[Événement] Centenaire de la Nikkatsu du 7 décembre 2011 au 20 janvier 2012 (Cinémathèque de Paris)

Fondée en 1912, la Nikkatsu est une des plus anciennes compagnies de production cinématographique japonaises. Son histoire témoigne des transformations du cinéma mais aussi de la société. Elle saura s’adapter aux mutations du public et trouvera des solutions originales (le roman porno par exemple) aux crises récurrentes de l’industrie cinématographique.

Parcourir en trente-sept films l’évolution d’une compagnie de production est une manière d’entrer dans l’histoire du cinéma qui ne réduirait pas celle-ci à une addition de titres ni à une sélection de cinéastes, mais à l’examen d’une stratégie industrielle s’adaptant aux transformations de la société et sensible à l’évolution du public. Un mouvement auquel se sont parfois exemplairement pliés quelques-uns de ceux qui sont devenus d’indiscutables auteurs du cinéma. C’est en tout cas ce que nous permettra de constater la programmation consacrée au studio Nikkatsu, qui fêtera son centenaire en 2012. Divisée en grands studios intégrés verticalement (production distribution-exploitation), l’industrie cinématographique japonaise doit sa richesse et sa particularité à ce profil oligopolistique, force et faiblesse de la cinématographie nipponne classique.

La présentation complète du cycle

Mercredi 7 décembre :
20h00 : Jiraiya le Ninja / Le Paradis de Suzaki

Vendredi 9 décembre :
14h30 : La Terre (Tomu Ushida)

Samedi 10 décembre :
14h00 : Désir Meurtrier (Shôhei Imamura)
17h30 : La Jeunesse de la bête (Seijun Suzuki)

Dimanche 11 décembre :
19h45 : Passions Juvéniles (Kô Nakahira)
21h45 : Chronique du soleil à la fin d’Edo (Yûzô Kawashima)

Lundi 12 décembre :
Carnets de voyage de Chuji (Daisuke Itô)

Mercredi 14 décembre :
15h00 : Terre et Soldats (Tasaka Tomotaka)
19h00 : Le Vagabond de Tokyo (Seijun Suzuki)

Jeudi 15 décembre :
19h00 : A Colt is my Passport (Takashi Monura)
21h00 : Cochons et cuirassés (Shôhei Imamura)

Samedi 17 décembre :
19h00 : The Woman from the Sea (Koreyoshi Kurahara)
21h00 : Black Sun (Koreyoshi Kurahara)

Dimanche 18 décembre :
17h30 : Terre natale (Kenji Mizoguchi)
19h30 : The Warped Ones (Koreyoshi Kurahara)
21h30 : Till we Meet Again (Yûzô Kawashima)

Lundi 19 décembre :
17h00 : L’Enfer des femmes, forêt humide (Tatsumi Kumashiro)

Mercredi 21 décembre :
19h00 : Boulevard des chattes sauvages (Yasuharu Hasebe)
21h30 : Le Chevalier voleur (Daisuke Itô)

Jeudi 22 décembre :
19h30 : Le Jardin secret des ménagères perverses (Shôgogô Nishimura)
21h30 : Izu Dancer (Katsumi Nishikawa)

Vendredi 23 décembre :
20h00 : Cinéma bis : Nikkatsu : roman porno violent

Samedi 24 décembre :
14h30 : Love Hotel (Shinji Somai)
16h30 : Kôchiyama Sôshun (Sadao Yamanaka)

Lundi 26 décembre :
19h30 : Retreat Through the Wet Wasteland (Yukihiro Sawada)
21h45 : Rusty Knife (Toshio Masuda)

Mercredi 28 décembre :
19h30 : Sasurai no koibito : memai (Masaru Konuma)
21h45 : Singing Love Birds (Masahiro Makino)

Jeudi 29 décembre :
19h45 : Tange Sazen et le pot d’un million de ryôs (Sadao Yamanaka)
21h45 : Carnets de voyage de Chuji (Daisuke Itô)

Vendredi 30 décembre :
20h00 : Cinéma bis : Nikkatsu : Chûsei Sone

Mercredi 04 janvier :
15h00 : A Colt is my Passport (Takashi Nomura)
19h30 : L’Enfer des femmes, forêt humide (Tatsumi Kumashiro)
21h45 : La Terre (Tomu Uchida)

Jeudi 05 janvier :
19h00 : Terre natale (Kenji Mizoguchi)
21h30 : Terre et Soldats (Tasaka Tomotaka)

Vendredi 06 janvier :
20h00 : Cinéma bis : Nikkatsu : roman porno pervers

Samedi 07 janvier :
15h00 : NIKKATSU : programme de courts métrages
16h45 : Chronique du soleil à la fin d’Edo (Yûzô Kawashima)
19h00 : La Jeunesse de la bête (Seijun Suzuki)
21h00 : Jiraiya le Ninja / Le Paradis de Suzaki

Dimanche 08 janvier :
17h30 : Cochons et cuirasses (Shôhei Imamura)
19h45 : Passions juveniles (Kô Nakahira)
21h45 : Le Vagabond de Tokyo (Seijun Suzuki)

Mercredi 11 janvier :

15h00 : The Woman from the Sea (Koreyoshi Kurahara)
17h00 : The Warped Ones (Koreyoshi Kurahara)
19h30 : Kôchiyama Sôshun (Sadao Yamanaka)

Jeudi 12 janvier :
14h30 : Inside the Pleasure Dome of Japanese Erotic Cinema (Yves Montmayeur)
17h00 : Black Sun (Koreyoshi Kurahara)
19h00 : Love Hotel (Shinji Somai)

Vendredi 13 janvier :
17h00 : Boulevard des chattes sauvages (Yasuharu Hasebe)

Samedi 14 janvier :
15h00 : Till we Meet Again (Yûzô Kawashima)
17h15 : Tange Sazen et le pot d’un million de ryôs (Sadao Yamanaka)
19h30 : Sasurai no koibito : memai (Masaru Konuma)
21h45 : Singing Love Birds (Masahiro Makino)

Dimanche15 janvier :
14h30 : Rusty Knife (Toshio Masuda)
16h30 : Retreat Through the Wet Wasteland (Yukihiro Sawada)
19h00 : Le Jardin secret des ménagères perverses (Shôgorô Nishimura)
21h00 : Désir Meurtrier (Shôhei Imamura)

Lundi 16 janvier :
17h00 : Le Chevalier voleur (Daisuke Itô)

Jeudi 19 janvier :
17h00 : NIKKATSU : programme de courts métrages

Vendredi 20 janvier :
17h00 : Izu Dancer (Katsumi Nishikawa)
20h00 : Cinéma bis : Nikkatsu contre Toho

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Auteur : Nomad Soul

Elevé au grain en plein air avec les grands écarts et la rhétorique de Jean Claude Van Damme, initié au salto arrière tout en tenant une jarre remplie d’eau par Jackie Chan, The Killer sera sa première grande baffe, suivie par pleins autres baffes : Tsui Hark, Ringo Lam, Johnnie To… puis la découverte des films de la Shaw Brothers. Hong Kong est son pays de prédilection.
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