Abécédaire du hkcinemagic : HIJ

La base de données du HKCINEMAGIC.COM était composée de fiches films et personnes, ainsi que de nombreux dossiers. Le cinéma hongkongais et asiatique en général regorge de références, de termes et autres aspects culturels spécifiques. C’est pour cela que nous avions créé un lexique reprenant une sorte d’abécédaire avec toutes ces notions. Celui-ci n’est pas exhaustif, mais il permet de mieux se familiariser avec toutes ces particularités.

JL

PS : Si vous avez d’autres items à proposer, ils sont bien évidemment les bienvenus !

H.K.F.A.
H.K.I.F.F.
Hapkido
Happy Chinese
Heroic Bloodshed
HKMDB
Horoscope chinois
Hua Mu-Lan
Huangmei Diao
Hung Ga Ban
Hung Gar
Hung Hei Kwun / Hung Hei Goon/Hong Xi Kwan
I.C.A.C.
Ip Man / Yip Man
Ivrogne (Technique de)
Jeet Kune Do
Jiang Hu
Jin Yong / Louis Cha
Juge Bao Zheng / Bao Gong
Juge Ti / Juge Dee

H.K.F.A.

Hong Kong Film Awards, l’équivalent HK des Césars français ou des Oscars américains.

www.hkfaa.com/home.html


H.K.I.F.F.

Le Hong Kong International Film Festival, le festival du film international de Hong est un l’un des événements importants dans l’année cinématographique Hongkongaise. www.hkiff.org.hk/


Hapkido

Art martial Coréen fondé par Ji Han Jae en 1959.

Hap = Union, Ki = Energie physique et mentale, Do = La voie. En simplifiant, l’Hapkido est une synthèse du Taekwondo (anciennement Tae Kyon) en ce qui concerne les techniques de jambes et d’Aïkido pour tout ce qui est prises et chutes. L’Hapkido est un art martial influent en Corée, Ji Han Jae ayant instruit les gardes du corps du président Coréen mais aussi l’armée et la police.

Le cinéma Hongkongais s’y intéresse au début des années 70 après qu’une équipe de démonstration menée par Ji Han Jae et comprenant en son sein Wong In Sik soit passée à Hong Kong. Des stars Hongkongaises comme Angela Mao, Sammo Hung, Yuen Biao ou même Bruce Lee s’initieront à l’Hapkido et l’intégreront dans leurs films. C’est ainsi que va naître le bien nommé Hapkido de Wong Fung dans lequel jouent Ji Han Jae. Ce dernier se retrouvera aussi à affronter Bruce Lee dans le Jeu de la Mort.

Par la suite, le Hapkido se diluera dans les films de Kung Fu de Hong Kong (on peut voir une brillante démonstration du style à la fin de The Young Master par Wong In Sik) et fait dorénavant partie des arts martiaux intégrés à la panoplie réglementaire du chorégraphe de scène d’action compétent.


Happy Chinese

Happy Chinese (kuaile zhongguo en mandarin) est une émission de la CCTV4 destinée aux occidentaux qui désirent apprendre le chinois. En compagnie de Daniel (Daniu en mandarin) et de Han Jia vous apprendrez des phrases et maximes simples et découvrirez différents aspects de la culture chinoise.

L’émission qui est sous-titrée en chinois simplifié et en anglais dure une dizaine de minutes.
Vous retrouverez les dialogues de l’émission sur le site internet www.cctv.com toujours en chinois et en anglais.


Happy china (kuaile zhonguo)
Xue hanyu (l’étude du chinois)
Heures françaises : 10h15 et 19H45


Heroic Bloodshed

Terme utilisé par les fans anglo-saxons dont le journaliste britannique Rick Baker pour désigner les films de gunfights qui utilisent les flingues à la place des mains et des armes traditionnelles du kung fu. Cette appellation a été trouvée à la suite des films explosifs de John Woo qui ont révolutionné le genre.


HKMDB

La Hong Kong Movie Database, est la base de données référence sur le net concernant les films et les filmographies des personnes qui font le cinéma de Hong Kong. Incontournable. Lien : http://www.hkmdb.com


Horoscope chinois

L’astrologie chinoise est basée sur le mouvement de la lune. Une année lunaire ne compte pas nécessairement 365 jours, car la lune, pour faire le tour complet de la terre, a besoin de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2 secondes; c’est pourquoi un mois lunaire compte 29 ou 30 jours, mais jamais 31. C’est aussi pour cette raison que le nouvel an chinois ne tombe jamais à la même date d’une année à l’autre; dans le calendrier occidental, il se situe vers fin janvier ou début février. Sur les calendriers offerts par les restaurants vous avez le calendrier lunaire écrit en chinois sous le calendrier occidental. L’astrologie chinoise a un cycle de douze années, représentée par douze animaux dont le rat, le buffle, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon.

Selon la légende, Bouddha invita un jour, tous les animaux de la terre à une réunion, seulement douze d’entre eux se présentèrent dans l’ordre d’arrivée qui va du rat au cochon. Bouddha décide donc d’attribuer le signe d’un animal particulier à chacune des années afin de remercier les animaux de leur présence. Chaque nouveau né aurait les qualités de l’animal qui gouverne son année de naissance. Bruce Lee (Li Xiao-Long) est né en 1940, année du dragon, une explication possible à son nom d’artiste Xiao Long : « petit dragon ».

Les Chinois consultent en général les astrologues avant de faire des choix décisifs comme un mariage, une naissance, l’ouverture d’un commerce…

Rat : 1924 – 1936 – 1948 – 1960 – 1972 – 1984 – 1996 – 2008
Buffle : 1925 – 1937 – 1949 – 1961 – 1973 – 1985 – 1997 – 2009
Tigre : 1926 – 1938 – 1950 – 1962 – 1974 – 1986 – 1998 – 2010
Lapin : 1927 – 1939 – 1951 – 1963 – 1975 – 1987 – 1999 – 2011
Dragon : 1928 – 1940 – 1952 – 1964 – 1976 – 1988 – 2000 – 2012
Serpent : 1929 – 1941 – 1953 – 1965 – 1977 – 1989 – 2001 – 2013
Cheval : 1930 – 1942 – 1954 – 1966 – 1978 – 1990 – 2002 – 2014
Chèvre : 1931 – 1943 – 1955 – 1967 – 1979 – 1991 – 2003 – 2015
Singe : 1932 – 1944 – 1956 – 1968 – 1980 – 1992 – 2004 – 2016
Coq : 1933 – 1945 – 1957 – 1969 – 1981 – 1993 – 2005 – 2017
Chien : 1934 – 1946 – 1958 – 1970 – 1982 – 1994 – 2006 – 2018
Cochon : 1935 – 1947 – 1959 – 1971 – 1983 – 1995 – 2007 – 2019

Divers : Japanimation en français : « Fruits Basket » ed : Déclic Images. Série TV de 26 épisodes basés sur le manga de Natsuki akaya, élue meilleure série de l’année 2001 par le magazine japonais Animage, dont les protagonistes subissent une malédiction de l’horoscope chinois, c’est-à-dire qu’ils se transforment en animal par lequel ils sont possédés lorsque une personne du sexe opposé les touche.


Hua Mu-Lan

Femme générale qui aurait vécu sous la dynastie des Wei du Nord (386-534). Déguisée en homme, elle s’est engagée dans l’armée à la place de son père, afin de combattre les Huns et leur célèbre roi, Tuli Khan. Tous les écoliers chinois apprennent très tôt un poème antique retraçant les aventures de cette jeune chinoise. A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si Hua Mu-Lan a réellement existé.

Le dessin animé Mulan de Barry Cook et Tony Bancroft pour le studio Disney reste une des adaptations les plus célèbres même si beaucoup de libertés ont été prises par rapport au récit originel. Toutefois le design des personnages confié au taiwanais Chen Yi-Chang apporte une authenticité et un raffinement esthétique.

Il existe d’anciennes adaptations comme celle de 1927 de Li Pingqian et celle de 1939 de Bu Wancang. En 2004, Peter Pau propose sa version avec Michelle Yeoh dans le rôle de Mu-Lan et avec Chow Yun Fat.

version live de Disney (2020)

Source : « Hua Mulan, femme générale de la Chine antique » Ed : You-Feng Libraire éditeur


Huangmei Diao

Le genre Huangmei diao est un genre cinématographique chinois par excellence. Originaire des opéras Huangmei (ou huangmei xi) de la province de Hubei, c’est un genre qui s’est développé au cinéma en Chine dans les années 50 sous le régime communiste. Importé à HK au milieu des années 50, il est devenu fort populaire par la suite. Dossier à venir…


Hung Ga Ban

Equipe de cascadeurs/chorégraphes constituée par Sammo Hung comprenant entre autres Billy Chow, Vincent Lam Wai, Billy Chan, Baan Yun Sang, Billy Ching, Meng Hoi, Lam Ching-ying, Chin Kar Lok, Collin Chou (ex Ngai Sing) et Dick Wei. Tout comme l’équipe de Jackie Chan (la Sing Ga Ban), celle de son ami Sammo fut créée à la suite d’un film particulièrement demandeur de cascadeurs émérites : L’Exorciste Chinois. Dossier à venir…


Hung Gar

En tant qu’art martial emblématique du sud de la Chine, il était inévitable que le Hung Gar (aussi connu sous le nom de Hung Kuen, poing de la famille Hung en Français) ait une grande influence sur le cinéma de divertissement de Hong Kong.

Comme beaucoup d’arts martiaux Chinois, la source du Hung Gar c’est le temple de Shaolin et le Bodhidharma en personne qui enseigna aux moines des exercices de santé et d’auto défense. Ces enseignements seront progressivement améliorés, donnant naissance à 5 grandes catégories de Kung Fu animalier : Dragon, tigre, panthère, serpent et grue.

Avec la prise du pouvoir par les Mandchous au 17e siècle, nombre de sociétés secrètes voient le jour pour lutter contre le nouveau régime. Certaines se cachent dans le monastère de Shaolin du sud (on ignore s’il en existait plus d’un). Quand le gouvernement Mandchou le découvre, ils rasent le lieu saint. Gee Sum Sim See, un moine expert en boxe du tigre, échappe au tragique événement et parcourt la province afin d’enseigner son art aux résistants. Parmi ses élèves, on trouve Hung Sie Kuan. Voulant toujours plus progresser, ce dernier va chercher à apprendre les autres styles animaliers ainsi que la boxe des 5 éléments. En combinant toutes ces techniques, il crée le style Hung, le Hung Gar. Ce nouveau Kung Fu aux postures basses et aux blocages puissants deviendra vite un des styles les plus populaires du sud de la Chine.

Parmi les héritiers du nouveau système, on trouve les Triades (n’ayant pas encore dérivé dans leurs formes criminelles), le clan du ciel et de la terre et, un peu plus tard, Wong Fei Hung. Un des dix tigres du sud, Wong popularisera encore davantage le Hung Gar. Parmi ces disciples, on trouve Lam Sai-wing qui enseignera à son tour à Lau Cham. C’est ce dernier qui contribuera à transposer le Hung Gar au cinéma en travaillant sur la série des Wong Fei Hung avec Kwan Tak Hing. Par la suite, ses enfants (Lau Kar Leung, Lau Kar Wing et Lau Kar Yung) renforceront encore plus l’influence de cet art martial à travers leurs réalisations et chorégraphies. Parmi, les films qui rendent le mieux compte de la technique du Hung Gar, on peut citer la série des films de Shaolin de Chang Cheh (chorégraphiés par Kar Leung) comme Heroes Two mais ce Kung Fu est de toutes façons toujours présent (de manière plus ou moins diluée) dans chacun des films de la famille Lau.

Parmi les autres pratiquants de Hung Gar ayant officié dans le cinéma Hongkongais, on peut enfin citer Mark Houghton.

Un bon lien sur le sujet : http://perso.club-internet.fr/lkris/kfhghist.htm

Court métrage de Lau Kar Leung montrant quelques Taos du Hung Gar : Three Styles Of Hung Fist


Arnaud Lanuque


Hung Hei Kwun / Hung Hei Goon/Hong Xi Kwan

Avec Fong Sai-yuk et le moine San De, Hung Hei-kwun est l’un des grands héros du folklore martial cantonais. Il doit sa renommée au fait qu’il soit l’un des combattants les plus célébres formé par Shaolin mais surtout il est à l’origine d’un des styles martiaux sudistes les plus connus : le Hung Gar Kuen.

Au départ négociant de thé originaire de Yangzhou dans la province du Jiangsu, Hung Hei-kwun passe également, selon la légende attachée é son nom, pour être un lointain descendant de la dynastie Ming qui a régné sur la Chine du XIV au XVII siècle avant d’étre détrônée en 1644 par les envahisseurs Mandchou à l’origine de la dynastie Qing. Le vrai nom de Hung Hei-kwun était Zhu Wen-hong, il en a changé en l’honneur du premier empereur Ming : Hong Wu ayant jadis chassé de Chine les envahisseurs mongols.

Formé aux arts martiaux au monastère de Shaolin de Fujian avec le maître Zhi Shan, Hung Hei-kwun est l’un des rares survivants qui réussirent à s’échapper lorsque le monastère fut attaqué par l’armée Qing. Hung poursuivit ses activités révolutionnaires dans la clandestinité notamment en se cachant sur les jonques rouges, navires transportant des troupes d’opéra itinérantes et en étant lié à la société secrète Hong Men Hui. Il s’installa finalement dans la province du Guangdong où il épousa une jeune experte martiale nommée Fong Wing Chun, la propre nièce de Fong Sai-yuk, et eut un fils nommé Hung Man Ting (Hong Wen-Ding en mandarin). Il enseigna son art dans le temple du grand bouddha à Guangzhou.

Spécialiste de la boxe dite du tigre, il apprit aussi de sa femme le style de la grue blanche et c’est en combinant les deux qu’il inventa son propre style si particulier : la boxe de la famille Hung (Hung Gar Kuen en cantonais ou Hong Jia Quan en mandarin). Les formidables aptitudes de Hung au béton contribuèrent également à sa grande réputation. Il forma par la suite de nombreux disciples à son style qui le reprirent à leur tour à travers toute la Chine du sud. La légende veut que Hung soit mort nonagénaire au début du XIX siécle. Le Hung Gar, qui fut popularisé par la suite par Wong Fei-hong et Lam Sai-wing, est aujourd’hui l’un des styles sudistes traditionnels les plus réputé et répandu.

L’histoire et les exploits de Hung Hei-kwun se transmirent de manière orale grâce aux pratiquants du Hung Gar sur plusieurs générations avant de devenir le sujet de romans feuilletons mettant en scène d’autres héros folkloriques notables tels Fong Sai-yuk et Wong Fei-Hung que Hung Hei-Kwun n’égala jamais au niveau de la popularité.

Hong Hei-kwun est apparu au cinéma à au moins quatre occasions entre 1949 et 1956 dans des films martiaux de langue cantonaise. L’un d’eux Duel Between Fang Shiyu And Hong Xiguan le voit confronté à son célèbre condisciple de Shaolin Fong Sai-yuk. Cette rencontre se répétera constamment au fil des années dans différents films jouant sur l’opposition de leur caractère et de leur destiné (Fong étant un trublion martial impétueux mort jeune alors que Hung fait figure de père fondateur du Hung Gar dévoué à la cause anti-Qing).

En 1974 Chang Cheh et son chorégraphe Lau Kar Leung décident de tourner un nouveau genre de film martial : le Shaolin Kung-fu tournant autour des héros rebelles de Shaolin et donnant une représentation authentique de leur arts martiaux. Le premier, Heroes Two est intitulé en Chinois Fan Shiyu et Hong Xiguan et voit à nouveau se confronter les deux personnages avant qu’ils ne deviennent alliés. C’est Chen Kuan Tai qui incarne Hung dont le style de combat brutal, l’allure féline et le caractère furibond sont placés en contraste avec l’attitude plus juvénile et décontractée de son partenaire Fong Sai-yuk joué par Fu Sheng. Le second film de la série Men From the Monastery développe davantage l’histoire du personnage et son entraînement au Temple de Shaolin. Les deux films représentent Hung Hei Kwun de manière assez sommaire mais les combats chorégraphiés par Lau Kar Leung, un véritable expert en Hung Gar, sont la représentation la plus authentique de ce style jamais filmée jusqu’alors et le demeurent à ce jour.

En 1977 Lau Kar Leung devenu cinéaste à son tour réalise Executioners From Shaolin une biographie romancée de Hung Hei-kwun, une fois de plus incarné par Chen Kuan Tai. On y voit Hung dévoué à venger la mort de son maître et de ses camarades mais prenant tout de méme le temps de prendre femme et de fonder une famille. Cependant, contrairement é la légende, ici Hung n’apprend pas le style de la grue de son épouse et n’invente pas le Hung Gar. En dépeignant l’attitude martiale rigide de Hung qui préfère se perfectionner dans la boxe du tigre, Lau va à l’encontre de la légende mais fait ressortir les qualités d’adaptation et de flexibilité essentielles aux arts martiaux, aspect négligé dans le cinéma kung-fu de Chang Cheh dont Lau voulait faire une relecture critique.

Hung Hei-kwun apparait dans d’autres films Shaolin de la Shaw Brothers. Il est incarné par Frankie Wai dans Shaolin Temple de Chang Cheh, où il ne joue qu’un rôle secondaire. 36th Chamber Of Shaolin présente Hung (incarné par Henry Yu Yung) alors qu’il est recruté par le moine San De et introduit à Shaolin. Pour Crazy Shaolin Disciples, (variation comique des Shaolin kung-fu) Hung est joué par le très musclé Lo Meng et on le voit s’entraîner à Shaolin au coté de son co-disciple trublion Fong Sai-yuk incarné ici par Wong Yu. Hung Hei Kwun est aussi l’un des personnages principaux dans la production taiwanaise Invincible Kung Fu Trio où il est interprété par Li Chung Chien.

Le déclin du ciné-kung fu dans les années 80 fait que Hung Hei Kwan n’apparaît plus au cinéma pendant plusieurs années bien qu’on puisse peut-être le voir dans des séries TV. Les héros Shaolin les plus célèbres, Wong Fei-Hung puis Fong Sai-yuk, font un retour en force au cinéma dans des films martiaux d’un nouveau genre au début des années 90 et finalement on s’intéresse à nouveau à Hung Hei-kwun. C’est ainsi qu’en 1994 Hung apparaét dans trois productions distinctes. Aprés avoir joué Wong et Fong, Jet Li fait le tour du chapeau en incarnant Hung Hei-k wun pour New legend of Shaolin de Wong Jing dans lequel il est présenté comme un guerrier des plus stoïque et armé d’une lance de métal rétractable. Le film n’a pas grand-chose à voir avec la légende du personnage et aucune tentative n’est faite pour utiliser le Hung Gar dans les scènes d’actions qui, comme dans la plupart des films martiaux de l’époque, reposent surtout sur l’usage de cordes et d’acrobaties wushu. Hung Hei Gung est à nouveau jumelé avec Fong Sai-yuk dans l’ombrageux Burning Paradise produit par Tsui Hark mais réalisé par Ringo Lam dans lequel il est interprété par un acteur peu connu nommé Yeung Sing. Contrairement à New Legend, dans Burning Paradise un certain effort est fait pour montrer Hung utilisant la boxe du tigre. Finalement Hung a été le héros d’une série feuilleton hongkongaise intitulée en anglais Kung Fu Master joué par Donnie Yen et réalisé par Benny Chan Muk Sing.

Sources :Hung Gar : encyclopédie wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hung_gar

When The legends die- A survey of the tradition of the southern Shaolin Monastery: article de Ng Ho dans : A Study of the Hong Kong martial art film; Hong Kong City Council 1979.

Yves Gendron (Mars 2006)


I.C.A.C.

L’Independent Commission Against Corruption est un organisme qui comme son nom l’indique est chargée de la lutte contre la corruption. On peut voir sa création romancée dans le film de David Lam Tak Luk The First Shot.


Ip Man / Yip Man

Grand maître du style Wing Chun célèbre pour avoir populariser le style dans le Hong-Kong d’après guerre et pour avoir été le maître de Bruce Lee.

Yip Man est né en 1893 à Foshan dans une famille riche qui lui a assuré une éducation chinoise de première qualité incluant bien évidemment les arts martiaux. Il est devenu un élève du grand maître Chan Wah Shun à l’age de treize ans bien qu’en fait ce soit un élève de ce dernier qui a assuré sa formation, Chan étant trop âgé. À l’age de 15 ans, Yip déménage pour un temps à Hong Kong afin d’y poursuivre une éducation collégiale. C’est là qu’il aurait rencontré Leung Bik le fils du propre maître de Chan Wah Shun Leung Jan. Il perfectionne avec lui ses techniques de wing-chun jusqu’à ce qu’elles deviennent tout à fait exceptionnelles.

De retour à Fushan à l’age de 24 ans, il devient officier de police. Il se marie et a 2 fils Yip Chun et Yip Ching qu’il entraînera dans son art. Bien qu’il n’ouvre pas d’école, il enseigne le Wing Chun à quelques amis de même qu’à des subordonnés. C’est de cette façon semi-confidentielle que le Wing Chun s’était perpétué jusqu’alors. Lors de la Guerre sino-japonaise. Fushan est envahie et occupée. Les japonais sont intéressés à recruter Yip Man comme instructeur mais ce dernier préfère partir se cacher dans un village plutôt que de collaborer. La guerre terminée, il retourne à Fushan pour y reprendre son emploi d’officier de police mais il doit de nouveau s’exiler définitivement en 1949 lors de la victoire communiste qui s’empare du pouvoir. En tant que policier du gouvernent vaincu, il court en effet un grand risque d’être victime de représailles.

Il s’exile à Hong Kong et pour gagner sa vie commence à enseigner le Wing Chun aux membres de l’Union des serveurs de restaurant. Très vite, le maître et son art martial jusque là peu connus, gagne en réputation. Yip Man a alors l’ambition de populariser le Wing Chun dont l’enseignement était demeuré jusque là confidentiel. Au fil des années, il enseignera à des dizaines et des dizaines de disciples qui eux-mêmes populariseront l’art Wing Chun en rapportant des joutes contre des disciples d’autres styles et en ouvrant des écoles de Wing Chun d’abord à Hong-Kong puis parmi la diaspora chinoise.

Yip Man rédige l’histoire du Wing Chun transmis jusque là de façon orale qu’il fait remonter à la nonne bouddhiste Ng Nui et son élève Yim Ying Chun. Le plus célèbre disciple de Yip Man est Bruce Lee qu’il accepte vers 1953. Bruce Lee étant une vedette reconnue de cinéma en tant qu’enfant star, Yip Man songe que pareille recrue fera de la bonne publicité pour son école. Toutefois, il n’enseigne pas au jeune adolescent directement, sa formation étant assurée par des disciples qualifiés du maître. En 1962, les fils de Yip Man dont il est séparé depuis son exil finissent par le rejoindre et ils deviennent également ses disciples. En 1967, il réalise le grand rêve de sa vie en fondant avec quelques uns de ses disciples la « Hong Kong Ving Tsun Athletic Association » officialisant le Wing Chun comme un des grands styles sudistes au même titre que le Hung Gar et le Choy li fut.

Atteint du cancer de la gorge en 1972, Yip Man immortalise sur pellicule sa technique du Wing Chun, soucieux d’en préserver sa pureté alors que certains disciples cherchent à moderniser le style. Il meurt le 2 décembre 1973.

La popularité internationale de son élève Bruce Lee contribuera à la découverte et la diffusion du Wing Chun à travers le monde. Nombre d’élèves du maître partent s’installer un peu partout sur la planète notamment l’Australie et les États-Unis et forment leurs propres étudiants qui perpétuent le style.

Certains disciples dont William Cheung et Leung Ting ont affirmé après la mort de Yip Man avoir appris des techniques secrètes du maître mais il s’agit de fausse publicité. Soit que ces techniques n’existent pas ou soit il s’agit d’innovations inventées par les disciples eux-mêmes qu’ils cherchent à faire attribuer à Yip Man, tellement sa réputation est grande.

Bien qu’il existe d’autres branches de Wing Chun, c’est celle de Yip Man qui est la plus reconnue. La version officielle de l’histoire du Wing Chun est celle rédigée par Yip Man. La ville natale de Yip Man Fushan a même ouvert un musée en son honneur. De nos jours, le Wing Chun est un des arts martiaux chinois les plus répandus sur la planète.


Récemment, Yip Man est devenu le sujet d’un film martial intitulé Ip Man et mettant en vedette Donnie Yen. C’est un récit fictif basé sur les années troubles de la guerre sino-japonaise. Une suite Ip Man 2 couvre elle les premières années de Yip Man à Hong-Kong. D’autres films allaient ensuite se succéder à la manière des OUATIC.

Film de Yip Man faisant une démonstration de Wing Chun quelques temps avant sa mort :


Yves Gendron (Décembre 2009)


Ivrogne (Technique de)

La boxe de l’homme ivre a surtout été popularisée par Le Maître chinois (Drunken Master) et sa suite Combat de maîtres (Drunken Master 2) où l’on voyait Wong Fei-hong (Jackie Chan) faire semblant (ou non) d’être saoul pour déstructurer son Kung-fu afin de déstabiliser l’adversaire qui ne sait plus comment réagir face à des enchaînements.


Jackie Chan dans Drunken Master 2 (Combat de Maitres)

Voir également l’article sur Beggar So la légende du vagabond martial (à venir).


Filmographie sélective :

78: Drunken Master.
78: Heroes of the East (Lau Kar Keung puis Gordon Liu)
78: Peculiar Boxing Trick and the Master Aka Drunken Master Vs Battling Wizard. (avec Simon Yuen)
79: Dance Of The Drunken Mantis.
79: The Story Of Drunken Master
79: World Of The Drunken Master
79: Iron Bridge Kung-Fu Aka: Mean Drunken Master (quatre films avec Simon Yuen)
81: Shaolin Drunken Monkey
82: Shaolin Drunken Monk
82: No One Can Touch Her (avec Judy Lee jouant un drunken master aveugle)
84: Drunken Tai Chi (en fait malgré le titre surtout du Tai Chi)
92: Legend Of The Drunken Tiger
93: Last Hero In China.
93: Beggar So.
94: Drunken Master II
94: Drunken Master III
95: The Little Drunken Masters
2002: Drunken Monkey.


Jeet Kune Do

Littéralement « la voie du poing qui intercepte », cet art martial fut fondé par Bruce Lee.

Tout comme son fondateur, le Jeet Kune Do est à la croisée des philosophies Orientales et Occidentales. De l’Orient, Bruce reprend certaines bases du Wing Chun et d’autres éléments d’autres arts martiaux traditionnels, de l’Occident, il prend cette recherche de l’efficacité pratique maximale et l’individualisme prononcé. Le Jeet Kune Do cherche donc à intégrer toutes les techniques efficaces présentes dans les arts martiaux et rejette tout ce qui est considéré comme inutile. Il prône aussi une recherche martiale adaptée à la personne, par rapport à sa personnalité et son physique. Après la mort de Bruce Lee, le monde du Jeet Kune Do connaîtra de profonds tiraillements sur qui est le successeur légitime de Bruce. Dan Inosanto (un de ses élèves que l’on peut voir dans Le Jeu de la Mort ou Le Cascadeur Chinois) semble avoir rallié le maximum de voix autour de lui mais la querelle reste vive. Bien évidemment, les meilleures illustrations du Jeet Kune Do se trouvent dans les derniers films de Bruce (ses premiers étaient sous influence du chorégraphe Han Ying Chieh) tels que La Fureur du Dragon ou Le Jeu de la Mort (les parties tournées par Bruce).

Arnaud Lanuque


Jiang Hu

Littéralement Jiang Hu (mandarin) veut dire « rivières et lacs », l’expression recouvre par extension le monde des aventuriers, des paladins (wu xia), des brigands et autres personnages typiques de la littérature wu xia avec ses luttes d’écoles, ses recherches de techniques martiales… C’est également un mode de vie fait d’errance, de solitude, d’aventures et de danger. Dans Tigre et Dragon, Li Mu-Bai emploie ce terme pour qualifier l’univers auquel il appartient ; il parle même de confrérie Jiang Hu.


Cet univers a fait l’objet de nombreux livres, de séries TV et bien sur de films. Parmi les plus connus on peut citer la trilogie des Swordsman produite par Tsui Hark. C’est également le second titre du film de Ronny Yu The Bride With White Hair (dont le titre français est justement Jiang Hu – La fiancée aux cheveux blancs).


Jin Yong / Louis Cha

Ecrivain chinois né en 1924 à Haining dans la province du Zhejiang.

Un des romanciers hongkongais d’aventures le plus célèbre et le plus populaire d’Asie. Ses romans, malheureusement non traduits « officiellement » en anglais ou en français (ou dans n’importe quelle langue, puisqu’il ne le souhaite pas), ont inspiré des dizaines et des dizaines de films d’arts martiaux (jusqu’à Wong Kar Wai et ses Cendres du Temps / Ashes Of Time).

Auteur qui a donc vendu cent millions de livres et beaucoup plus si l’on compte l’énorme production pirate, c’est aussi un patron de presse et une personnalité politique. Louis Cha (son nom de plume) est né en 1924 au sud de Shanghaï, dans une grande famille de lettrés. Après des études en langues étrangères et en droit, il commence comme journaliste pour un journal de Shanghaï qui l’envoie à Hong Kong qu’il ne quittera plus. C’est là qu’il rencontre Liang Yusheng qui deviendra un écrivain d’arts martiaux célèbre dont malheureusement les livres ne sont pas traduits. Sous son influence, il écrit en 1955 « Le livre et l’épée ». Treize romans suivront jusqu’au dernier « Le cerf et le chaudron » en 1972. Ces deux romans sont traduits en anglais par un traducteur de premier plan John Minford (qui a publié une traduction de l’un des plus beaux romans de la littérature universelle « Le rêve dans le pavillon rouge ».


En 1959 le « système » Jin Yong se met en place, il fonde le journal « Ming Pao » qui publie à la fois ses éditoriaux et ses romans en feuilleton. Le succès des romans et du journal est spectaculaire et, après 1972, Louis Cha se consacre à l’édition révisée et « officielle » de ses romans qui trouvent un nouveau public, la Chine post Mao. Les adaptations radio, télévision et cinéma et plus récemment les jeux vidéo constituent une activité économique importante dans le monde de culture chinoise. En 1993, il vend ses parts dans son journal, il « pèse » alors 60 millions d’Euros.

Il est couvert d’honneurs, professeur honoraire des plus grandes universités chinoises et d’Oxford et Cambridge. Le gouvernement français lui confère plusieurs décorations. De nombreux hommes politiques de Chine et de Taiwan sont des lecteurs fidèles et Deng Xiaoping était un de ses fans. Son œuvre constitue l’un des thèmes de la critique littéraire et universitaire chinoise, mais la « jinologie » ne le met pas à l’abri d’âpres controverses. Wang Shuo un écrivain de Pékin, talentueux mais mauvais garçon, sonne la charge en 1999 « Jin Yong a maladroitement fabriqué des personnages qui, largement diffusés par le cinéma et les séries TV (…) donnent au reste du monde une fausse image du peuple chinois ». La controverse soulignait aussi le caractère infantilisant de ces romans et la fuite devant la réalité.

Les romans sont précisément situés dans des crises historiques bien connues des lecteurs chinois. Les héros ne recherchent pas les honneurs mais leur patriotisme les conduit à des actions d’exception; de plus « voler au secours de la veuve et de l’orphelin, cela fait partie des devoirs des justes et des preux ».

Le style, les descriptions, les dialogues sont beaucoup plus élaborés. Il est aussi intéressant de constater son admiration pour les valeurs des envahisseurs du Nord bien différentes de la décadence de l’administration impériale. Il est clair également que ce nationalisme culturel se définit aussi contre les excès de la Révolution Culturelle. La femme a un rôle important dans le roman, elle est indépendante, est une combattante chevronnée, parfois plus intelligente que le héros Guo Jing, le chasseur d’aigles.

Bertrand Mialaret (rue89.com)

Différents noms : Jin Yong, Gam Yung, Louis Cha, Louis Cha Liang Yong, Lam Foon, Jian Yung

Filmographie approximative :

 


Juge Bao Zheng / Bao Gong

Magistrat de la Chine impériale devenu légendaire et considéré comme le symbole de la justice dans la culture populaire chinoise d’où son surnom de Bao Gong Bao le Juste.

Le juge Bao historique (999-1062) vécut sous les Song du Nord. Il fut préfet de la capitale de l’époque, Kaifeng, et était célèbre pour sa droiture et son sens de la justice car, disait-on, il ne se laissait jamais influencer par les hauts fonctionnaires et les puissants.

Le théâtre et la littérature populaire se sont emparés de ce personnage et ont forgé sa légende. Dans les opéras il est représenté avec une figure noire (rappelant qu’on le surnommait « visage de fer » à cause de son incorruptibilité) et un croissant de lune sur le front symbolisant son aptitude à se rendre en rêve aux enfers afin d’y interroger victimes et témoins. Il est entouré de conseillers et de gardes du corps qui ont la charge de l’aider dans sa tâche et de le protéger. Le Juge Bao est également équipé d’objets sacrés tels un bâton de justice et une épée magique que tous, empereurs et démons inclus, doivent respecter. Il se sert également d’une guillotine pour faire exécuter les coupables qu’il condamne.

Cheng Miu jouant le juge Bao et le Juge Bao vu dans l’Opéra de Pékin

Le juge Bao a été le héros de plusieurs séries TV produites tant en Chine continentale qu’à Hong Kong, Taiwan et même Singapour. Dans une des séries, il a été incarné par Ti Lung. Les studios Shaw Brothers ont produit au moins quatre films au cours des années 60 dans lequel le Juge Bao est toujours incarné par le même acteur Cheng Miu. Il s’agit des Huangmei Diao Crimson PalmInside The Forbidden CityThe Mermaid et le wu xia pian King Cat.

Le juge Bao a été le héros d’une série télévisée : Bao Qing Tian (« justice Bao »). Il est aussi fait mention du juge Bao dans les films de Hong Kong comme par exemple Hail The JudgeStephen Chow y incarne un descendant du juge nommé Bao Sing. On peut aussi voir, dans Cat And MouseAnthony Wong jouer le rôle de ce fameux juge.

Yves Gendron (décembre 2009)


Juge Ti / Juge Dee / Dee/Di, Dee Rén Jié


Tout comme le Juge Bao. (voir Bao) le Juge Ti ou Di est un magistrat et un homme de court, sous la dynastie Tang, dont l’intégrité, le sens de la justice et l’intelligence en un fait un héros légendaire. Héros de roman policier chinois sous la dynastie Ming, le Juge Ti il a été récupéré au vingtième par le sinologue Robert Van Gulik qui écrit ces propres romans devenu célèbre en occident. ..

Issue d’une ligné de magistrats, le Juge Ti historique, Dee Rén Jié (530-600), continue la tradition familiale et gravie petit a petit tout les échelons; huissier, censeur, juge, préfet, pour parvenir aux plus grande positions, ministres puis chancelier de la court impériale. Malgré quelques périodes de disgrâces, il est un des ministres des plus réputé de la redoutable impératrice Wu Zitien dont il parvient a gagné le respect et même l’affection. Il s’avère un administrateur et conseillé efficace, éclairé, bienveillant et plein de tact qui exerce une influence bénéfique sur le régime de l’impératrice. Après sa mort il devient un modèle de vertus, d’intégrité et de justice et sous la dynastie Ming il est devient même le héros de roman policier, le devoir d’enquêté sur les affaires criminels faisant partie des fonctions d’un juge dans la Chine Impériale.

Au vingtième siècle le sinologue hollandais Robert Van Gulik (1910-1967) traduit et publie un de ces anciens romans sous le titre de « Trois affaires criminelles résolue par le Juge Ti ». Par la suite il écrit ces propres romans sur le Juge en utilisant ces vastes connaissances de la culture chinoise et en empruntant souvent aux anciens romans chinois. Il dessine même les illustrations publié dans les livres et qui pastiche le style graphique chinois. Jusqu’à sa mort, Van Gulik rédigera 13 romans plus un recueil de nouvelles centré sur le juge Ti qui offre une fenêtre savoureusement intrigante et exotique sur le monde chinois ancien. Traduite en de nombreuses langues, le Juge Ti est adapté pour la télévision occidentale a deux reprises; sous la forme d’une courte série TV Britannique en 1969, puis en 1974 un téléfilm adaptant le roman Judge Dee and The Monastery Murders et constitué d’un casting presque entièrement d’acteurs asiatique ce qui est exceptionnel pour l’époque.

Par la suite le personnage du Juge Ti est repris par d’autres écrivains; Eleanor Cooney et Daniel Alteri’s rédige deux romans centré sur le personnage du Juge Ti et Wu Zetian; L’impératrice des mensonges et la Révolte des lettrés, l’écrivain sino américain est l’auteur de « Tales of Judge Dee ». L’écrivain français Frederic Lenormand a continué l’œuvre de Van Gulik en rédigeant sa propre série de livre centré sur le juge constitué a ce jour d’une quinzaine de titres.

Le Juge Di été également été adapté pour la Télévision Chinoise entre 2004 et 2007 le réseau CCTV de la Chine continentale a diffusé Amazing Detective Dee Renjie. Le Juge Ti joue également un rôle dans la série The Greatness of a Hero du réseau hongkongais TVB ou il est incarné par l’acteur Kent Cheng. Le réalisateur Tsui Hark a produit et réalisé pour 2010 une fresque martiale ambitieuse Detective Dee mettant en vedette Andy Lau dans le rôle titre et Carina Lau dans celui de Wu Zetian. Plusieurs suites ont suivi.


Yves Gendron (Décembre 2009) (Sources : Wikipédia)


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