[News] Le Point sur les nouvelles annonces Spectrum Films

Notre partenaire Spectrum Films n’en finit pas d’annoncer des nouveaux titres. Ce coup-ci, ils vont faire plaisir aux amateurs de films japonais et taïwanais. Alors faisons le point ensemble sur les titres à venir, dont certains qui arrivent dès 2022.


Tout d’abord, parlons du Japon avec l’arrivée future d’un coffret consacré à Takashi Miike avec les films Agitator (2001) et City of Lost Souls (2000) :

Agitator et City of Lost Souls sont deux bons films de Takashi Miike du début des années 2000 et ils sortiront donc dans un coffret contenant les deux films au format bluray. A n’en pas douter, ils devraient arriver avec pas mal de bonus et ils seront accompagnés d’un livre. Pas de date de sortie annoncée pour le moment.


Toujours sans aucune date, Spectrum Films annoncent également un coffret comprenant des films du réalisateur Yôichi Sai. Yôichi Sai est un réalisateur et une figure majeure du cinéma japonais moderne. Il est l’actuel président de la Guilde des réalisateurs du Japon, et il a 17 longs métrages et un court métrage à son actif. Il a entretenu une longue association avec deux de ses meilleurs contemporains, Oshima Nagisa et Kitano Takeshi : sa carrière a débuté lorsque Oshima l’a invité à travailler comme assistant sur In the Realm of the Senses (1976). Ses premiers travaux lui ont valu une réputation de réalisateur  » dur à cuire « , mais ses films ne se ressemblent en rien, que ce soit dans le ton, la forme ou le style visuel. À partir de 1993, les films de Sai traitent presque tous explicitement de ce que signifie être un individu marginalisé au Japon.


Autre futur coffret en provenance de l’éditeur, il s’agit d’un « beau coffret autour du travail de Masayuki Suo« . Masayuki Suo est un réalisateur japonais. Il est surtout connu pour ses deux films récompensés par le Japan Academy Prize, Sumo Do, Sumo Don’t de 1992 et Shall We Dance ? de 1996. Ca tombe bien car il s’agit de ces 2 films qui arriveront chez Spectrum Films dans les mois à venir.


Toujours le Japon et toujours un coffret, mais ce coup-ci centré sur le Nobuhiko Obayashi, un réalisateur japonais, scénariste et monteur de films et de publicités pour la télévision qui est bien connu pour son style visuel surréaliste. Il a commencé sa carrière en tant que figure de pionnier dans le cinéma expérimental japonais pendant les années 1960 avant de passer à la réalisation d’œuvres plus commerciales pour la télévision et le cinéma. Bien qu’il reste peu connu en dehors du Japon, ses 50 années de carrière furent prolifiques. Le coffret contiendra les films The Aimed School (1981) et Girl of Time (1983).


On vous a appris il y a quelques semaines que Spectrum Films sortait dans les prochains mois le film Taïwanais Detention (2019) que nous avions chroniqué ICI. Nous savons aujourd’hui qu’un autre film Taïwanais sortira au même moment. Il s’agit de la comédie horrifique Get the Hell Out (2020).

Une politicienne mise au rancart se tourne vers le gardien de sécurité qu’elle tient responsable de son licenciement pour garder un pied dans l’arène politique. Elle exige de lui qu’il se présente au gouvernement à sa place et qu’il y véhicule ses idées. Voilà que survient tout à coup un virus transformant les membres du parlement en zombies et que la seule charte à adopter est la fuite.

Get the Hell Out faisait son apparition sur les écrans virtuels du TIFF en 2020. S’ouvrant sur la citation suivante: « Un mauvais film ne vous fait souffrir que 90 minutes. Un mauvais gouvernement vous fait souffrir durant quatre ans », le premier film du cinéaste I.-Fan Wang souligne dès le départ sa bouffonnerie. Flirtant avec le slapstick, le sing-along et le film d’action, cette comédie d’horreur propose un regard assez cynique sur la politique.

Detention et Get the Hell Out sortiront tous les deux dans un combo DVD/Bluray en Juillet 2022.


Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, et c’est déjà beaucoup non ?

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Auteur : Cherycok

Webmaster et homme à tout faire de DarkSideReviews. Fan de cinéma de manière générale, n'ayant que peu d'atomes crochus avec tous ces blockbusters ricains qui inondent les écrans, préférant se pencher sur le ciné US indé et le cinéma mondial. Aime parfois se détendre devant un bon gros nanar WTF ou un film de zombie parce que souvent, ça repose le cerveau.
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