Une nouvelle race de requins particulièrement agressive sort de son sommeil après le dégel d’une partie profonde de l’océan. Les créatures s’en prennent aux habitants d’une station de recherche de l’Arctique, s’attaquant à tout sur leur passage…
Avis de Cherycok :
Encore un film de requin. Un de plus diront certains. Un de trop diront d’autres. Car oui, c’est clair que ca devient n’importe quoi là. On prend le mot Shark ou Sharks (oui, car parfois ils sont plusieurs) et on lui colle un autre mot à coté et hop, on a notre film. Il faut dire que chez the Asylum et Syfy, on a une imagination débordante pour faire rêver le spectateur en manque de squale en synthèse dégueulasse. Et pour que leur travail soit toujours aussi facile, c’est le même scénario dans absolument tous les films du genre, et ils en modifient juste le point de départ. Mais si, vous savez, cette histoire abracadabrante avec des termes scientifiques qui ne veulent rien dire sur pourquoi un requin de 18 mètres de long sort de l’eau pour attraper au vol des avions de ligne. Alors me direz vous, pourquoi continuer à en regarder et à écrire dessus vu que ce sont tous les mêmes à quelques détails près ? Oui c’est vrai ça, pourquoi… Vous avez raison, je ne le sais pas moi-même. Alors on va faire un truc, on va dire qu’on va arrêter la critique là parce que de toute façon, ça va se résumer à des filles aux gros boobs qui font se faire manger par un requin super mal fait avec des flaques de sang numérique mal faites. Puis qu’à un moment un héros super héroïque parce qu’il est trop balèze de la mort qui tue va se dire qu’il faut arrêter ça et que comme il est trop fort, il va y arriver. Et puis on va rigoler parce que c’est nul et mal fait tout ça tout ça.
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Encore un film de requin | ⊗ Encore un film de requin |
Note : Note nanar : |
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Alors on va faire court, voilà. Ice Shark, j’ai même pas envie de le regarder parce que voilà, fraise. Alors on va mettre une note au pif, juste pour l’amour de la blague. |
Mais bon, comme je suis un peu maso, je me lance quand même le début du film. Par pur acquis de conscience, soyons clair hein. Et puis tiens tiens tiens, pas de théorie à la con sur un requin mutant ou un requin préhistorique toujours en vie depuis des millions d’années. Pas de plage avec de la bimbo se trémoussant (logique vu le lieu de l’action). Pas d’humour à la con avec des blagues à connotation sexuelle d’entrée de jeu… Hum… La curiosité s’en retrouve titillée et pour le coup, le visionnage se poursuit. Les décors glaciaires sont des plus sympathiques et… mais… mais… ce n’est pas trop mal filmé dis donc. Hey miracle, l’intérieur de la station de recherche, ce n’est pas un décor recyclé d’un autre de leur film ! Y’a plus de 2 boutons et… et… c’est pas un joystick d’ordinateur pour contrôler je ne sais quel truc. Punaise, vous vous imaginez, c’est presque crédible ! Le film avance et OMFG, ça continue sur le même ton. Mais comment ? On ne serait pas dans un nanar volontaire comme d’habitude ? Avec des scènes complètement nawak uniquement là pour faire éclater de rire certains et exaspérer les autres ?
Que nenni ! Ici, on est dans un vrai film sérieux, fait d’ailleurs semble-t-il avec beaucoup de sérieux. Bon, avec les moyens du bord hein vu que le budget doit tourner comme d’habitude entre 500k et 1M $US, mais Emile Edwin Smith s’applique sur ses plans, sur sa photo, sur ses éclairages. Même le suspense est plutôt bien dosé et il arrive qu’on se prenne parfois au jeu. Bon, pas bien longtemps, faut pas déconner non plus car dès qu’un amas de pixel un peu dégueux arrive sous forme de requin sanguinaire, ça nous sort complètement du truc. On a toujours des réactions à la con des personnages comme ces acteurs qui ont tendance à gesticuler comme des cons en criant plutôt que d’essayer de sortir de l’eau pour ne pas se faire bouffer. Mais si on fait la moyenne, ils ont plus de réactions intelligentes. Ils ont beau être stéréotypés au possible, la jolie blonde, le beau gosse, le black (qui va mourir vite), l’asiatique,… ils ont parfois de très bonnes idées ! Mais wouah, comment c’est mieux que d’habitude ! Comme quoi, je peux être mauvaise langue parfois ! Et en plus, il y a pas mal d’action, que demande le peuple ? Des jolis effets spéciaux avec un requin bien intégré qui ne semble pas sortir d’une mauvaise cinématique Playstation première du nom ? Bon, ça, il ne faut pas trop rêver non plus. Mais pourtant, on est dans la moyenne haute pour un film de requin SyFy, ce qui, je l’accorde, ne représente pas grand-chose tant ça reste moisi. Mais ça fait plaisir de voir qu’on est plus dans un film du genre catastrophe / suspense que dans une habituelle comédie nanar avec des faux requins qui font n’importe quoi. Et on a même une scène gore de jambe coupée avec des maquillages artisanaux, youhou, champagne !
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Correctement emballé ♥ Parfois prenant |
⊗ Toujours ces SFX dégueux ⊗ Ça reste un film de requin… |
Note : | |
Ice Shark, c’est presque bien fait, avec des presque bons acteurs, presque intéressant, presque prenant, presque un bon film quoi. Presque… Et c’est déjà pas si mal quand ça vient du duo Syfy / The Asylum non ? |
Disponible sur la plateforme de SVOD française OUTBUSTER. |
Titre : Ice Sharks / Ice Sharks : Requins des Glaces
Année : 2016
Durée : 1h25
Origine : U.S.A
Genre : Nanar ? Navet ? Ni l’un ni l’autre ?
Réalisateur : Emile Edwin Smith
Scénario : Emile Edwin Smith
Acteurs : Edward DeRuiter, Jenna Parker, Kaiwi Lyman-Mersereau, Clarissa Thibeaux, Travis Lincoln Cox, Mia Danelle, Leddie Garcia, Shamar Philippe