
Lorsque des citoyens innocents commencent à commettre des crimes cauchemardesques à Metropolis et Gotham City, la Justice League soupçonne une cause d’un autre monde : la magie. Le temps presse alors que Batman tente d’obtenir l’aide de John Constantine, l’unique homme pouvant défaire ces forces surnaturelles. Plutôt solitaire, John Constantine découvre rapidement que pour vaincre ces pouvoirs maléfiques, il aura besoin d’une équipe hors du commun.
Avis de John Roch :
Créé en 2011 dans le cadre du reboot complet de l’univers DC lancé avec la série de comics The New 52, la justice league dark a pour mission de moderniser et regrouper les personnages DC dont les super pouvoirs sont magiques et surnaturels. Si elle ne s’est jamais hissée au top des ventes de DC, la série justice league dark n’en reste pas moins un succès critique et commercial, assez pour motiver un film live que devait produire et réaliser Guillermo Del Toro en 2012 sous le nom Dark Universe. Un film qui ne se fera finalement jamais, mais dont le script est repris pour cette adaptation animée qui aura en plus assez de succès pour reconsidérer une adaptation live sous l’aile de J.J. Abrahams en 2020 mais la sauce semble de nouveau ne pas prendre chez la Warner: cinq ans plus tard on est toujours sans nouvelles. En attendant il faudra se contenter de ce Justice League Dark, qui après un bien mauvais Justice League VS. Teen Titans fait du bien au DCAMU.
La justice league dark est née du principe que la justice league est impuissante face aux menaces magiques ou surnaturelles. Un concept simple, logique et qui d’un point de vue scénaristique pour ce film permet au métrage de se débarrasser d’un trop plein de personnages. Car bien qu’il adapte un arc de comic book qui ne parle pas au grand publique, cible principale du DCAMU qui tout comme les comics New 52 a avant tout été créé pour attirer une nouvelle audience, justice League Dark ne fait pas l’erreur de Justice League VS. Teen Titans en tentant tant bien que mal de placer les membres de la ligue des justiciers dans son script. Ici, en dehors d’apparitions justifiées en début et fin de métrage, le seul membre de la ligue des justiciers présent est Batman, qui malgré des réticences sur le monde de l’occulte part à la recherche de John Constantine pour élucider une série de meurtres perpétrés par des gens lambda qui se mettent tout à coup à voir des démons. Le point de départ d’une histoire simple mais efficace, qui laisse surtout aux membres de la justice league dark d’être correctement introduits. Chaque personnage est développé avec son petit passif et sa personnalité, et si comme d’habitude la courte durée ne permet pas de tout exploiter, il y a un petit soin dans l’écriture qui permet de retrouver un bon équilibre entre le scénario et une action omniprésente, chose qui manquait cruellement à Justice League VS. Teen Titans.
Quant à Batman, il est clair que son rôle dans l’histoire est avant tout un point de repère pour le publique étranger à la ligue des ténèbres à qui John Constantine parlera, ce qui ne sera pas forcément le cas de Zatanna, Etrigan, Deadman ou même Swamp Thing. Mais l’homme chauve-souris est également correctement exploité et à même de par sa part d’ombre tout à fait sa place dans un film animé qui change par rapport à ce que le DCAMU a tenté jusque-là. L’ambiance déjà, si elle n’est pas aussi dark que le titre laisse le présager elle est plus mature, voire même horrifique dans les scènes qui composent l’introduction. Fini les décors urbains et les joutes super héroïques, Justice League Dark laisse la place au fantastique et à l’occulte jusque dans une succession de scènes d’action dans lesquelles on se bat à coup de baguettes magiques, de pouvoirs magiques, d’invocations et de possessions. Après la débâcle Justice League Vs. Teen Titans, Justice League Dark est un film qui fait du bien au DCAMU. Certes le scénario tout aussi plaisant soit-il est linéaire et l’efficacité du rythme et l’action abondante et spectaculaire est une chose commune au DCAMU, mais la magie et le surnaturel s’intègre bien dans l’univers DC et permet de sortir des sentiers battus des films de super-héros.
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Le rythme ♥ De l’action ♥ L’équilibre entre la narration et l’action ♥ Des personnages bien développés ♥ La magie et l’occulte, ça change |
⊗ Trop court |
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Après la débâcle Justice League Vs. Teen Titans, Justice League Dark est un film qui fait du bien au DCAMU. Certes le scénario tout aussi plaisant soit-il est linéaire et l’efficacité du rythme et l’action abondante et spectaculaire est une chose commune au DCAMU, mais la magie et le surnaturel s’intègre bien dans l’univers DC et permet de sortir des sentiers battus des films de super-héros. |
Titre : Justice League Dark
Année : 2017
Durée : 1h15
Origine : USA
Genre : Magique
Réalisateur : Jay Oliva
Scénario : J.M. DeMatteis, Ernie Altbacker et Jerry Siegel
Acteurs : Matt Ryan, Camilla Luddington, Jason O’Mara, JB Blanc, Ray Chase, Enrico Colantoni, Roger Cross, Jeremy Davies, Rosario Dawson, Alfred Molina, Jerry O’Connell,
Rosario Dawson