[Avis] Godzilla contre King Ghidorah, de Kazuki Omori

Titre : Godzilla contre King Ghidorah, Godzilla vs. King Ghidorah, Gojira tai Kingu Gidora
Durée : 103 min
Origine : Japon
Année : 1991
Genre : Kaiju Eiga à trois têtes

Réalisateur : Kazuki Omori

Cast : Kosuke Toyohara, Anna Nakagawa, Megumi Odaka, So Yamamura, Kempashiro Satsume, « Hurricane » Ryu, Wataru Fukada, Chuck Wilson, Richard Berger, Robert Scott Field

SynopsisDes humanôïdes venant du futur débarquent sur Terre et prétendent que Godzilla va bientôt raser le Japon. Ces derniers proposent d’éliminer le monstre en proposant aux humains de faire un saut dans le passé, plus exactement en 1944 sur une île du Pacifique où est censé vivre Godzilla. Mais une fois sur place, les Futurians abandonnent trois petits dragons qu’ils contrôlent mentalement. De retour dans le présent, tout le monde se rend compte les trois petits monstres ont à leur tour été irradiés et sont devenus King Ghidorah, un énomre dragon à trois têtes, arme de destruction massive contrôlé par les Futuriens. Godzilla ne tardera bien évidemment pas à s’en méler …  

Avis de Slimdods : Après s’être fait battre par une plante carnivore géante nommée Biollante, Godzilla s’en est retourné vagabonder calmement loin de tous regards ! Mais Godzilla, comme tout être humain, connaît la faim, et elle se fera vite sentir ! Pendant que la menace de ce dernier ne fait qu’augmenter, d’étranges visiteurs en soucoupe volante arrivent en paix, et proposent de faire disparaître Godzilla grâce à un voyage dans le passé, et plus exactement en 1940 pendant la seconde guerre mondiale.


Le Futurien court plus vite que les voitures et aime la mode des photos Facebook !

Avec un scénario lorgnant vers la science fiction pure et simple et ses voyages dans le temps aux lourdes conséquences, Godzilla contre King Ghidorah nous propose un pitch plutôt captivant et une galerie de personnage assez sympa ! En plus de Megumi Odaka, la jeune femme au pouvoir psy rescapée de Godzilla contre Biollante, les nouveaux venus se font assez nombreux, les principaux étant les Futuriens, des humains venant du futur (logique) ! En plus de l’équipe composée d’une japonaise et de deux occidentaux, on a le droit à un cyborg (où droïde) qui se révélera être une des grosses sources de plaisir du film, ces pouvoirs étant retranscrits avec un kitch digne des Godzilla de Jun Fukoda (Mégalon, où es tu ?). Ainsi, voir notre cyborg à la poursuite d’une voiture se révèle être un moment unique et accidentellement jouissif (non faut le voir pour le croire) !


C’est toujours plus mignon bébé non ?

En dehors de ces personnages, on retrouve bien sûr notre Godzilla national, source de problème d’un Japon qui commence réellement à en avoir marre de ce trouble fête. Godzi ne sera bien sûr pas tout seul, et un certain King Ghidorah ramènera sa fraise et bien évidemment, Tokyo en prendra encore pour son grade. Ce sosie d’un dragon à trois têtes est encore une fabuleuse preuve de la maîtrise du staff technique de la Toho, le seul petit souci étant l’animation qui aujourd’hui à pris un léger coup de vieux, notamment lorsque le monstre vole aux dessus de la ville ! Entre deux scènes de dévastation de ville réussites, on aura le droit à des batailles entre Godzilla et King Gidhorah, la qualité étant bien au rendez vous ! Puissants et violents, ces duels raviront à coup sûr les fans de ces monstres, tout comme ceux voulant de la bonne baston à grande échelle ! Au niveau des séquences purement Kaïju Eiga, le film est donc une réussite même si elles ne sortent guère du carcan pré-fabriqué par les films précédents ! N’empêche, le plaisir est là et c’est le principal.


L’homme face à la bête, c’est toujours impressionnant. De prêt comme de loin !

Le film se veut plutôt intéressant pour diverses autres raisons aussi ! On fera ainsi connaissance avec un Godzilla différent lors d’un voyage dans le passé assez sympa ! Ressemblant à un Tyrannosaurus Rex (sans en être un bien évidemment), la vision de ce dernier se fait avec une certaine nostalgie et se permet même de servir l’histoire pendant la seconde guerre mondiale ! Cette séquence où l’on voit Godzilla repousser une horde d’Américains et aidant ainsi les Japonais en fera certainement sourire plus d’un, mais je trouve cette révision de l’histoire assez originale, peu racoleuse et plutôt réussie qui plus est ! Etant une des sources d’incohérences scénaristiques dans les films de sciences fictions d’hier à aujourd’hui, le réalisateur n’a pas cédé à la complexité et a été à l’essentiel afin de rendre son film assez cohérent, même si on imagine sans mal que les conséquences du voyage dans le temps orchestré par les Futuriens (j’adore leur blaze !) sont un poil trop facile. M’enfin, ce prétexte se révèle être payant, et on aura ainsi le droit à un Godzilla encore plus puissant, et bien plus menaçant au fil du film !


Quand les deux monstres se battent, ça devient tout de suite spéctaculaire !

Godzilla contre King Ghidorah est donc un film sympa, pavé de bonnes intentions et se suivant avec plaisir du début jusqu’à la fin ! Mais il manque tout de même un soupçon de magie et d’âme à ce Godzilla contre King Ghidorah pour qu’il sorte réellement de l’ordinaire, cependant il reste indispensable pour qui veut connaître les derniers pas de Godzilla avant sa mutation ! Puis il est chtrop mimi Baby Ghidorah

Note : 6,5/10

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Auteur : slimdods

Rejeton Hkmaniak-O-dépressif, je suis le vrai « Bouffe tout » de la famille : du polar urbain sérieux à la comédie kitsh, du Kaiju-eiga au Wu Xia Pian volant, aucun genre n’est épargné par ma faim. D’ailleurs, j’ai un faible pour l’anticonformisme assumé et mon Tsui Hark d’époque me manque énormément. Heureusement que mon Baby Godzilla est réconfortant !
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