Titre : The Shepherd : Border Patrol
Année : 2008
Durée : 1h35
Origine : USA
Genre : Action
Réalisateur : Isaac Florentine
Acteurs : Jean-Claude Van Damme, Scott Adkins, Stephen Lord, Gary McDonald, Natalie J. Robb, Miles Anderson, Andrée Bernard, Sava Dragunchev, Bashar Rahal, Todd Jensen
Synopsis : Pour de mystérieuses raisons, un casse-cou taciturne rejoint les forces de Police américaine à la frontière mexicaine. Il ne va pas tarder à mettre la main sur un gang plus organisé qu’il n’y parait…
Avis d’Oli : Un réalisateur de Séries B nerveuses entre autre responsable du survitaminé UNDISPUTED 2 (Isaac Florentine), un second rôle prometteur en la personne du super kickeur Scott Adkins (physiquement et martialement génial dans UNDISPUTED 2) et pour finir un Van Damme qu’on nous promet au meilleur de sa forme, requinqué par ses quelques dernières réussites comme IN HELL ou WAKE OF DEATH. Pour couronner le tout, les photos de production donnaient l’eau à la bouche, on avait l’impression que le film irait à l’essentiel, un peu à l’ancienne.
Au final, on ne peut hélas que s’avérer bien déçu. La faute à qui ? Les rumeurs vont bon train : Florentine n’aurait pas eu le dernier mot à propos du montage, Van Damme aurait tenté d’imposer ses choix, et pour conclure une troisième version du film aurait été imposée à tout ce beau monde, puisque étant jugée plus satisfaisante (THE SHEPHERD c’est la Bordel Patrol). La vérité, on ne la connaitra sans doute jamais, et après tout qu’importe. Seul compte le film, et la déception qui l’accompagne. En guise de réalisation nerveuse, on nous sert des combats minés le plus souvent par des ralentis indigestes. En guise de bon petit film à l’ancienne, on nous propose un scénario vu et revu un millier de fois dans n’importe quel vidéo club de la planète. Enfin, en guise de renaissance promise de l’icône Jean-Claude Van Damme, on ne nous donne que quelques miettes qui nous en mettent plein les mirettes (la scène de baston dans le bar, sèche et brutale, vaut à coup sûr le déplacement, idem pour le fight de JCVD en prison). Enfin, le duel tant attendu entre Van Damme et Adkins ne tient pas toutes ses promesses : il demeure relativement jouissif mais est handicapé par les ralentis très ballots cités plus haut.
Bien évidemment, si on recadre THE SHEPHERD dans la catégorie de films à laquelle il appartient vraiment (du Direct To Video pour samedi soir pluvieux), on passe un bon moment, et Van Damme prouve que physiquement il en a encore sous le pied. Mais on était vraiment en droit d’en attendre beaucoup plus… Ce sera pour la prochaine fois.
