[Avis] Kitchen, de Yim Ho

Titre : Kitchen
Année : 1997
Durée : 1h50
Origine : Hong Kong
Genre : Drame
Réalisateur : Yim Ho

Acteurs : Tomita Yasuko, Jordan Chan, Law koon-lan

Synopsis : Suite au décès de son seul parent, une jeune japonaise est recueillie par une amie de la défunte qui vit seul avec son fils …

Avis de Best : Une pépite où chaque éclat apporte son lot de sensations. On passe du rire aux larmes avec une facilité déconcertante, et la légèreté teintée d’insouciance vient se mêler à la dureté des thèmes abordés. C’est beau à en pleurer, aussi bien visuellement qu’en ce qui concerne l’histoire et le destin de personnages attachants et atypiques. Ils évoluent le plus naturellement du monde, sans essayer de jouer les faux semblants ni chercher à masquer leurs défauts. Ainsi, leurs qualités se révèlent avec d’autant plus de sincérité, et l’acceptation de l’autre tel qu’il est donne une impulsion à la fois au récit et aux relations des protagonistes.

La justesse de Yim Ho dans son regard sur les épreuves de la vie et son approche pour les surmonter apporte quand à elle un vrai plus, et permet à Kitchen de se différencier de beaucoup d’autres films du même style. Certaines scènes touchent au génie, par exemple celle où la force des sentiments se mêle à l’imaginaire et nous propulse dans une danse durant laquelle les âmes des deux héros semblent ne faire qu’un.

Quand en plus la réalisation est effectuée avec beaucoup de sensibilité et de grâce, comme dans la séquence pré-citée où son apport est indiscutable, on ne peut qu’applaudir.  En effet, elle permet de s’immerger plus profondément, pour que l’on se sente nous aussi couvés dans ce nid d’émotions. Comme vous avez pu le deviner, Kitchen tient une place toute particulière dans mon panthéon personnel. Chaudement recommandé.

9,5/10

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Auteur : Best

Même après toutes ces années, les fights et autres cascades lui sont d’une réjouissance sans pareil. Les tranches de vie où les personnages sont au cœur des débats sont toujours un ravissement. Qu’il s’agisse d’un film bien con ou de toute autre chose, peu importe. Le bonheur cinématographique se trouve partout. Comme le veut la formule ; « Qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ai l’ivresse ».
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