[Tournage] True legend, de Yuen Woo Ping

Titre : New legend / True legend / Su Qi Er / 苏乞儿
Année : 2009
Durée :
Origine : Hong-Kong 
Genre : Action / Kung-fu / Wu xia pian
Réalisateur : Yuen Woo Ping

Acteurs : Chiu Man Chuk, Michelle Yeoh, Zhou Xun, Jay Chou, David Carradine, Gordon Liu, Cung Le, Andy On…

 

Nouveau et tant attendu film du célèbre Yuen Woo Ping (vous savez, celui qui a chorégraphié que Matrix selon certains), figure légendaire du cinéma HK, qui n’a pas attendu les frères Wachowski (m’en fous comment ça s’écrit!) pour se faire un nom. Il est le réalisateur de plusieurs sommets du genre, comme Le chinois se déchaîne, les Tiger cage et autres In the line of duty, sans compter Iron monkey et Tai chi master, sans compter qu’il y est également chorégraphe, activité dans laquelle il excelle (on ne peut pas en dire autant concernant son niveau d’acteur). Sa filmographie est trop longue et comporte trop de pépites pour s’y attarder maintenant, sa carrière parle d’elle même.
C’est dire si le niveau d’attente de sa nouvelle réalisation est placé très haut, d’autant plus qu’il n’avait rien réalisé depuis 1999, et encore, ce n’était que des séries, son dernier long métrage en date était l’excellent Taï Chi 2 avec Wu Jing, c’était en 1996, soit 13 ans !

True legend est chorégraphié par ses soins (comme d’hab quoi!), mais il est entouré de Yuen Cheung Yan, qui n’est autre que son frère, tout aussi doué, mais moins célèbre il faut l’avouer (quoique niveau acting il s’en sort mieux, il suffit de voir les hallucinants Miracle fighters et Drunken taï chi avec le dieu Donnie!), un gage de qualité, surtout pour un film d’action.

Le casting n’est pas en reste, avec…attention…roulement de tambours..le génial Chiu Man Chuk (merde c’est râté pour la surprise, c’est indiqué dans le cast un peu plus haut…), le bougre n’a pas pas fait grand chose ces derniers temps, si ce n’est des séries tv, et autres films vite vus vite oubliés, comme le sympa mais pas terrible Sino dutch war (2001 tout de même), et les très Z Fist Power et Body Weapon, on retiendra Blacksheep affair, l’une de ses dernières bonnes apparitions, un film pas exempt de défauts, mais terriblement éfficace, une série B comme on les aime…c’était en 1998 ! Le rôle de sa vie, il le vaut à Tsui Hark pour son chef d’oeuvre nihiliste The Blade, une date dans l’histoire du cinéma, et une claque pour les cinéphiles du monde entier (sauf les hong kongais qui ont réussi à le bouder purement et simplement, sont difficiles!).

Ensuite on a la divine Michelle Yeoh, qui doit obligatoirement nous faire oublier ses dernières apparitions dans de sombres productions internationales, Jay Chou, qui j’éspère arrivera à trouver une inspiration digne de sa préstation dans le magnifique La cité interdite, mais surtout pas celle de Shaolin Basket (ooooh non pitiiié!), la géniale Zhou Xun pour se ratrapper du naufrage surprise Painted skin (merde Gordon Chan quoi!), Cung Le, pas un acteur, mais un célèbre athlète, pratiquant de MMA (j’attends de voir ça), Andy On, incroyable athlète, beau gosse, et en plus sacré bon acteur (Mad Detective), Grodon Liu (j’ai besoin de le présenter?!), et David Carradine, qui nous a récemment quitté. RIP

L’histoire quant à elle tourne autour du légendaire Su Qi Er, aussi connu sous le nom de Beggar Su. Il est marrant de voir que Simon yuen, père de Yuen Woo Ping, réalisa plusieurs films mettant en scène ce célèbre artiste martial. Pour True legend, ce sera donc sous les traits de Chiu Man Chuk qu’il apparaîtra.
A noter également que ce sera le premier film chinois d’arts martiaux tourné en 3D (vous savez ce procédé que l’on va bouffer à tout va!).

Si avec ça l’ami Woo Ping se vautre, c’est tout un monde qui s’écroule, nous avec bien entendu !
Alors soyons prêts, et attendons comme il se doit ce qui s’apprète a être un chef d’oeuvre.

En attendant sa sortie, un teaser promo peut déjà vous faire saliver comme des fous !

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Auteur : Jang Gerald

Fan de Jackie Chan depuis son plus jeune âge, mais aussi de John Woo où « action non-stop » prenait pour moi un vrai sens. The Blade de Tsui Hark fut un choc viscéral comme jamais. Rapidement tourné vers l'import, cette véritable passion n’a jamais cessée de s’accroître...
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