[Test] Gal Gun (2011 / PS3)

Tenzou, étudiant, est accidentellement frappé par de multiples flèches tirées par l’arc de Cupidon par un ange apprenti. Ce qui va le rendre irrésistible pour toutes les femmes. Malheureusement, s’il ne trouve pas le vrai amour avant la fin de l’effet des flèches, il sera destiné à une vie de solitude.


Avis de Rick :
Bizarrerie du jour sorti en premier lieu sur X-Box 360 en 2011 avant de débarquer un an plus tard sur Playstation 3, le tout uniquement au Japon bien entendu, Gal Gun est dans les grandes lignes un jeu classique. Il s’agît en effet d’un rail shooter. La caméra bouge d’elle même d’une zone à l’autre, et il faudra tirer, en vue subjective, sur tous les ennemis qui nous barreront la route. Et à la fin de chaque niveau, une épreuve ou un boss, ainsi que quelques questions à choix multiples qui changeront nos statistiques et pourront nous amener vers une fin différente. Mais ça, c’est dans la théorie seulement, puisque dans la pratique, Gal Gun est un jeu de fou. Mais aussi terriblement fun, d’autant plus qu’il est très court au final. Si le jeu est bel et bien un rail shooter classique, remplacez les ennemis par des filles qui veulent se faire notre héros, et qui va devoir leur tirer dessus pour les éloigner, et ainsi se préserver pour son unique amour, qu’il doit conquérir à la fin des cinq niveaux proposés.

Se déroulant dans un graphisme manga, on pourrait même qualifier le jeu de mignon (ben oui, les filles courent vers nous avec leurs grands yeux, et quand on leur tire dessus, des cœurs apparaissent à l’écran)… Sauf que non, Gal Gun prend souvent des apparences de jeu bien pervers comme il faut, avec des filles en sous vêtements, et un point sensible (différent pour chaque ennemi) permettant de l’éloigner en un coup, point généralement situé sur les seins ou la culotte. Pour ne pas arranger les choses, certaines épreuves où l’on doit rendre la fille de nos rêves amoureuses consisteront à leur tirer sur les parties sensibles de leur anatomie avant qu’elle ne les cache. Mieux (ou pire, suivant le point de vue), on aura parfois affaire à certains boss qui sembleront tout droit sorti d’un hentai avec des monstres à tentacules détenant notre future chérie.

Dis comme ça, c’est incroyablement stupide et décomplexé, et ça l’est, mais c’est aussi incroyablement fun. Le jeu peut se finir techniquement en une heure, n’étant constitué que de cinq niveaux, mais le jeu nous gratifie de quatre filles possibles. Si le premier niveau sera identique pour chaque personnage, les routes changent par la suite, nous permettant de visiter de nouveaux lieux, comme le gymnase, la piscine, le toit, la bibliothèque et j’en passe. Des lieux variés, où dans tous les cas, il faudra tirer sur de pauvres petites lycéennes amoureuses. Parfait pour une courte partie après une longue journée de travail. Ceci dit, n’étant sorti qu’au Japon, certains aspects du jeu pourront rebuter ceux qui ne maîtrisent pas la langue, comme les quelques questions à choix multiples, qui changeront la fin (entre la bonne et la vraie fin donc) ou encore quelques mini jeux à la difficulté croissante, allant du concert ou il faudra tirer sur les cris du public pour transformer les boo en yah, mais parfois bien plus complexe, comme ce moment où l’on doit prendre la pose et être immobile, tout en tirant sur des moutons défilant devant l’écran pour éviter à notre personnage de s’endormir.

Oui, c’est con comme la lune, pas très varié dans le fond, très limité graphiquement, totalement inutile, dénué de vraie histoire, et c’est également pour ça que Gal Gun fait du bien. Un vrai jeu d’arcade à l’ancienne, un brin pervers, qui nous permet de laisser notre cerveau de côté. Dommage dans un sens que le jeu ne contienne pas de véritable défi, mourir étant finalement très rare (sauf si l’on ne veut que faire des coups parfaits, ce qui demande de la dextérité). Une curiosité fun et méconnue, dont une suite s’apprête à débarquer en Août sur Playstation 3 et 4, et qui ne semble n’avoir absolument rien changé au concept.


GRAPHISMES
Gal Gun n’est clairement pas très beau. Les décors se ressemblent tous, ils sont un peu vides. Le style manga pour les personnages fonctionne plutôt bien, et il ne faut absolument pas être réfractaire au style bien coloré.
JOUABILITÉ
Simple, il s’agît d’un rail shooter. Il faut juste diriger le viseur et tirer. Même à la manette, l’ensemble passe bien et n’est pas trop sensible. Entre les phases de tirs, le jeu rajoute quelques questions à choix multiples, rien de bien compliqué.
DURÉE DE VIE
Plutôt court, même s’il y a 4 chemins différents, avec à chaque fois plusieurs fins, les niveaux se finissent en 5 ou 6 minutes. Ce qui permet de se faire une petite partie de temps en temps.
BANDE SON
Là non plus, il ne faut pas être réfractaire au style, c’est joyeux, léger, convivial, Japonais surtout ! Ça convient parfaitement à l’ambiance du jeu.
CONCLUSION
Un rail shooter coquin et pas prise de tête, très répétitif mais en contrepartie, très court. Fun !

note75



Titre : Gal Gun
Année : 2011
Studio : Inti Creates
Editeur : Alchemist
Genre : Rail Shooter

Existe sur : PS3, XBOX 360
Support : Un disque

 
 














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Auteur : Rick

Grand fan de cinéma depuis son plus jeune âge et également réalisateur à ses heures perdues, Rick aime particulièrement le cinéma qui ose des choses, sort des sentiers battus, et se refuse la facilité. Gros fan de David Lynch, John Carpenter, David Cronenberg, Tsukamoto Shinya, Sono Sion, Nicolas Winding Refn, Denis Villeneuve, Shiraishi Kôji et tant d'autres. Est toujours hanté par la fin de Twin Peaks The Return.
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