[Avis Express] Paprika, de Kon Satoshi

Titre : Paprika / パプリカ
Année : 2006
Durée : 1h30
Origine : Japon
Genre : Rêve éveillé

Réalisateur : Kon Satoshi

Doublage : Hayashibara Megumi, Furuya Torû, Yamadera Kôichi, Hori Katsunosuke, Emori Toru, Ôtsuka Akio, Tanaka Hideyuki, Sakaguchi Daisuke, Iwata Mitsuo, Aikawa Rikako, Kon Satoshi, Tsutsui Yasutaka.

Synopsis : Des scientifiques ont mis au point une machine, la DC-Mini, permettant de pénétrer dans les rêves dans un but psychothérapeutique. Alors que le projet est encore en phase de test, un des prototype de DC-Mini est dérobée et utilisée à des fins terroristes. Les docteurs Atsuko Chiba et Tokita décident alors de s’aventurer dans le monde des rêves afin de découvrir qui se cache derrière tout ça.

 

Avis de Ryo Saeba : En l’espace de 3 films et une série, Kon Satoshi est devenu un réalisateur incontournable dans le paysage de l’animation japonaise. Paprika était donc attendu de pied ferme, surtout que Tokyo Godfather, son long métrage précédent, était un peu trop typé  « grand public ».

On retrouve dans Paprika tous les thèmes chers au réalisateur : la paranoïa, les jeux de miroirs, la dualité des personnages, le questionnement sur la fine ligne qu’il existe entre la folie du rêve et la réalité … Et pourtant même si le thème de ses oeuvres reste le même, ce qui en découle formellement est comme à chaque fois complètement différent. Paprika peut être considéré comme le film somme de Kon Satoshi, une sorte de Parainoia Agent porté sur grand écran.

Pour donner une idée du trip de Paprika il faut s’imaginer un mélange entre Chihiro pour le côté univers visuel délirant et Ghost in the shell pour la thématique et le propos. Alors bien sur le film ne tient pas la comparaison par rapport aux deux films précédemment cités chacun de leur domaine, mais le mix des deux est tout de même très réussi et surtout incroyablement ludique. Mais du coup ce qu’on gagne en maîtrise visuelle et formelle, on le perd au niveau du traitement de l’histoire. Le fond reste intéressant mais le traitement est moins poussé que dans un Millenium Actress ou un Perfect Blue. Le film finalement mise plus sur la forme des rêves que sur leurs fond.

Paprika est donc une oeuvre plus « mineure » sur le fond que Millenium Actress, Paranoia Agent ou Perfect Blue mais le plaisir durant le visionnage est bel et bien là.

Note : 7.5/10

0 0 votes
Article Rating

Auteur : Ryo Saeba

C’est véritablement Shaolin Soccer qui déclencha un élan de passion à partir duquel il se lança dans la vision de films sous titrés anglais. Et là ce fut le bonheur, il avait devant lui tout un pan du cinéma à découvrir, des genres propres au cinéma de Hong Kong comme le kung fu old school, les girls with guns ou encore le Wu Xia Pian...
S’abonner
Notifier de
guest

4 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Inline Feedbacks
View all comments