Un bébé aux pouvoirs surnaturels est découvert par un bûcheron qui l’élève comme son propre fils. Des années plus tard, le gouvernement met en place une politique dictatoriale et eugéniste qui affecte également la vie de la petite famille. Shih Sheng (Derek Yee) se sert de ses pouvoirs pour combattre les oppresseurs et, par un heureux concours de circonstances, il rencontre une jolie princesse (Cherie Chung) dont il tombe immédiatement amoureux. Mais le jeune héros a des adversaires puissants, tout spécialement son double maléfique (Goo Goon Chung) aux dangereux pouvoirs…
Critique – Chu Yuan – Derek Yee – Cherie Chung

Pendant longtemps, le monde du Wu Xia Pian des années 70 a été dominé par deux figures centrales : Chang Cheh et King Hu. Si ces auteurs méritent indiscutablement leurs statuts de maîtres du genre, ils font office d’arbres qui cachent la forêt. Les sorties régulières de titres de la Shaw Brothers entamées depuis plus de deux ans maintenant ont permis d’avoir une vue plus large des grands noms du genre. Et une des personnalités qui ressort le plus, c’est celle de Chor Yuen. Avec des films comme Killer Clans ou Jade Tiger, le réalisateur cantonais peut se vanter d’être un des tous meilleurs du petit monde du Wu Xia Pian.

Parallèlement, on a également pu apprécier un délicieux petit sous genre, le Wu Xia Pian à effets spéciaux, à travers des titres comme Buddha’s Palm et Holy Flame of the Martial World. Généralement l’œuvre de relatifs débutants, il s’agissait de coûteuses tentatives de refidéliser (par une modernisation visuel et thématique) un public qui commençait à se lasser du genre. Les tentatives échoueront toutes mais préfigurent sur bien des points la vague du néo Wu Xia Pian des années 90.

Descendant of the Sun est à rajouter sur la courte liste de ces Wu Xia Pian bourrés de SFX des années 80. Mais il se distingue de ses congénères car il n’est pas l’œuvre d’un débutant mais bien du spécialiste Chor Yuen. Alors que Zu ou Buddha’s Palm puisaient de manière évidente dans le patrimoine cinématographique hongkongais (cantonais pour être précis) pour construire leur récits, Descendant of the Sun se tourne lui de l’autre coté du pacifique. Le film est en effet une sorte de transposition Wu Xia de Superman !

En lieu et place d’un extra terrestre exilé de sa planète, c’est à un « fairy » en provenance des cieux qu’on a à faire. Cela ne change pas vraiment la donne car il possède exactement le même type de pouvoirs que son alter égo : Capacité de voler, force décuplée, regard laser… Son histoire se rapproche également sur bien des points à celle du héros de Smallville. Tout comme ce dernier, Derek Yee est élevée par un couple de paysans honnêtes et travailleurs. Une des premières actions du jeune garçon, révélant ses pouvoirs, est de sauver son père adoptif qui manque d’être écrasé par son chariot (on pense aux parents Kent sauvés d’un accident de voiture par leur nouveau rejeton). Par la suite, le récit conserve la même structure duale que son modèle US avec d’un coté le Derek Yee timide dont les gens se moquent facilement et de l’autre, le Derek Yee invincible qui fait chavirer les cœurs (la belle Cherie Chung faisant ici office de Lois Lane).

Ce type d’emprunts est monnaie courante dans le cadre du Wu Xia Pian. De Chang Cheh à Chor Yuen lui-même, les réalisateurs du genre se sont largement inspirés des cinématographies étrangères : Magic Blade avec ses accents de Western Spaghetti, Killer Clans et ses emprunts au Parrain, Magnificent Trio bâti sur le modèle des Chambaras Japonais… Pourtant, les emprunts devaient sembler trop voyants aux yeux du réalisateur ou du studio au point qu’ils se sentent obligés de se justifier. On a ainsi droit à un court prologue fait d’extraits d’adaptations de célèbres légendes Chinoises (de Monkey Goes West à Enchanting Shadow) censé crédibiliser l’origine 100 % Chinoise de Descendant of the Sun.

En soi donc, cette transposition du plus Américain des super héros dans l’univers du Wu Xia Pian aurait pu donner de bons résultats, quelles que soient les craintes sur la « sinité » du projet que se posait la Shaw Brothers. Malheureusement, Chor Yuen ne parvient jamais à s’approprier complètement le personnage. Or, c’est ici plus que nécessaire car le récit se base entièrement sur sa personnalité et son historique. Nous ne sommes pas dans un univers à la Ku Lung avec ressorts scénaristiques tortueux et autres coups de théâtre en cascades autorisant une caractérisation moins élaborée (où quelques accessoires bien sentis suffisent). Ici, l’histoire est immédiatement prévisible, les enjeux du film dans son entier déterminés en une poignée de minutes. Ce n’est certainement pas de ce coté là que Descendant of the Sun va briller !

Hélas donc, notre héros manque cruellement de développement pour pouvoir réellement prendre vie à l’écran. Il se contente uniquement de postures héroïques sans jamais se remettre en cause ou s’interroger un peu sur ses capacités. Un personnage bien trop unidimensionnel pour convaincre. Derek Yee est un bon acteur et il a plutôt fière allure dans son costume blanc de super héros mais il ne parvient jamais à crédibiliser le personnage à travers son jeu (plus que ses capacités, c’est certainement le script qu’il faut blâmer).

Les autres personnages ne remontent pas vraiment le niveau. Tous se bornent à n’être que de simples caricatures : Des méchants très méchants (notons un prometteur Lung Tien Hsiang, sorte de nazi moyen-ageux mais jamais exploité jusqu’au bout), une princesse très jolie mais complètement inutile… Chor Yuen était-il si lassé du genre pour nous pondre de tels personnages ?

Tout n’est heureusement pas raté dans Descendant of the Sun. Le réalisateur de Black Rose a encore un authentique sens visuel pour lui. Profitant des moyens mis à sa disposition, des studios de la Shaw en passant par ces fameux effets spéciaux grattés à même la pellicule, Chor Yuen nous emmène dans un univers ultra coloré, fait de lasers rouge, de costumes brillants et de maquettes trop ambitieuses. L’ensemble tire régulièrement sur le Kitsch mais fonde un univers cohérent et très agréable visuellement.

Les combats, mélange de chorégraphies souvent câblées et de démonstrations de pouvoirs pré-numériques, sont proposés en nombre et permettent de ne jamais vraiment s’ennuyer. Le spectacle est au moins bien présent. On peut cependant sentir les limites de Chor Yuen dans ce registre. Réalisateur des années 60 et 70, il ne parvient pas à rivaliser avec l’incroyable sens du rythme que dégagent les nouveaux Wu Xia Pian comme Zu. La nouvelle vague va imposer de nouvelles règles au genre et Chor Yuen démontre ici ne pas pouvoir suivre ce nouveau courant. On ne l’en blâmera pas vraiment, le réalisateur ayant déjà signé plus de réussites qu’il n’en faut pour qu’on lui reconnaisse le statut de maître du genre !
Arnaud Lanuque (15 mars 2005)
Les bonus du HKCinemagic :

De son nom mandarin, Chu Yuan est connu pour avoir réalisé plusieurs Wu Xia Pian dont The Magic Blade et la série des Sentimental Swordsman avec Ti Lung, mais avant cela il compta une soixantaine de réalisations ! ! ! dans le domaine du film romantique, de la comédie et du film d’action. Il est également connu en tant qu’acteur, le méchant dans Police Story, c’est lui et pour avoir réalisé l’une des meilleures comédies de la Film Workshop, l’excellent Diary Of A Big Man avec Chow Yun Fat et Joey Wong.
Né en 1934 dans la province de Canton de Cheung Wood Yau, un acteur cantonais des années 40-50, il étudie d’abord la chimie, mais se passionne vite pour le cinéma et devient scénariste puis assistant réalisateur. En 1956, il écrit le script du film The Soul Stealer pour le réalisateur Ng Wui. L’année suivante il passe à la mise en scène en co-réalisant Bloodshed In The Valley Of Love avec le vétéran Chin Chien. A cette époque, la star number one est sans conteste Patrick Tse Yin, une sorte de Rudolph Valentino chinois qui fait craquer les dames (il fera un come back retentissant en 2001 en devenant le diabolique manager de foot de la Evil Team dans Shaolin Soccer et il est en outre le père de la star des teenagers Nicholas Tse). En 1959, Chor Yuen réalise son premier film seul, il s’agit d’un mélo à l’eau de rose avec le même acteur précité, son titre Grass By The Lake. Par la suite Chor Yuen réalisera une soixantaine de films de ce genre avec la star du moment, dont les titres sont souvent très démonstratifs : True Love, My Only Love, Forever Beloved… Très attiré par les intrigues policières il réalisera en 1965 Black Rose avec le même Patrick Tse Yin et l’actrice Connie Chan. Après avoir fait se succéder romance et films policiers pendant plus de dix ans, il réalise en 1970 le wu xia pian Cold Blade. En 1972, il met en scène le très moyen Killer (tiens ! ! !) avec Chin Han et Wang Ping qui a la particularité d’avoir été édité en vidéo en France sous le titre de L’œil Du Dragon. La même année il réalise une très «chaude» romance avec Lily Ho dont le titre est très démonstratif, Intimate Confessions Of A Chinese Courtisan, ce film montrera les premiers fragments du saphisme si présent dans les films d’épées féminins. La célèbre maison de production Cathay commence sérieusement à battre de l’aile et une célèbre concurrente fait parler d’elle, il s’agit de la maison de productions des frères Shaw, dont le nom est très justement amené, la Shaw Brothers. Chor Yuen ne tarde pas à rentrer dans les rangs de la célèbre firme et il rejoint le Movieland. Chor Yuen réalisera une comédie avec Yueh Hua qui aura la particularité de battre Bruce Lee au box-office, son titre House Of 72 Tenants, le remake d’un vieux mélodrame mandarin. Mais c’est dans le wu xia pian que Chor Yuen réussira ses plus beaux fleurons. En 1976, il réalise Killer Clans qui a la particularité de rassembler des futures stars comme Danny Lee et Norman Chu (à noter que ce film fera partie de la première fournée des dvds tant attendus de la Celestial Picture). La même année il réalise son film le plus célèbre, le très attendu (en dvd) Magic Blade, qui impose Ti Lung dans le rôle d’un épéiste solitaire, rôle que l’acteur reprendra à plusieurs reprises, notamment dans la série des Sentimental Swordsman. Contrairement à un Chang Cheh par exemple qui a toujours imposé un style réaliste à ses films, Chor Yuen apporte une ambiance à la limite du fantastique, de plus les intrigues à tiroirs et le sens irrationnel de son œuvre en font peut-être le pilier d’un genre qui par la suite fera bien des émules dans l’ex-colonie. Citons ainsi un réalisateur comme Tony Ching Siu Tung par exemple qui s’inspirera fortement de ce style notamment le côté saphique d’une œuvre comme Intimate Confessions… que l’on retrouvera dans la filmographie de ce dernier avec des films comme A Chinese Ghost Story (Histoires de fantômes chinois) et East Is Red /Swordsman 3.
Après avoir réalisé toute une flopée de Wu Xia Pian fantastiques, il réalisera en 1980 The Convict Killer (Griffes d’Acier contre Leopard Noir) toujours avec Ti Lung. En 1981, il réalisera un excellent Return Of The Sentimental Swordsman avec toujours Ti Lung dans le rôle titre et Alexander Fu Sheng, suivi d’un Perils Of The Sentimental Swordsman qui marquera la fin de cette série. Chor Yuen reviendra par deux fois au film de sabre, avec The Roving Swordsman en 1983 toujours avec Ti Lung, puis en 1984 avec The Hidden Power Of The Dragon Sabre qui mélange film de sabre et horreur, ce film sera d’ailleurs l’objet d’une série télévisée.
En 1983, Chor Yuen aura réalisé un Mad Mad 83 qui aura la particularité d’avoir lancé l’acteur Tony Leung Chiu Wai. En 1986 il réalise une excellente comédie romantique avec Leslie Cheung et Anita Mui intitulée Last Song In Paris. C’est cette prédisposition du réalisateur à fignoler des comédies sentimentales à la Black Edwards, qui donnera l’idée à Tsui Hark de faire appel à lui pour réaliser Diary Of A Big Man qui demeure à ce jour l’une des meilleures comédies romantiques hongkongaises, où on peut y voir Chow Yun Fat en homme à femmes croiser avec une grande réussite des actrices comme Joey Wong et Sally Yeh dans un joyeux méli-mélo. En 1990 le vétéran réalise un polar avec Alex Fong et Waise Lee, son titre : Blood Stained Tradewinds, qui a la particularité d’être produit par l’acteur Chen Kuan Tai. En 1992 il réalisera son dernier film Mad Mad 1997 qui est une suite du premier film avec Tony Leung Chiu Wai, mais cette fois-ci l’acteur y tient un rôle plus important aux côtés d’Anita Mui.
Entre temps le réalisateur aura également été acteur, notamment chez Jackie Chan, la série des Police Story, mais également Mister Canton & Lady Rose (Big Brother) et dans des films comme Twin Dragons / Double Dragon, Thunderbolt ou Those Were The Days. Dernièrement il est réapparu chez Joe Ma dans la comédie Dummy Mommy, Without A Baby.
Mais ce qui restera la grande force de ce réalisateur trop souvent ignoré, c’est cette faculté d’avoir apporté une vision fantastique au film de sabre, une touche résolument esthétisante et un sens pointilleux de l’intrigue qui donnera à disserter aux cinéastes hongkongais dans le registre du film d’heroic-fantasy. Une manière comme une autre de contredire le penchant ultra-réaliste des oeuvres de Chang Cheh.
Philippe Quevillart

Parmi les nombreux touche-à tout que connait le cinéma de Hong Kong, il en est un qui s’élève au-dessus du lot, c’est Derek Yee.
Demi-frère de Paul Chun et David Chiang, Derek commence dans le métier plus tard que ses deux ainés, dans la seconde moitié des années 70. Ses débuts de carrière sont assez proches de ceux de David Chiang. Tout comme lui, Derek commence à la Shaw Brothers, très probablement après avoir suivi la formation d’acteur dispensée par le studio, et dans des premiers rôles martiaux. D’abord abonné aux méchants (Jade Tiger), il ne tarde pas à jouer des personnages héroïques comme dans le Wu Xia Pian sous acide, Buddha’s Palm ou Heroes Shed No Tears. Il s’y montre d’ailleurs martialement plutôt doué. Hélas pour lui, la Shaw est alors en plein déclin et Derek ne se retrouve pas à l’affiche de films aussi majeurs que l’a pu faire son frère ainé.
Il reste pourtant dans le studio jusqu’à la fin de la division cinéma, e15n 1985. Une fois hors de la tutelle de la Shaw, Derek poursuit dans le même registre pour d’autres compagnies comme avec Magnificent Warriors ou The Story Of Dr. Sun Yat Sen. Mais il profite surtout de l’opportunité pour passer à la réalisation. Avec The Lunatics, il pose les bases de son style : Forme commerciale (ici le côté psycho killer final) mais caractérisation humaine soignée et touchante. Son second film, People’s Hero, obéira aux mêmes règles et confirmera l’importance de Yee en tant que metteur en scène. La suite de sa carrière ne le fera pas mentir, C’est La Vie, Mon Cheri et Full Throttle seront de très gros succès au box office local en plus de véritables réussites artistiques.
Pour autant, il n’abandonne pas totalement sa carrière d’acteur mais s’oriente davantage sur les seconds rôles. Il se montre aussi plus exigeant sur les films dans lesquels il joue. Ainsi, quand il apparaît dans un film de Kung Fu, c’est une oeuvre quasi religieuse (Master Of Zen). On le retrouve aussi dans des films historiques ambitieux comme Kawashima Yoshiko. Il n’hésite pas non plus à donner des coups de mains à sa famille ou ses amis. On peut ainsi le voir à l’affiche de films de David Chiang (lui aussi devenu réalisateur) ou de Jamie Luk.
Comme si ces activités ne lui suffisaient pas, Derek est aussi directeur photo à ses heures perdues ! Il n’a exercé ses talents dans le domaine que peu de fois, probablement par amitié. Vers la fin des années 90, il s’est également lancé dans la production. Les films qu’il finance obéissent aux mêmes règles d’exigences que ses propres réalisations (en mode mineur) et l’on compte déjà pas mal de réussite à son actif comme Till Death Do Us Part ou Double Tap.
Une carrière bien remplie qui semble avoir encore de belles années devant elle. On ne s’en plaindra pas !
Arnaud Lanuque (août 2004)
Sexy est l’adjectif qui fut le plus souvent utilisé pour décrire Cherie Chung, une actrice qui symbolise les années 80, la période couvrant exactement la durée de sa carrière. Comme beaucoup d’autres actrices de l’ex colonie Anglaise, Cherie s’est fait connaitre en participant à l’élection de miss Hong Kong en 1979. Malheureusement pour elle, elle n’obtiendra que la médaille en chocolat de la compétition en finissant quatrième. Déçue, elle retournera à la vie civile, à son travail dans une joaillerie. Mais la chance va finalement lui sourire quand l’acteur Damian Lau la présente à Johnnie To, alors en pleine préparation de son premier long métrage. Cherie lui plait, et elle obtient le premier rôle féminin de son Enigmatic Case. Sa participation au puissant Story Of Woo Viet l’année d’après confirme son talent et son caractère cinégénique, lançant définitivement sa carrière et la propulsant rapidement au rang de star.
Elle devient vite une actrice incontournable et travaille avec tous les grands noms des années 80. Tsui Hark pour son superbe Peking Opera Blues, Jackie Chan/Samo Hung avec Winners And Sinners ou encore John Woo pour Once A Thief, son avant dernier film.
Son image de sex symbole et sa popularité constante due à son coté naturel et accessible feraient presque oublier que Cherie n’est pas juste une starlette mais a, au contraire, prouvée être une actrice complète ! Si Story Of Woo Viet le laissait penser, Hong Kong, Hong Kong le prouvera définitivement. Par la suite, elle trouvera d’autres rôles qui lui donneront la possibilité d’exprimer son talent : An Autumn’s Tale avec Chow Yun Fat (un partenaire fétiche pour elle), Moon, Star, Sun ou Women.
Evidemment, on ne peut pas construire une carrière de star à Hong Kong sans jouer dans des films populaires, c’est à dire orienté comédie et action. Cherie ne faillira pas à cette règle. Elle mettra à profit son sex appeal pour les besoins du plus gros budget de l’année 1983, l’étrange Twinkle Twinkle Little Star (où l’on comprend mieux qu’elle ait été qualifiée de Marilyn Monroe Asiatique !) ou encore Double Fixation, se commettra dans des comédies de niveaux variables (de Carry On Hotel pour le meilleur à The Eighth Happiness pour le pire) et jouera de ses poings dans Winners And Sinners et autres The Good, The Bad & The Beauty (bien que quand elle soit dans des films d’action elle ait davantage tendance à jouer la demoiselle en danger).
En 1991, à la surprise générale, elle décide de quitter le business pour se marier avec Michael Chu, le big boss d’une très importante compagnie de publicité avec lequel elle avait travaillée quelques années plus tôt. Pour autant, la belle actrice est loin d’être sans occupations. Elle gère deux magasins de meubles à Hong Kong, milite activement pour la protection de l’environnement et pour une association caritative d’aide aux enfants et enfin s’adonne à son hobby préferé : La photographie. Bien qu’elle soit réguliérement l’objet de rumeurs quand à son possible come back dans l’industrie du cinéma, elle ne semble avoir aucune intention de les rendre vraies.
Arnaud Lanuque



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