[Saga de Films] Boogeyman (2005-2008)

La saga Boogeyman sera arrivée de nulle part, pour disparaître tout aussi vite. Il faut dire que la qualité n’est pas franchement au rendez-vous. En fait, on peut même dire qu’à l’exception d’un honnête opus, c’est la catastrophe intégrale, avec tout ce qu’un film d’horreur ne doit pas faire. À savoir, une mise en scène épileptique, des effets de styles inutiles sans arrêt, aucune tension, pas de sang (dans le premier), un monstre en CGI ignoble. Plongeons donc un peu dans cette triste et courte saga produite par la boite de Sam Raimi.

« Boogeyman » – Avis de Rick :

En apparence, Tim a tout d’un garçon normal. Sa vie professionnelle lui donne satisfaction et il s’entend bien avec Jessica, sa petite amie. Mais en réalité, il est hanté par une terrible angoisse depuis un événement dont il a été témoin à 8 ans. Chaque soir, avant de s’endormir, son père lui racontait une histoire terrifiante. Mais, Tim et son père veillaient toujours à ce qu’aucun monstre ne se cache dans la chambre. Jusqu’à cette nuit où Tim vit son père se faire aspirer à travers le placard pour ne plus jamais reparaître. Depuis, Tim est terrifié rien qu’à l’idée de prendre une veste dans une penderie. Chez lui, il s’est arrangé pour ne laisser aucun recoin sombre ni aucun placards, et son lit est à même le sol. Mais lorsqu’il se voit contraint de quitter son périmètre de sécurité pour aller dîner chez les parents de Jessica, le cauchemar recommence…

Fier de son succès dans les blockbusters avec Spider-Man, Sam Raimi est enfin reconnu de tous depuis quelques années, et pas seulement des fans de l’horreur. Des films comme Darkman ou encore Un Plan Simple lui auront ouvert des portes, et avec Spider-Man, il prouve qu’il peut en plus rapporter un max d’argent. Il créé en 2004 Ghost House Pictures afin de continuer à bosser sur des films de genre, et lancera le remake Américain de The Grudge la même année. En 2005, il décide de produire Boogeyman, afin de lancer une nouvelle saga horrifique, chose qu’il retentera par la suite avec 30 Jours de Nuit. Avec un budget ultra confortable de 20 millions, il offre la mise en scène à Stephen Kay (déjà responsable de Get Carter), embauche Barry Watson (7 à la Maison) pour le rôle principal et nous offre une « œuvre » qui pourrait se résumer à « tout ce qu’il ne faut pas faire dans un slasher surnaturel en 5 leçons ». Pourtant sur le papier, avouons le, Boogeyman n’était pas plus mauvais qu’un autre film. Son pitch était simple mais pouvait jouer sur l’ambiance, sur les peurs enfantines, avec une narration façon slasher. Sa pochette également faisait envie, avec cette main derrière une porte. Et puis les enfants, c’est imaginatif, ça voit des monstres partout, sous le lit, dans les placards. Nous suivons Tim, traumatisé par les placards depuis qu’il est jeune, depuis qu’il a vu le boogeyman lui prendre son père. Bien entendu, son passé revient le hanter, sinon on ne serait pas dans un film d’horreur, ni dans un slasher, même si celui-ci est surnaturel. Passons donc aux 5 leçons de ce qu’il ne faut pas faire. Leçon numéro 1. Si l’on fait un film d’horreur, on s’adresse à un public, et ce public sait ce qu’il veut. Un film d’horreur sur un Boogeyman, produit par Sam Raimi, avec une base de slasher, on veut donc des sursauts, des meurtres, du sang. Mais non, la peur il n’y en aura jamais, les meurtres se comptent au nombre de trois, et ils sont hors champs et sans une goutte de sang.

Oui, le film est PG-13, donc tout public quasi. Leçon numéro 2, on veut une ambiance. Boogeyman, en terme d’ambiance, ne nous offre que des portes qui s’ouvrent toutes seules, que ce soit la porte de la cuisine ou celle du placard. Le réalisateur parfois a des idées, il se dit que s’il cadre son plan de travers et fait avancer sa caméra en accéléré vers l’acteur, cela donnera un effet original et une ambiance du tonnerre. Sauf que non. Leçon numéro 3, on veut comprendre ce qu’il se passe. Embaucher Stephen Kay à la mise en scène était sans doute la pire idée qui soit. Ayant sans doute passé trop d’années à se nourrir de produits MTV, le réalisateur nous offre une mise en scène catastrophique, me faisant même relativiser sur la carrière de William Malone (La Maison de l’Horreur, Terreur Point Com). Ici, ce n’est que de l’esbrouffe visuelle non stop, des plans de travers, des accélérés, des caméras tournantes, de la shaky cam dés qu’il se passe quelque chose. Et puis tiens, un éclairage sombres et quelques filtres pour donner des tons bleutés lors des passages surnaturels. Non, une catastrophe je vous dis. Leçon numéro 4. Gérer son rythme pour rendre ses effets intéressants. Non, le réalisateur ici comme je l’ai dit multiplie les effets inutiles à la mise en scène, et en oublie qu’il est censé raconter une histoire. Je pourrais dire qu’il livre un slasher banal bien que surnaturel et donc qu’il suffirait de gérer ses meurtres à intervalle régulier, sauf que comme ils sont peu nombreux et hors champs. Du coup avouons le, on s’emmerde clairement du début à la fin, à regarder Tim déambuler dans des couloirs vides, à entendre le sol grincer pendant que la caméra s’emballe.

Raimi aime le cinéma asiatique, mais ça ne veut pas dire que tous les tics des films de fantômes marchent utilisés n’importe comment. Car absolument rien ne marche dans Boogeyman. À part l’ennui. Et si vous êtes dans un mauvais jour, la migraine grâce à la mise en scène. On aura bien 2 ou 3 plans de caméra sympathiques par ailleurs, mais déjà vu ailleurs. Leçon finale, soigner son méchant. Pourquoi un slasher devient bon. Si les meurtres ne sont pas excellents, un slasher peut toujours se rattraper sur son méchant. Vendredi 13 est devenu célèbre grâce à Jason Voorhees, Halloween grâce à Michael Myers, et ainsi de suite. Boogeyman ne restera pas dans les mémoires pour son Boogeyman. En fait, le monstre ici, c’est le créateur des CGI. C’est tout simplement ignoble visuellement, et comme la caméra s’emballe, tout comme le montage dés que le monstre est là, et bien on verra des bribes de visage et de mains numériques, parfois attention des corbeaux numériques. Pitié, délivrez nous du mal ! Boogeyman, c’est un paradoxe, la preuve que un slasher, ça fonctionne suivant des bases simples : des meurtres graphiques, un tueur qui a de la gueule, et une mise en scène simple mais allant à l’essentiel, ou au choix, inventive. Et le film n’a rien de tout ça. Carpenter frappait fort en 1978 avec moins d’un million, mais Hollywood croit qu’avec 20 millions, ils feront 20 fois mieux. Sauf qu’ils font 20 fois pire. Petit conseil pour Hollywood : il y a beaucoup de fans de cinéma horrifique, respectez les. Si vous touchez à un genre existant, respectez les règles. Et surtout, ce n’est pas parce qu’il y a plus d’argent que le film sera meilleur.

LES PLUS LES MOINS
♥ Attendez… oui je crois qu’un plan était sympa ⊗ Un concentré de nullité
⊗ La mise en scène MTV
⊗ Les CGI dégueulasses
⊗ Chiant du début à la fin
⊗ Un slasher aux meurtres hors champ et au tueur raté
note5
Boogeyman, c’est la preuve qu’un gros budget ne fera pas un meilleur film, la preuve qu’Hollywood n’a rien compris au cinéma d’horreur, la preuve que s’il y a des règles, c’est pour une bonne raison.



Titre : Boogeyman

Année : 2005
Durée :
1h29
Origine : 
Etats Unis / Allemagne / Nouvelle Zélande
Genre :
Slasher fantastique
Réalisation :
Stephen Kay
Scénario :
Eric Kripke, Juliet Snowden et Stiles White
Avec :
Barry Watson, Emily Deschanel, Skye McCole Bartusiak, Tory Mussett, Andrew Glover et Lucy Lawless

 Boogeyman (2005) on IMDb


« Boogeyman 2 » – Avis de Rick :

Laura est une jeune fille traumatisée par le Boogeyman. Son frère, Henry, lui recommande d’aller suivre un traitement dans l’hôpital où il est allé. Laura est bien accueillie par le Dr. Jessica Ryan, psychiatre de renommée. Elle fait la connaissance des autres qui suivent eux aussi un traitement. L’après-midi de l’arrivée de Laura, Gloria retrouve un cadavre dans la cage de l’ascenseur. Ce qui semble être le Boogeyman tue tous les patients un par un, tout en leur faisant vivre leur pire peur.

Boogeyman 2, voilà bien un métrage qui ne partait pas du bon pied. Oui, je déteste le premier Boogeyman, produit par Sam Raimi en 2005. Un film d’horreur tout public en mode MTV détestable à tous les niveaux, le tout avec un budget de 20 millions. Boogeyman 2 lui d’office, nous fait comprendre qu’il ne joue pas dans la même cour. Oui, Boogeyman 2 est un DTV, son budget est de 4,5 millions seulement, et comme c’est souvent le cas pour les suites de films d’horreur, on confit la mise en scène à quelqu’un qui normalement ne réalise pas, ici, Jeff Betancourt, monteur pour des films aussi variés que Harold & Kumar, The Grudge 1 et 2, mais également les bons Les Ruines ainsi que Kristy. Et pour le coup, Boogeyman 2 accomplit un miracle. Contrairement à son ainé, il est regardable et filmé proprement. Oui, avoir un monteur réalisateur au final, ça aide à avoir un film filmé proprement au moins, un peu comme pour The Descent 2. Finit le montage MTV, les plans de travers, les flashs de lumières abusifs, les accélérés, place à un film beaucoup plus classique dans la forme, mais oh miracle, dans le fond également puisqu’au final, Boogeyman 2 n’a quasiment rien à voir avec le premier film. Oh oui Boogeyman 2 tient du miracle. Pourquoi appeler le film ainsi alors vous me direz ? Bon ok, il y a bien un lien, à savoir un personnage principal qui a elle aussi peur des placards…. Je veux dire de ce qui se cache dans le noir pardon ! Du coup, la pauvre Laura est envoyée rapidement dans un hôpital psychiatrique pour traiter de sa phobie.

Immédiatement, on pense à Freddy 3, pour ces jeunes enfermés dans un hôpital et qui vont mourir de leur plus grande peur les uns après les autres. Oui, c’est le cas ici aussi, sauf qu’il n’y aura pas de cauchemar, car contrairement au premier métrage, Boogeyman 2 ne flirte pas avec le surnaturel, mais essaye de rester un film beaucoup plus traditionnel, un slasher simple, avec des jeunes victimes, et un tueur. Dans le fond, le film ne se fait pas spécialement original par ailleurs, mais a su rythmer suffisamment son récit pour que l’ensemble soit tout à fait regardable, sans jamais ennuyer. Il corrige même les gros défauts du premier film. Ici déjà, il se passe des choses, le premier meurtre ayant lieu vers 20 minutes de métrage. Jeff Betancourt livre une mise en scène sobre, lisible, et même par moment plutôt agréable, même s’il est dommage que la caméra tremble aussi souvent même lors de simples scènes de dialogues. Mais dans l’ensemble, cela reste lisible, et même lorsque les personnages courent dans le noir, que les lumières clignotent ou autres, la mise en scène adopte toujours pour des plans stables (même si à la steadycam) et surtout ne surdécoupe jamais l’action, ne la parasite jamais. Rien que pour ça, le film vaut déjà beaucoup plus que l’original. Et puis surtout, sans doute aidé par son budget bien plus faible (et donc moins de risques financiers) et sa sortie directement en DVD, le film se permet quelques plans sanglants, et même des plans boobs.

Un slasher basique, mais contenant ENFIN ce que l’on peut attendre d’un slasher. En sachant cela, il est même plutôt surprenant de voir une mise en scène qui a défaut d’être inspirée est fonctionnelle et sobre, sachant qu’il s’agît d’un DTV, et que donc le budget, le temps de tournage et d’autres données sont moindres que sur le premier film. Mais du coup, pour un slasher classique, on retrouve tous les stéréotypes du genre, les scènes que l’on est en droit d’attendre, le vieux docteur qui ne croit pas ses patients (joué par Tobin Bell, rescapé de Saw), les meurtres sont bien sanglants, et bingo pour certains plutôt bien foutus et bien trouvés. Le film ne surprendra jamais l’amateur mais le divertira sans mentir sur la marchandise, ce qui est la moindre des choses. Le film est sérieux, a été fait sérieusement, et en cela, il fonctionne, son suspense est plutôt sympathique, son ambiance sombre ainsi que le score musical de Joseph LoDuca (déjà présent sur le premier) sont bien plus réussis que le premier film, vu qu’ils ne sont pas parasités par un montage épileptique pour l’un et des bruitages pour faire sursauter pour l’autre. Oui, Boogeyman 2 fait plaisir au final, même si on l’oubliera avec le temps.

LES PLUS LES MOINS
♥ Beaucoup plus sérieux que le premier film
♥ Une vraie mise en scène
♥ Des meurtres sanglants et bien foutus
⊗ Mais un slasher très classique
⊗ Pas exceptionnel, mais divertissant
note5
Boogeyman 2 est donc au final un petit slasher sérieux et bien emballé, qui vaut le coup d’œil pour l’amateur, et nous fera oublier la purge sans nom qu’était le premier opus.



Titre : Boogeyman 2

Année : 2007
Durée :
1h33
Origine : 
U.S.A.
Genre :
Slasher
Réalisation :
Jeff Betancourt
Scénario :
Brian Sieve
Avec :
Danielle Savre, Matt Cohen, Chrissy Calhoun, Michael Graziadei, Mae Whitman, Tobin Bell et Renée O’Connor

 Boogeyman 2 (2007) on IMDb


« Boogeyman 3 » – Avis de Rick :

Le jour où une étudiante est témoin du présumé suicide de sa meilleure amie marque le début d’une suite d’événements horrifiants qui lui font craindre une créature surnaturelle.

Boogeyman, voilà bien une saga qui ne sait jamais sur quel pied danser. Le premier opus était un gros budget insipide, ridicule, détestable et en plus, chiant au possible, et souffrant de CGI dégueulasse. Mais le succès a du être un peu au rendez-vous puisqu’en 2007, Boogeyman 2 débarquait, pour un budget beaucoup plus petit et à destination des bacs à DVD. Et là, surprise, le produit, en reniant un peu sa nature, était un slasher très honnête, sanglant (ce que le premier n’était pas), sérieux, et sans élément surnaturel. En gros, Boogeyman nous disait que le monstre existe, Boogeyman 2 nous disait qu’en fait, non, et qu’il s’agissait juste d’un tueur masqué. Mais bien que supérieur au premier film à tous les niveaux, Boogeyman 2 n’a pas du marcher, du moins pas autant que les espérances des producteurs, et Boogeyman 3 débarque, et nous dit que cette fois-ci, en fait, le boogeyman existe. Bordel mais décidez-vous ! Le surnaturel revient donc dans cette seconde et dernière suite, et pas de bol, les défauts du premier film reviennent au galop avec. Mais pas tous. Du coup, Boogeyman 3 n’est pas bon, mais pas aussi mauvais que le premier. Et c’est cette fois-ci Gary Jones qui réalise la chose. Un nom peu connu, et au CV pourtant important, puisqu’ayant commencé dans les effets spéciaux de maquillage dés 1985. On lui doit par exemple certains effets d’Evil Dead 2, Moontrap, Evil Dead 3 ou encore Une nuit en Enfer. Pote de Sam Raimi et de Robert Kurtzman, il passe à la mise en scène en 1995 avec Mosquito. Et si ses films ne brillent pas, il livre pourtant deux des meilleures productions NU Image au début des années 2000 avec Spiders et Crocodile 2.

Rare à la mise en scène, il se sera tourné depuis 2007 vers les effets numériques (grand dieu !), avec The Rage de son ami Kurtzman, Boogeyman 3 qu’il réalise donc, puis toute une série de petits budgets dont personne n’a jamais entendu parler. Bref, Boogeyman 3 part donc avec une base étrange, puisque Gary Jones n’est pas le réalisateur auquel on pense pour livrer un slasher surnaturel sérieux. Et bingo, le film n’est pas sérieux. Mais il n’est malheureusement pas risible au point d’en être drôle. Il paraît la plupart du temps stupide, mais parfois traversé par quelques bons moments (contrairement au premier opus), se regarde d’un œil distrait, puis on n’aura qu’une seule envie : l’oublier et se dire qu’on en a terminé avec la saga. Nous suivons tout d’abord Audrey, fille du docteur du second film (il faut bien un lien), persuadée que son père a été tué par le boogeyman, et bam, forcément, le monstre débarque, et la tue devant les yeux de son amie Sarah, qui par extension, devient forcément l’héroïne du film. Premier point, Boogeyman 3 ne fait pas peur. Non pas que le second faisait peur, mais il savait gérer ses effets. Boogeyman 3 lui suit sa routine sans jamais en dévier et, monstre surnaturel oblige, refait appel à des CGI dégueulasse. Autant le dire, vous allez rougir de honte devant votre écran, ou au mieux, vouloir rire. Car en plus d’être souvent ridicule à l’écran, les meurtres le sont tout autant.

Déjà que revoir des personnages traumatisés par des placard fait plus rire qu’autre chose, alors voir des personnages se faire emmener par le tueur dans des malles ou des machines à laver, et bien comment dire, oui, c’est con ! Très con même. Plus classique dans le fond, Boogeyman 3 nous offre des personnages peu intéressants, des adolescents sur un campus, rien de bien folichon à suivre également. Et pourtant, Gary Jones parvient l’impensable par moment, en livrant quelques bonnes scènes. Sa mise en scène rend l’ensemble lisible, et si cela rend les CGI encore plus honteux, on évite l’épilepsie comme pour le premier métrage. Et par moment oui, quelques scènes fonctionnent, une certaine ambiance se pose. Voir Sarah déambuler dans les couloirs tandis qu’une pluie de sang se déverse partout, ça a de la gueule, et ça fonctionne. Bon dommage que l’instant d’après soit gâché par un meurtre stupide. Du coup le métrage alterne quelques rares moments de grâce avec des moments discutables, des moments chiants car clichés et prévisibles, et des morts toutes plus stupides les unes que les autres. Mais oui, comparé encore au premier opus, la mise en scène se fait pauvre, il y a du rythme, et en plus, du sang et quelques effets gores, furtifs mais présents. Du coup c’est un peu nul, mais au moins, c’est un vrai film d’horreur, pas un film d’horreur tout public pété de tunes.

LES PLUS LES MOINS
♥ Quelques scènes fonctionnent
♥ Un peu de gore
⊗ Une histoire peu intéressante
⊗ Les CGI, affreux
⊗ Des meurtres bien stupides
note3
Boogeyman 3 revient à la mauvaise routine du premier film. C’est stupide, peu intéressant, les effets visuels sont ignobles, mais ça reste rythmé et ça ressemble plus à un film d’horreur que le premier de la saga.



Titre : Boogeyman 3

Année : 2008
Durée :
1h34
Origine : 
U.S.A.
Genre :
Slasher
Réalisation :
Gary Jones
Scénario :
Brian Sieve
Avec :
Erin Cahill, Charles Hittinger, Mimi Michaels, Matt Rippy, Nikki Sanderson et WB Alexander

 Boogeyman 3 (2008) on IMDb


 

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Auteur : Rick

Grand fan de cinéma depuis son plus jeune âge et également réalisateur à ses heures perdues, Rick aime particulièrement le cinéma qui ose des choses, sort des sentiers battus, et se refuse la facilité. Gros fan de David Lynch, John Carpenter, David Cronenberg, Tsukamoto Shinya, Sono Sion, Nicolas Winding Refn, Denis Villeneuve, Shiraishi Kôji et tant d'autres. Est toujours hanté par la fin de Twin Peaks The Return.
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