont un vrai festival d’effets visuels, la bande son est toujours aussi bonne comme toujours avec le compositeur de la licence, et sur le papier, la plupart des idées sont louables. Juste tout ne fonctionne pas. Avec le recul par contre, il est sans doute même meilleur que le tout premier, qui posait toutes les bases, mais aux combats finalement assez rudimentaires aujourd’hui.

40 – STAR WARS JEDI FALLEN ORDER
Sortie : 2019
Studio : Respawn Entertainment
Éditeur : Electronic Arts
Genre : Petit Jedi deviendra grand
Joué et testé sur : Xbox One
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Un jeu EA, sur Star Wars, dans un top, voilà qui est fou. Et après deux foutages de gueule avec les Battlefront vendus en kit et blindés de micro transactions (et avec une campagne solo ridiculeusement courte pour le second, et pas de campagne solo pour le premier), EA s’est réveillé en faisant un jeu solo, long, très beau, avec des combats forts sympathiques, une bande son à tomber par terre et des boss marquants. En fait, on peut même dire par moments que le jeu est un poil trop long, tant l’histoire ne semble pas vouloir se terminer. Mais qu’importe, le plaisir de jouer est bel et bien là manette en main, et ce n’était pas arrivé depuis longtemps avec la licence. Du solo, pas de DLC, pas de contenu additionnel, pas de micro transactions ! Oui oui, ça tient du miracle, et oui oui, ça vient bien d’EA. Comme quoi, parfois, ils peuvent écouter les joueurs. S’ils pouvaient le faire avec toutes leurs licences…

41 – STEINS;GATE ELITE
Sortie : 2018
Studio : 5pb
Éditeur : Spike Chunsoft
Genre : Visual Novel pur et dur
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PS Vita, PC, iOS
Qu’aurait été mon top sans un visual novel pur jus. Oui, il y a Danganronpa, mais il y a néanmoins du gameplay, la possibilité de mourir. Ici, non, c’est du visual novel au sens le plus simple du terme. Mais ce qui fait que Steins ;Gate Elite est dans ce top, et pas un autre, ou pas l’épisode 0 très bon aussi, alors que ce Elite est un remake du jeu original (paru sur PC et Playstation 3), c’est qu’il est le seul visual novel a être intégralement animé. Du coup oui, c’est un peu comme regarder un animé pendant 25h. Si l’on aime l’histoire, les voyages dans le temps, les intrigues complexes, retournements de situations, l’amour, les personnages fous, Steins ;Gate Elite est pour vous. Seule ombre au tableau pour certains, le jeu n’est que sous titré en anglais. Et il est vrai que parfois, ça part dans des discussions sur du jargon scientifique, mais le jeu nous attend, ne continue pas si l’on ne passe pas le dialogue, et pour les plus pointilleux, un lexique bien complet est présent pour tout expliquer, toutes ces théories !

42 – SUBNAUTICA
Sortie : 2018
Studio : Unknown Worlds Entertainment
Éditeur : Unknown Worlds Entertainment
Genre : Oh de l’eau
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, PC
Second jeu typé survie de ma liste après The Forest, et le second également à avoir une vraie histoire derrière, dans un jeu immense qui nous laisse le choix. Oui, c’est vrai, on peut juste explorer les fonds marins, découvrir des cachettes, des objets, crafter, et passer notre vie sur cette planète faite d’eau. Ou on peut chercher les indices, tenter de découvrir la vérité, et chercher un moyen de s’échapper. Dans les deux cas, le jeu bénéficie d’une direction artistique sublime et relativement reposante en fait, malgré certains passages assez corsés niveau difficultés, de par leur longueur, au cas où l’on n’a absolument pas prévu de nourriture, ou de quoi se soigner. Mais même pour « passer le temps », Subnautica reste une belle aventure. Comme quoi, les fonds océaniques, c’est reposant, pour cela que j’ai longuement hésité à insérer Beyond Blue dans le top.

43 – TALES OF BERSERIA
Sortie : 2016
Studio : Bandai Namco
Éditeur : Bandai Namco
Genre : JRPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC
Vous saviez que j’adore les JRPG ? Non ! Ben voilà. Après avoir placé dans mon top un Final Fantasy, un Star Ocean, un Persona, un Dragon Quest, nous voilà avec un jeu de la longue série Tales of, avec Tales of Berseria, un des titres les plus appréciés de la licence. Mes propos sont à modérer ceci dit, étant donné que je n’ai que deux opus de la saga, et que pour le moment, je n’ai testé que celui-ci. Si l’univers est en soit classiquement, le gameplay est plutôt dynamique, les personnages sympathiques et plus travaillés qu’on ne le pense au début, les musiques sont bien cool, tout comme le character design. L’ombre au tableau ? Comme souvent avec les JRPG quand ils ne sont pas développés par Square, on peut regretter quelques décors vraiment pas fameux visuellement, ainsi qu’un level design pas toujours bien inspiré. Mais l’aventure vaut le coup.

44 – TOKYO DARK REMEMBRANCE
Sortie : 2017
Studio : Cherrymochi
Éditeur : Square Enix
Genre : Ah Tokyo
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Nintendo Switch
Petit coup de cœur indépendant sorti dans l’anonymat le plus total assez récemment (sur console en tout cas), Tokyo Dark Remembrance est un petit jeu en 2D typé manga, fortement narratif, mixant le polar et l’horreur. Soit deux genres que j’adore énormément, donc le mélange ne pouvait que me plaire. Si l’on ajoute à ça que l’on visite plusieurs quartiers de Tokyo, que chaque rencontre importante peut avoir deux ou trois dénouements en fonction de nos choix, qu’une fin secrète peut être débloquée et que l’ensemble est plutôt bien écrit et sacrément sombre, on a là une belle surprise, pas très longue, pas très chère, mais prenante. L’ensemble a en plus bénéficié d’un soin particulier, dans son design visuel et sonore, qui en font un jeu ultra prenant, avec, on s’en doute, une histoire qui se révèle petit à petit et qui est bien plus complexe que prévue.

45 – TOKYO XANADU EX+
Sortie : 2015
Studio : Nihon Falcom
Éditeur : Aksys Game
Genre : Action RPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PSVita, PC
Un JRPG, ça faisait longtemps non ? Tokyo Xanadu, dans sa version améliorée pour consoles de salon (la version d’origine est sur PSVita) nomée ex+ est une petite perle de l’action RPG, et je ne m’y attendais pas du tout. La surprise fut si grande que j’ai terminé le jeu deux fois, dont une fois en difficile. L’histoire et les personnages sont prenants, la narration est fluide, les boss sont parfois assez durs et donc donnent du challenge, la bande son est tout simplement énorme, et le jeu est comme toujours sacrément long. L’ombre au tableau ? Des phases de plate-forme discutables qui surviennent dans certains donjons, et qui peuvent finalement assez rapidement s’avérer bien frustrantes ! Mais voilà, gros coup de coeur, et j’en avais déjà longuement parlé !

46 – TWO POINT HOSPITAL
Sortie : 2018
Studio : Two Point Studios
Éditeur : Sega
Genre : Gestion
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Xbox One, Nintendo Switch
Je voulais inclure absolument un jeu de gestion/simulation dans mon top, genre que j’adore. Le choix fut rude, entre les City Skylines, Farming Simulator, Tropico, Prison Architect et j’en passe. Finalement, c’est Two Point Hospital, déjà car il s’agît de la suite spirituelle de Theme Hospital, vieux jeu que j’adorais. Ensuite car la gestion est très accessible, le jeu n’étant finalement pas bien dur sauf quelques rares missions, et que le tout baigne dans un humour totalement fou et savoureux. Les maladies que l’on doit traiter dans notre hôpital, c’est du grand n’importe quoi. Le choix du design assez cartoon pour les personnages correspond donc très bien au ton du jeu, et l’on y plonge avec plaisir et une touche de nostalgie.

47 – UNTIL DAWN
Sortie : 2015
Studio : Supermassive Games
Éditeur : Sony
Genre : Horreur interactive
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4
Le genre du film interactif devient monnaie courante, certains studios se focalisant sur ce genre d’expériences. Et il y a à boire et à manger. Pour beaucoup, le chef d’œuvre, c’est Life is Strange. Bon, si le premier est sympa, il a des défauts gênants dans son scénario qui me sortent toujours de l’aventure. Sa préquelle elle est aussi nulle qu’inutile, et je n’ai pas testé le second jeu. Supermassive Games se sont fait eux une spécialité aussi dans le genre, avec Until Dawn, puis Man of Medan et Little Hopes. Until Dawn est le meilleur du lot. Blindé de références au cinéma du genre, parfois très sanglant, avec des jumpscares pour une fois sacrément efficace, une direction artistique à tomber par terre, un score musical inquiétant signé Jason Graves, l’aventure d’environ 10h nous tient en haleine, et si en soit on ne fera pas le jeu en boucle, il est toujours amusant de refaire un run une fois une partie de l’aventure oublié pour tenter de faire survivre tout le monde…ou de tuer tout le monde !

48 – THE WITCHER 3 WILD HUNT
Sortie : 2015
Studio : CD Projekt RED
Éditeur : CD Projekt RED
Genre : RPG
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch
Le gros coup de cœur de beaucoup de monde en ce qui concerne le RPG à l’occidentale. Pas de Skyrim ici donc, ni du Mass Effect, mais bel et bien le troisième opus de The Witcher. L’univers, je le connaissais un peu, via les romans (je les ai tous), mais n’avait jamais touché aux deux premiers jeux. Et bien pas la peine, The Witcher 3 est compréhensible par tous, bénéficie d’une qualité d’écriture incroyable jusque dans ces plus petites quêtes secondaires, a des personnages tous intéressants et charismatiques, des musiques épiques, des moments marquants, d’autres émouvants. Ce n’est pas parfait, on n’échappe pas à des bugs de collisions, à un cheval parfois con comme la lune, mais pas grave, l’aventure est si dense, épique et prenante que les défauts, on les oublie très rapidement, surtout face à l’univers énorme devant nous et aux nombreuses heures que le jeu demande. Et tant pis pour les récentes polémiques autour du studio en ce moment.

49 – XCOM 2
Sortie : 2017
Studio : Firaxis games
Éditeur : 2K Games
Genre : Ils sont là !
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, PC, Xbox One, Mac, Linux
Encore un jeu que l’on m’avait vivement conseillé, et que j’ai longuement laissé trainer car je n’avais pas fais le premier. Et encore une fois, avoir fait le premier ou non ne change rien à l’aventure. C’est ultra prenant, épique, MAIS ça ne pardonne pas. C’est limite par moment du hardcore gaming, et on comprend vite pourquoi nous avons une sauvegarde automatique sur les trois derniers tours. Entre les ennemis féroces, une part de hasard dans la chance des tirs, une IA parfois imprévisibles, et surtout des missions en temps limités, le jeu ne nous fait pas de cadeau. Si l’on ajoute également en plus que le jeu nous fait stresser en permanence puisque le temps est compté et que si l’on traine trop à accomplir des éléments clés, c’est game over, purement et simplement, et on a là un jeu clairement sans pitié, mais que l’on aime vivre. En gros, on aime en chier.

50 – YAKUZA 0
Sortie : 2015
Studio : Ryu Ga Gotoku Studio
Éditeur : Sega
Genre : Oh Yakuza !
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4, Xbox One, PC
Yakuza, je pourrais, si je trichais, mettre l’intégralité de la saga ici, le 0, les deux Kiwami, les remasters des 3, 4 et 5, le 6 puis le 7 même si à part la démo, je ne l’ai pas encore fait. Mais je vais être fair play et mettre le 0. Pourquoi ? Les années 80, Majima, Kiryu, les boites de nuit, les néons, les bastons, les boss épiques, l’histoire passionnante, les quêtes secondaires WTF, la gestion immobilière qui m’a perdue pendant bien 10h, la gestion de cabaret qui… un peu pareil au final, la fluidité du moteur après les opus précédents (le 5 vint avant), les trois modes de combats par personnages, le bowling, les fléchettes, la poursuite en voiture, le final, le thème du menu dans sa version Japonaise (oui nous Européens avons une autre chanson, des soucis de droits sans doute), retrouver Kamurocho mais un peu différent. Non, Yakuza 0, c’est juste génial, et maintenant que c’est disponible sur PC et Xbox One, aucune excuse bordel !

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Auteur : Rick

Grand fan de cinéma depuis son plus jeune âge et également réalisateur à ses heures perdues, Rick aime particulièrement le cinéma qui ose des choses, sort des sentiers battus, et se refuse la facilité. Gros fan de David Lynch, John Carpenter, David Cronenberg, Tsukamoto Shinya, Sono Sion, Nicolas Winding Refn, Denis Villeneuve, Shiraishi Kôji et tant d'autres. Est toujours hanté par la fin de Twin Peaks The Return.
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