[AVIS] La chorale : furusato Japan, de Nishizawa Akio

Titre : La chorale : furusato Japan
Année : 2006
Durée : 1h36
Origine : Japon
Genre : Drame
Réalisateur : Nishizawa Akio

Synopsis : 1956, le Japon se remet petit à petit des blessures laissées par la guerre. A tokyo, l’école de Kiba se prépare à un événement, le concours de chant mettant à l’oeuvre différentes chorales …

Avis de Best : N’ayant pas une forte attente quand à la sortie de ce film, mais néanmoins attiré par son sujet et quelques échos entendus ça et là, voilà que je me procure le DVD tout récemment parvenu en nos contrées. Et autant dire que je n’ai pas été déçu. Non pas que cette Chorale soit un chef d’œuvre, mais à coup sûr un bon moment de cinéma.

Dans un contexte d’après guerre difficile retranscrit sans misérabilisme, l’histoire saisit la douleur d’une époque. On a droit à de la tristesse, une douleur patente, mais pas de clichés et autres ficelles tire-larmes. Plutôt des fils de soies teintés de nostalgie, sur lesquels s’écouleraient des larmes issues du plus profond de l’être. Ici, pas d’âpreté mais une voluptueuse chaleur humaine en adéquation avec la personnalité des acteurs de cette tranche de vie. Hommes ou femmes, enfants ou adultes, tout le monde mène sa barque et fait front lorsque arrivent les remous. Alors certes, le rythme lancinant peu décontenancer et le scénario ne s’épargne pas quelques facilités, bien que fourmillant de bonnes intentions. Mais la sympathie envers les personnages et l’ambiance générale instaurée dès les premières images contribuent à effacer de notre esprit les défauts observés en diverses occasions.

Surtout que la réalisation sobre et discrète s’accorde sans peine à la volonté de faire dans le réalisme, et non dans la surenchère graphique. Un mot sur la musique, en parfaite adéquation avec les thèmes abordés et dont le point culminant ne sera autre que le joli final. Le graphisme soigné et plaisant à l’œil, aussi bien pour le character design que pour les décors aux couleurs chaudes et conviviales, fini de nous convaincre des vertus de ce Furusato Japan.

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Auteur : Best

Même après toutes ces années, les fights et autres cascades lui sont d’une réjouissance sans pareil. Les tranches de vie où les personnages sont au cœur des débats sont toujours un ravissement. Qu’il s’agisse d’un film bien con ou de toute autre chose, peu importe. Le bonheur cinématographique se trouve partout. Comme le veut la formule ; « Qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ai l’ivresse ».
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