La base de données du HKCINEMAGIC.COM était composée de fiches films et personnes, ainsi que de nombreux dossiers. Le cinéma hongkongais et asiatique en général regorge de références, de termes et autres aspects culturels spécifiques. C’est pour cela que nous avions créé un lexique reprenant une sorte d’abécédaire avec toutes ces notions. Celui-ci n’est pas exhaustif, mais il permet de mieux se familiariser avec toutes ces particularités.
JL
PS : Si vous avez d’autres items à proposer, ils sont bien évidemment les bienvenus !
| T.V.B. Taekwondo Tai ji / Tai Chi Tao Taoïsme Temple de Shaolin Triades Trickster Tsimshatsui |
Unité 731
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La TeleVision Broadcasting Limited est la branche télé des anciens studios de la Shaw Brothers qui s’est reconverti dans le petit écran afin de rentabiliser son extraordinaire vivier de techniciens et tous les moyens techniques qu’elle avait (studios, décors, costumes…). La TVB est surtout connue pour ses nombreuses séries et ses téléfilms d’où ont été formés la plupart des comédiens connus du ciné HK. Ces derniers ont notamment été recrutés par des concours de beauté et de chants très populaires là-bas. C’est là aussi que certains grands réalisateurs ont fait leurs premières armes.
Art martial Coréen officiellement crée en 1955. Le Tae Kwon Do, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est le résultat de longues réunions entre des maîtres d’arts martiaux Coréens, des historiens et personnalités de la vie Civile Coréenne. Le but étant d’unifier les différents arts martiaux Coréens (Tae Kyon, Tang Soo…) en un seul. La principale caractéristique du Tae Kwon Do tient dans son usage intensif des coups de pieds, certains particulièrement spectaculaires.
L’intérêt de la discipline n’échappera pas longtemps au cinéma et le Tae Kwon Do deviendra rapidement un élément incontournable du cinéma d’arts martiaux Hong Kongais. Il apparaîtra pour la première fois dans When Taekwondo Strikes de Wong Fung puis se diluera dans le cinéma d’arts martiaux à travers les nombreux acteurs qui le pratiquent (Hwang Jing Lee, Kwan Yung Moon, Dick Wei…).
Arnaud Lanuque
Taiji : le taiji est une philosophie vieille de 4000 ans qui a pris naissance dans le yi jing (« Le livre des transformations »). Ce concept fut récupéré ensuite par les artistes martiaux pour l’intégrer à leur art. Tout d’abord le taiji n’est pas le taijiquan, ni le yin et le yang.
Nous allons aborder 3 étapes :
1. Pour les Chinois, à l’origine il y a le wuji (« pas de polarités »), c’est à dire le néant, le vide. Imaginez un simple cercle sans rien à l’intérieur. Donc aucune séparation entre le Yin et le Yang. Nous avons là le wuji.
2. Ensuite nous avons le taiji (« polarités extrêmes »), imaginez une spirale. Pour les Chinois, il existe dans l’univers une force capable de réunir et de diviser les choses, c’est le taiji.
3. Nous obtenons donc le symbole Yin et Yang appelé abusivement taiji en occident. Cette séparation de ces deux éléments est obtenue par le taiji (polarités extrêmes) grâce à une différence de potentiel, comme en électricité. On dit que le taiji est la mère du Yin et du Yang. Le taiji peut passer du wuji au yin/yang et inversement.
Sources :
DVD « Le style Yang : Enseignement approfondi de la forme classique » du Dr YANG Jwing-Ming ed : Budo éditions vidéo.
Livre « Le style Yang : Enseignement approfondi de la forme classique » du Dr YANG Jwing-Ming ed : Budo éditions.
Série d’enchaînements gestuels précis exécutés dans un ordre et à un rythme codifié qui la plupart du temps simule un combat imaginaire. C’est la méthode d’enseignement, et d’entraînement principale dans la pratique martiale pour apprendre les techniques mais aussi pour conditionner tant le corps et l’esprit et font partie de presque tous les styles et systèmes d’art martiaux, du karaté au Tai Chi, prenant une variété infinie de formes. Au karaté on les appelle Katas (Tao Lu est l’appellation officielle de la fédération internationale de Wushu).
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Un maître martial enseigne à ses élèves en leur montrant puis faisant faire des Taos de plus en plus complexes au fur et à mesure de leur progression. C’est de cette manière qu’un élève apprend d’abord les mouvements d’une technique puis qu’il les pratique pour développer leur fluidité, puissance et contrôle et ce jusqu’à l’excellence. Bien qu’utilisés pour apprendre et développé des techniques de combats au corps à corps, les taos servent aussi à développer les positions de bases et les déplacements. Comprenant souvent des exercices de respiration, les taos permettent de renforcer le corps tant dans sa force et son endurance, d’améliorer la dextérité, la souplesse et la coordination corporelle, enfin il aiguise la concentration mentale. C’est aussi à travers les taos qu’on apprend le maniement des armes (épée, bâton, lance etc.). Bien que les taos se pratiquent la plupart du temps seul, il existe certains taos à deux où des pratiquants miment un combat en suivant une série de gestes et de techniques prédéterminée; un exercice qui permet de développer le contrôle et la coordination. Composés de quelques gestes dans ses formes les plus simples, les taos peuvent comprendre jusqu’à plusieurs dizaines voire une centaine d’enchaînements dans ses formes les plus avancées. L’apprentissage d’un tao peut prendre des semaines voire des mois à un élève et la maîtrise parfaite d’un tao est l’idéal recherché même par un grand maître.
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C’est aussi par l’exercice de Taos très acrobatiques que l’on forme des apprentis acteurs à l’Opéra de Pékin. De nombreuses écoles martiales (notamment certaines écoles de Karaté et le Wushu chinois tiennent des concours compétitifs basés sur la perfection d’un tao.
Les prestations de tao sont un élément essentiel du cinéma kung-fu. Les films de la série des Wong Fei-hong faisant des démonstrations selon une perspective de réalisme et d’authenticité absolus. Au début du cinéma kung-fu moderne, les taos ne jouent qu’on rôle décoratif pour donner du pittoresque à une scène située dans un kwoon (gymnase chinois).
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Les taos prennent cependant de l’importance à partir du premier cycle de Shaolin par Chang Cheh chorégraphié par Lau Kar Leung (voir Les Trois Voies du Poing de Hung). Par la suite les spectacles de Tao deviennent un élément clé du cinéma kung-fu pour les génériques d’ouverture imagés et les scènes d’entraînement. Ce sont les Kung Fu Comedy qui en font les plus usage bien que la plupart du temps, ils sont réalisés avec une certaine extravagance acrobatique peu réaliste. Les films mettant en vedette des acteurs entraînés au Wushu en font aussi un usage régulier. Le grand maître des séquences de tao demeure cependant Lau Kar Leung qui en a fait la plupart du temps non seulement un superbe ballet martial mais selon une perspective didactique, révélant certains aspects d’un style ou d’une technique aux spectateurs. (voir 36th Chamber of Shaolin, Mad Monkey Kung Fu, Heroes of The East, etc).
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Depuis la fin de l’ère du kung-fu classique, les prestations de taos occupent une place beaucoup moins importante dans le cinéma martial bien que Tsui Hark ait créé un impressionnant spectacle pour la série des Once Upon A Time In China dont de nombreux génériques commencent avec plusieurs douzaines de figurants exécutant des taos à l’unisson dans un décor épique. Aussi à retenir les leçons de Tao burlesque donné par Leung Kar Yan dans un kwoon encombré au début de Last Hero In China.
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Yves Gendron (février 2005)
Remerciements à Florent D’Azevedo pour ses conseils.
Sources iconographiques : The Complete Guide to Kung Fu Style, Jane Hallender.
Religion philosophique orientale qui est à la base des croyances chinoises sur la vie et la mort. C’est à ce titre que seul le prêtre taoïste est habilité à lutter contre les mauvais esprits et autres vampires. Le taoïsme, au sens où on l’entend aujourd’hui, comprend deux courants distincts : une école philosophique née durant la période classique de la dynastie Zhou, en Chine, et un système de croyances religieuses élaboré cinq cents ans plus tard, sous la dynastie Han. Ces deux mouvements sont respectivement appelés taoïsme philosophique et taoïsme religieux. Le fondement taoïste de ce dernier courant provient de la révélation faite par le sage Lao-Tseu à un taoïste nommé Zhang Daoling, qui prétend avoir reçu ce message en 142 apr. J.-C., dans les montagnes du Sichuan. Le taoïsme philosophique a été préservé, en dépit d’une multitude d’influences religieuses dérivées des croyances du paganisme chinois autochtone, du chamanisme, de l’art divinatoire et de la superstition, alors que le taoïsme religieux est aujourd’hui une doctrine inséparable de la culture populaire chinoise.
Source : Encyclopédie Encarta
Voir Shaolin.
Nom chinois de la mafia locale (les Yakusas au Japon). En gangrène comme ses congénères la société hongkongaise. Souvent magnifiée, elle fait partie d’un genre à part dans le cinéma HK. Remis au goût du jour par la série des Young And Dangerous de Wong Jing et Andrew Lau (1996-2000), une adaptation d’un manga local, les films de Triades pullulent là-bas depuis que les polars sont revenus à la mode à la fin des années 80. Parfois condamnées, parfois humanisées et glorifiées (on soupçonne d’ailleurs la productions de films par les triades elles-mêmes !) elles ont souvent fait parlé d’elles dans la rue lors de règlements de comptes sanglants ou lors de manifestations contres elles par les stars du cinéma HK. Certains acteurs sont même issus de ce milieu (Michael Chan Wai Man (The Club de Kirk Wong) et Frankie Ng Chi Hung (Prison On Fire de Ringo Lam)). D’autres auraient eu des accointances avec elle (Jimmy Wang Yu ou les producteurs Jimmy et Charles Heung). Bref, c’est une grande « histoire d’amour » entre le show business et les Triades.
Michael Chan Wai-man
Historique : 17 ème siècle : Lorsque les Mandchous envahirent la Chine en 1644, de nombreux mouvements de résistance apparurent. Les films mettent souvent en avant la fervente loyauté des monastères Shaolin (bouddhistes) pour l’ancienne dynastie des Ming par opposition aux monastères Wu Tang (taoïste) décrit comme d’abominables collaborateurs. Evidemment ce manichéisme est bien loin de la réalité historique. Le monastère Shaolin situé près de Fuzhou dans la province du Fujian fut détruit et seulement 5 moines survécurent. Hung (Hong), Lau (Liu), Choy (Cai), Lei (Li), Mok (Mo). Ils formèrent alors la première triade censée rétablir la dynastie Ming. Le signe de ralliement étant le fameux salut constitué du poing droit fermé et de la main gauche ouverte.
Début du 20 ème siècle : A cette période les triades apportèrent leur soutien à des personnalités comme Sun Yat Sen (Sun Zhong-Shan) et Tchang Kai-Chek (Jiang Jie-Shi) dans la lutte contre les communistes de Mao Ze-Dong. Après la victoire de Mao en 1949, certaines triades devenues des sociétés criminelles émigrèrent vers Taiwan et Hong-Kong .
Les Chinois n’emploient pas le terme triade mais celui de « hei shehui » (société noire). Les membres de ces organisations se nomment frères ou oncles en fonction du statut. De nombreux rites sont effectués comme l’hommage à Guan Gong ou encore le rite d’initiation qui consiste à boire le sang des autres frères mélangés à celui d’un coq (voir Crime Story de Kirk Wong). L’emprise des Triades sur la police est importante ainsi que sur le monde du cinéma ; certaines compagnies cinématographiques leur servent même de couverture. Les accointances des frères Heung avec ce milieu est plus ou moins de notoriété publique.
Source : « les maffias » de Guillemette de Véricourt ed Milan
Petit sous genre de la comédie cantonaise, le film de Trickster met en scène les exploits d’un homme (le trickster donc !) dont le métier est de jouer des tours pendables afin d’humilier ses victimes (« lose face », notion importante pour les Chinois). Le genre se mettra en place pendant les années 70 avec des films comme Money Crazy mais il ne sera vraiment codifié qu’en 1992 par l’incontournable Wong Jing avec son Tricky Brains.
Wyman Wong victime du Trickster dans Tricky Business
Par la suite, le mogul Hongkongais produira plusieurs autres longs métrages afin de continuer à faire vivre le genre : L’inégal Tricky Business, le joyeusement débile Tricky King ou encore The Tricky Master, la suite du séminal Tricky Brains.
Quartier populaire et très commerçant de Hong Kong visible très souvent dans les films HK.
L’unité 731. Entre 1936 et 1945, à proximité de Harbin, en Mandchourie, une unité spéciale de l’armée japonaise, sous la direction du général Shiro Ishii, se livra à des expériences de guerre bactériologique et à des vivisections sur plus de trois mille personnes (pour la plupart des civils chinois mais aussi mandchous ou russes ont reçus la typhoide, la dysenterie, la tuberculose et d’autres virus. L’« unité 731 » a mis en pratique certaines de ses découvertes dans la région de Nankin, en propageant des épidémies à travers l’eau des puits.
Après la défaite, les Américains accordèrent l’impunité au général Ishii en échange du résultat de ses travaux. Plusieurs de ses collaborateurs ont poursuivi des carrières dans de grandes entreprises pharmaceutiques japonaises (Factories of Death, Japanese Biological Warfare, 1932-1945 and The American Cover-up, de Sheldon H. Harris, Routledge, Londres, New York,1994).
Source : www.monde-diplomatique.fr
Filmographie : Men Behind The Sun
Le Video Compact Disc est l’ancêtre du DVD. Lancé par Philips avec son C.D.I. au début des années 90, ce procédé n’a guère séduit les occidentaux. En revanche l’Asie lui a fait un très bon accueil, supplantant même la cassette vidéo pour ce qui est de la vente de films pré-enregistrés. Le VCD est encodé en MPEG 1 alors que le DVD utilise le MPEG 2. Cette technologie permet de faire tenir 74 min d’images et de sons sur un CD traditionnel. Les films tiennent donc sur 2 CD en règle générale. La qualité dépend de la qualité d’encodage. Si le travail est mal fait, le résultat est catastrophique, si en revanche l’éditeur y a apporté tout le soin nécessaire, on obtient une image supérieure à celle de la cassette VHS.
De manière générale, les VCD en provenance de Hong Kong sont d’une qualité équivalente à celle dont nous disposons avec nos magnétoscopes. Ils sont très pratiques car presque tous les films hongkongais de ces 20 dernières années sont disponibles sous ce format! La plupart du temps ils disposent de sous-titres anglais (à vérifier quand même!), ce qui permet de choisir les films que l’on souhaite voir. A noter que, souvent les films étant en mono, les éditeurs mettent la version en cantonais sur un canal et la version en mandarin sur l’autre. Si vous avez un effet d’échos bizarre, c’est tout simplement parce que vous écoutez le VCD en stéréo. Il suffira alors de choisir un des canaux pour obtenir la langue désirée. Vous pouvez les lire sur un PC puissant (au moins un p200) à l’aide d’un logiciel approprié. Par exemple windows multimédia player qui est gratuit et que vous pouvez télécharger à partir du net. Mais la meilleure solution consiste encore à recourir à une platine DVD. La compatibilité étant ascendante, elle n’aura en théorie aucun mal à les lire. Attention quand même! Certaines platines ne proposent pas l’option. Il est vivement recommander, lors de l’achat de venir avec quelques VCD pour vérifier… Mais comme maintenant tous les PC récents possèdent au moins un DVDRom, il est quasiment inutile d’en passer par là… ou presque !
Conclusion : Le VCD est un bon moyen de substitution pour trouver des films rares ou tenter l’aventure à moindre frais dans les méandres dangereux mais passionnants du cinéma hongkongais. Un bon complément donc aux collections proposées par nos éditeurs nationaux. Néanmoins la baisse des prix des DVD, dont la qualité est quand même largement supérieure, doit être pris en considération. A vous de voir.
Laurent Henry
Les vampires chinois ne sont pas identiques à leurs collègues occidentaux tels que Dracula ou Nosferatu. En effet, ce ne sont en fait que des morts qui ont été possédés par des esprits malfaisants. Une fois vampirisée, la ghoule pourra à son tour sucer le sang des infortunés qui auront la malchance de la croiser, et ceux-ci donneront à leur tour des sous-vampires. Pour lutter contre ces monstres, nul besoin d’ail ou de pieux, mais utiliser plutôt des incantations taoïstes ou d’autres artifices du même acabit. Voir également Gyonshi.
Les Venoms (les Venins) est le nom d’une troupe d’acteurs/cascadeurs martiaux promus vedettes par le cinéaste martial Chang Cheh, à partir du film Five Venoms (d’où leur nom). Ils sont apparus en tant que groupe dans presque deux dizaines de films entre 1978 et 82, incluant certains classiques du ciné kung-fu comme Crippled Avengers, Invincible Shaolin et Kid with The Golden Arm. Les Venoms sont Philip Kwok Chung Fung, Lo Meng, Chiang Sheng, Sun Chien et Lu Feng. Un sixième Venom Wai Pak n’est apparu que dans 4 films et n’est donc pas considéré comme un membre à part entière. Kuo, Chiang et Lu sont également les chorégraphes de la plupart des films Venoms.
Artistes martiaux et acrobates émérites, les Venoms se sont impliqués dans des spectacles d’action époustouflants, ce qui avec les scénarios rocambolesques, les costumes bariolés, les gadgets invraisemblables et les carnages sanglants typiques de Chang Cheh ont crée des films martiaux parmi les plus ludiques-baroques-kitchs jamais faits. Dédaignés à Hong-Kong, les films Venoms ont connu un succès culte parmi le fandom kung-fu anglo-saxon. Ce sont eux qui ont surnommé la troupe les Venoms ou Venoms Mob.
Bien que les Venoms jouent des rôles différents de film en film, leurs attributs demeurent ostensiblement les mêmes.
Philip Kwok Chung Fung, le héros au cœur des intrigues; un acrobate martial dont les airs cabotins dissimulent une vaillance et une ruse sans faille. Il est également un des trois Venoms chorégraphes.
Chiang Sheng est le kung-fu kid espiègle qui ajoute souvent une petite dose de comédie bienvenue. C’est avec Kwok le meilleur acrobate du groupe. Il est un des Venoms chorégraphes et a également travaillé comme assistant metteur en scène sur la moitié des films Venoms.
Lo Meng est le fier à bras furibond mais sympathique. Chang Cheh adore filmer son corps tout en muscles et également le faire souffrir dans de nombreuses scènes d’égorgement bien sanglantes. Il n’a plus fait que des apparitions occasionnelles après 1980.
Sun Chien est le jeune ténébreux expert en Taekwondo. Adepte tant des coups de pieds que des coups fourrés. Chang Cheh ne semble pas s’être intéressé autant à lui qu’aux autres et il est un peu le laissé pour compte du groupe. Tout comme Lo Meng, il ne fait plus que des apparitions occasionnelles après 1980.
Lu Feng est l’affreux de service toujours prêt à planter dans autrui une lance ou une hallebarde dont il est un spécialiste. Il n’a joué un héros que dans deux films. Il est le premier Venoms à servir comme chorégraphe.
Wai Pak, c’est l’éphèbe. Ses personnages sont souvent affligés d’une faille intérieure (orgueil, conscience) qui le rend vulnérable et le conduit à un sort funeste. Il n’est apparu que dans 4 films Venoms.
Filmographie :
Five Venoms (78)
Ten Tigers of Kwangtung (78)
Invincible Shaolin (78)
Crippled Avengers (78)
Life Gamble (79)
Shaolin Rescuers (79)
Daredevils (79)
Magnificent Ruffians (79)
Kid With The Golden Arm (79)
Heaven And Hell (80)
Two Champions of Shaolin (80)
Flag of Iron (80)
Rebel Intruders (80)
Legend of the fox (80)
Sword Stained With Royal Blood (81)
Masked Avengers (81)
House of Traps (82)
Ode to Gallantry (82)
Liens :
http://en.wikipedia.org/wiki/Venom_Mob
http://www.myspace.com/venomchambertom
http://changcheh.0catch.com/ven-film.htm
http://www.cityonfire.com/features/venoms/
http://www.kungfucinema.com/forums/s…ead.php?t=7068
Yves Gendron (Janvier 2010)
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